Manuscrit zéro - 2010
Mon résumé
26 textes (ébauches ou nouvelles) formant un kaleïdoscope de l'univers ogawien : la femme écrivain, le désir d'enfant, les étranges concours des évènements, les expositions (improbables) d'art contemporain, d'étranges nourritures terrestres (les mousses), les clubs (l'association des coeurs simples) ou des concours (le sumo des pleurs d'enfants) tout droit sortis de l'imagination de
Quels livres usagés sont bons à donner?
La Librairie philanthropique a deux possibilités pour générer les revenus qui sont à 100% redistribués à des OSBL : des ventes de livres usagés répertoriés sur cette page et des clics sur les publicités pas trop jolies qu'on retrouve sur ce site. Comme les ventes représentent 98% des revenus et dépendent des dons de livres usagés, je prends quelques minutes pour préciser les types de bouquins qui ont le meilleur potentiel de revente.
Un peu comme les mineurs qui creusent le sol pour trouver les minerais précieux, nous fouillons les boîtes de livres qu'on nous donne pour y dénicher les trouvailles intéressantes pour des clients passionnés de lecture. C'est grâce à ces trouvailles qu'on a atteint 7 000$ de dons depuis le début du projet. Nous précisons tout de même que les livres "invendables" sont redistribués à des organismes ou des individus qui en font bon usage.
Critères généraux :
Voici ce qui s'applique à tous les livres usagés
- La date de publication est très importante pour la plupart des livres, romans ou essais.À part pour les classiques de la littérature européenne, les livres d'avant 2000 sont plus difficiles à vendre.
- La condition du livre est un critère que nous nous sommes imposé. Il est effectivement très rare que nous gardions un livre abîmé. Quelques auteurs très recherché et rares ont ce privilège. Sinon, nous essayons de maintenir un standard apprécié par les clients qui reviennent passer des commandes en toute confiance.
- Le format n'a pas d'impact, semble-t-il. Certaines personnes insistent pour choisir des livres de grand format alors que d'autres préfèrent les formats poche.
- La langue de publication compte beaucoup. Nous avons moins de livres anglais, mais nous les acceptons avec plaisir.
Types de livres :
Si on regarde au niveau des catégories de livres :
- Romans policiers/suspense : C'est sûrement dans cette catégorie que la règle de la date de publication après 2 000 s'applique le plus. Il y a de rares exceptions, mais en général les vieux polars classiques se vendent moins bien.
- Romans modernes : Ici la date de publication continue à jouer un rôle, mais un peu moins car les bons romans modernes semblent avoir une plus longue vie que les romans policiers.
- Romans classiques : Pour les classiques, il n'y a pas autant de considération pour la date de publication même si les clients préfèrent toujours les publications plus récentes. Mais un Balzac publié en 1993 demeure un Balzac classique, la publication plus récente risque simplement d'être en meilleur condition.
- Romans québécois : Les romans québécois sont également moins soumis à la question de date. Les Michel Tremblay disparaissent extrêmement vite, même s'ils datent de 1980. On remarque toutefois pour les romans québécois que les nouvelles séries sont très recherchées (David, Mathieu, Laberge, etc...)
- Essais/psychologie/biographies : Cette catégorie est plus difficile car elle attire moins de clients. Mais pour des lecteurs de sujets sérieux, les livres qui ont marqué la culture générale par une pensée lumineuse conservent leur attrait, même des décennies après leur publication. Albert Jacquard sera toujours populaire.
- Bandes dessinées : Ici, tout est bon. Nous n'avons d'ailleurs même pas le temps d'ajouter ces titres à l'inventaire, ils partent dès leur arrivée.
1984
Roman adultes
1984
George Orwell
Gallimard (Folio), 2002 - 438 p.
Note : 5/5
Quatrième de couverture : De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d’en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston… Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance. Seule comptait la Police de la Pensée.
J’ai mis longtemps avant d’arriver à lire 1984, mais je dois reconnaître que ça valait le coup. Ce livre est évidemment un chef-d’œuvre… un chef-d’œuvre de part son aspect visionnaire, mais aussi de par l’écriture, de par la narration, de par la fascination qu’il suscite. Une fois entré dans le bouquin, on reste scotché. On est révolté par ce qu’on lit, mais on ne peut en détacher les yeux. Ce qui est effrayant, c’est qu’au fur et à mesure qu’on avance dans la lecture, on accepte l’idée que toute révolution est impossible. Il n’y a aucune possibilité de rébellion ; il n’y a aucune issue.
Ce bouquin fait froid dans le dos. Il glace le sang, et ce n’est pas simplement dû à l’histoire en elle-même, c’est aussi et surtout dû à ce qu’il nous renvoie du monde dans lequel nous vivons. Alors évidemment, il parait improbable qu’un tel gouvernement, un jour, se mette en place. Mais qui sait…
Terrifiant. C’est réellement le mot qui reste après cette lecture.
→ Article complet sur Le Chemin des aiguilles.
George Orwell
Gallimard (Folio), 2002 - 438 p.
Note : 5/5
Quatrième de couverture : De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d’en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston… Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance. Seule comptait la Police de la Pensée.
J’ai mis longtemps avant d’arriver à lire 1984, mais je dois reconnaître que ça valait le coup. Ce livre est évidemment un chef-d’œuvre… un chef-d’œuvre de part son aspect visionnaire, mais aussi de par l’écriture, de par la narration, de par la fascination qu’il suscite. Une fois entré dans le bouquin, on reste scotché. On est révolté par ce qu’on lit, mais on ne peut en détacher les yeux. Ce qui est effrayant, c’est qu’au fur et à mesure qu’on avance dans la lecture, on accepte l’idée que toute révolution est impossible. Il n’y a aucune possibilité de rébellion ; il n’y a aucune issue.
Ce bouquin fait froid dans le dos. Il glace le sang, et ce n’est pas simplement dû à l’histoire en elle-même, c’est aussi et surtout dû à ce qu’il nous renvoie du monde dans lequel nous vivons. Alors évidemment, il parait improbable qu’un tel gouvernement, un jour, se mette en place. Mais qui sait…
Terrifiant. C’est réellement le mot qui reste après cette lecture.
→ Article complet sur Le Chemin des aiguilles.
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Fantasia chez les ploucs
Roman adