- La Vie Est Un Songe
- Comme Neuf
- Calderon De La Barca...
- Adaptation française en vers, introduction et notes de Benito Pelegrin.Livre neuf.
- Voir ma boutique
Acheter La vie est un songe
Delirium tremens
Roman adultes - Polar ?
Delirium tremens : Une enquête de Jack TaylorKen Bruen
Gallimard (Folio policier), 2006 - 383 p.
Note : 3.5/5
Quatrième de couverture : Il n'y a pas de détectives privés en Irlande. Les habitants ne le supporteraient pas. Le concept frôle de trop près l'image haïe du mouchard. Jack Taylor le sait. Viré pour avoir écrasé sciemment son poing sur le visage d'un ministre, cet ancien flic a gardé sa veste de fonction et s'est installé dans un pub de Galway. Son bureau donne sur le comptoir. Il est chez lui, règle des broutilles, sirote des cafés noyés au brandy et les oublie à l'aide de Guinness. Il est fragile et dangereux. Une mère qui ne croit pas au suicide de sa fille de seize ans le supplie d'enquêter. "On l'a noyée" sont les mots qu'elle a entendus au téléphone, prononcés par un homme qui savait. De quoi ne plus dormir. Surtout si d'autres gamines ont subi le même sort. Surtout si la police classe tous les dossiers un par un...
Bien, intéressant, drôle, cynique... le seul souci, c'est qu'entre chaque séance de lecture, j'oubliais ce que j'avais lu précédemment... Et le pire, c'est que ça ne m'a même pas gêné. Je passais de très bons moments en le lisant, mais ça s'arrêtait là.
L'enquête en elle-même passe au second — voire au 3ème ou au 4ème plan — ; on ne sait d'ailleurs plus bien quelle est l'enquête, quel est le souci, qui sont les "suspects", etc, etc. On reste focalisé sur l'alcoolisme de Taylor, sur l'alcoolisme de ses petits camarades...
Je reste assez perplexe vis à vis de ce bouquin. Les critiques que j'ai lues sur Internet sont toutes excellentes. Personnellement, je ne sais pas bien qu'en penser. C'est certainement un bon bouquin, plaisant et tout ça. Mais il ne m'est pas apparu comme la merveille à laquelle je m'attendais.
→ C'est en fait un bon petit roman pour passer le temps, pour se vider la tête... mais il ne faut pas l'aborder en pensant lire un polar.
Cristallisation secrète - 1994
Mon résumé
Sur une île isolée. De nos jours. Une jeune femme écrivain tente de ne pas disparaître alors qu'autour d'elle, les choses et les gens se retrouvent du jour au lendemain mystérieusement oubliés. Dans son nouveau roman, elle imagine une héroïne muette, qui finit par être assimilée dans les objets qui encombrent le grenier dans lequel elle se retrouve enfermée.
Nous parlons de toutes
Shutter Island
Roman adultes - Thriller

Dennis Lehane
Rivages (Rivages Noir), 2009 - 392 p.
Note : 5/5
Quatrième de couverture : Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments à l'allure sinistre. C'est un hôpital psychiatrique pour assassins. Le Marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule ont été appelés par les autorités de cette prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Œuvre incohérente d'une malade ou cryptogramme ? Progressivement, les deux policiers s'enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu'au choc final de la vérité.
Shutter Island a été récompensé par le Grand Prix des lectrices de Elle en 2004.
Tout ça commence à me rendre drôlement nerveux, Teddy.Un hôpital psychiatrique pour dangereux criminels sur une île perdue à la végétation hostile, une violente tempête qui empêche toute communication avec le reste du monde, des infirmiers et médecins plus flippants encore que les patients eux-mêmes : nous voilà plongés dans un univers glauque suscitant quelques hérissements de poils, un monde exclusif de schizophrénie et de paranoïa. L'ambiance y est oppressante, la sensation de conspiration et de manipulation y est omniprésente.
Nous débarquons sur l'île en même temps que les deux marshals, nous la découvrons avec eux... Qu'est vraiment cette île ? À quoi sert-elle vraiment ? Les malades sont-ils réellement fous ou les a-t-on "aidé" à le devenir ? Et que font des gardes armés devant un hôpital ? Comment sont réellement soignés ces malades ? Y a-t-il des expériences illégales sur l'île ? Pourquoi tout le monde semble si hostile à la présence des deux marshals ? Que cherchent-ils à cacher ?! Autant de questions sans réponses... jusqu'au choc final.
Il est très difficile de parler de Shutter Island sans en dévoiler l'énigme. Dennis Lehane est un maître pour ce qui est d'embobiner le lecteur, de le tenir en haleine, de provoquer des rebondissements et des dénouements aussi inattendus qu'époustouflants. Shutter Island est un roman noir, très noir, un thriller psychologique majestueux. C'est tout simplement un chef d'œuvre.
→ Il vient d'accéder au rang d'Incontournable dans ma bibliothèque.
La délicatesse
Roman adultes

David Foenkinos
Gallimard, 209 - 200 p.
Note : 5/5
Quatrième de couverture : Il passait par là, elle l'avait embrassé sans réfléchir. Maintenant, elle se demande si elle a bien fait. C'est l'histoire d'une femme qui va être surprise par un homme. Réellement surprise.
Voici un roman délicieux et plein d'humour tout doux que j'ai dévoré... avec délicatesse !
Nathalie, douce et jolie jeune femme, est étudiante en économie. Elle aime lire et rire. Elle est abordée dans la rue par François, un homme pudique, discret, grand amateur de littérature et de puzzles. Tout se passe pour le mieux : un mariage heureux, une entrée dans le monde du travail réussie, des années de pur bonheur. Et puis le drame : François, lors d'un banal footing, se fait renverser par une voiture et meurt. Reste sur la table basse le livre que Nathalie était en train de lire, "coupé en deux ; la première partie avait été lue du vivant de François. Et à la page 321, il était mort. Que fallait-il faire ? Peut-on poursuivre la lecture d’un livre interrompu par la mort de son mari ?"
Mais Nathalie est une très jolie femme, et bien qu'elle ne s'en rende pas compte, elle plait beaucoup aux hommes, à son patron, à ses collègues. Et l'amour vient parfois de là où ne s'y attend pas...
C'est un livre tout doux, tout mignon, qui aborde les thèmes de l'amour et de la perte sans tomber dans la mièvrerie ; on y trouve aussi les rouages du monde de l'entreprise, avec ses codes et ses rumeurs. L'auteur glisse un peu d'humour, toujours léger, mais toujours bien placé. Tout reste toujours délicat : les personnages, les situations, l'écriture... Et puis l'auteur, facétieux, insère entre chaque chapitres des définitions du dictionnaire, des recettes de cuisine, des articles de journaux, des paroles de chansons, ou des commentaires plus divertissants les uns que les autres.
→ Une douceur dans un monde de brutes.
Contes à faire rougir les petits chaperons
Roman adultes


Jean-Pierre Enard
Gallimard (Folio), 2009 - 187 p.
Note : 3/5
Quatrième de couverture : Le narrateur de ces Contes à faire rougir les petits chaperons a une petite amie. Cette petite amie a une petite soeur, Alice, qui est une grande coquine. Elle rêve de faire avec l'auteur des choses qui ne sont pas de son âge, et lui, pour résister à la tentation, raconte des histoires ! I1 lui dit tout haut ce que les auteurs classiques pour la jeunesse pensaient tout bas : Pinocchio n'a pas que le nez qui s'allonge, la mère Michel a perdu son chat, et quel chat !, la comtesse de Ségur aime les "petites filles Bordel", et les trois petits cochons sont trois petites cochonnes...
Relecture fort cochonne des contes qui ont bercé notre enfance. Il n'y avait pas besoin de lire cet ouvrage pour voir en ces contes des allusions sexuelles, mais l'auteur les a réécrit façon fantasmes. J'avoue m'être amusée au départ, mais j'ai trouvé cet ouvrage lassant, au final.
Il faut quand même reconnaitre que l'écriture est plutôt plaisante, et que j'ai ri plusieurs fois, mais je n'en garderai pas à un souvenir impérissable.
→ Petit livre à lire pour chasser l'ennui des longs dimanches d'hiver... Âmes prudes s'abstenir !
La moustache
Roman adultes

Emmanuel Carrère
Gallimard (Folio), 2005 - 182 p.
Note : 4/5
Quatrième de couverture : Un jour, pensant faire sourire votre femme et vos amis, vous rasez la moustache que vous portiez depuis dix ans. Personne ne le remarque ou, pire, chacun feint de ne l'avoir pas remarqué, et c'est vous qui souriez jaune. Tellement jaune que, bientôt, vous ne souriez plus du tout. Vous insistez, on vous assure que vous n'avez jamais eu de moustache. Deviendriez-vous fou ? Voudrait-on vous le faire croire ? Ou quelque chose, dans l'ordre du monde, se serait-il détraqué à vos dépens ? L'histoire, en tout cas, finit forcément très mal et, d'interprétations impossibles en fuite irraisonnée, ne vous laisse aucune porte de sortie. Ou bien si, une, qu'ouvrent les dernières pages et qu'il est fortement déconseillé d'emprunter pour entrer dans le livre. Vous voici prévenu.
Le gars se rase la moustache pour faire une blague à sa femme et à leurs amis. Quand l'épouse rentre, elle ne fait aucune remarque. Même chose lors du diner chez un couple d'amis : personne n'évoque ce changement physique. Bon, peut être ont-ils tous décidés de jouer la comédie, de faire semblant de ne rien remarquer, le tout dans le but de lui retourner la farce et de faire de lui l'arroseur arrosé. Certainement, d'ailleurs. Il n'y a pas d'autre solution.
Mais quand, excédé, il demande à son épouse d'arrêter ce jeu qui devient stupide parce que trop long, elle lui assure qu'il n'a jamais eu de moustache... La dispute éclate, il va même jusqu'à fouiller les poubelles qu'il vient de descendre : il montre les restes de sa moustache à son épouse. Pourquoi refuse-t-elle d'admettre qu'il n'en portait pas ? Et pourquoi a-t-elle caché toutes les photos ? Elle devient folle, il n'y a pas d'autre solution... A moins que...
C'est un roman flippant parce que sur la folie... de l'homme, de l'épouse...? On a du mal à se faire une opinion au départ. On rit... puis on rit jaune... puis on est complètement paumé, exactement comme l'homme... puis on comprend petit à petit, en même temps que lui, que tout ce qu'on croyait être son quotidien n'est en réalité qu'une illusion fabriquée par son esprit. C'est un roman dérangeant, un roman qui fait se poser des questions.
En lisant le roman, au départ, je ne savais pas que penser de tout ça, je ne savais même pas si j'appréciais ce que j'étais en train de lire... parce que ce que je lisais était déstabilisant, je ne savais pas sur quel pied danser, je ne comprenais plus ce qui se passait, je ne savais qui croire de l'homme ou de la femme, j'étais paumée. Et je n'aimais pas ça. Mais quand on commence à admettre que le malade, dans l'histoire, n'est peut être pas celle qu'on pense, tout va mieux... et finalement, on est presque soulagé de comprendre que c'est nous — à travers l'homme — qui sommes malades. J'ai adoré ce bouquin.
J'ai lu différents avis sur le dénouement ; en règle générale, il est critiqué. En ce qui me concerne, il me semble évident. Il n'y avait pas d'autre issue possible.
M'enfin, on aura beau dire, on aura beau faire, le pauvre Emmanuel Carrère est bien torturé...
Inscription à :
Articles (Atom)
Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)
Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...

-
In Nancy Drew #107, The Legend of Miner's Creek , Nancy, Bess, and George enjoy a vacation at the ranch of Carson Drew's friend, Cha...
-
Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...
-
Joseph d’Arbaud est né à Meyrargues, petit village provençal à 15 km au nord d’Aix-en-Provence, en 1874, dans la propriété familiale que l’o...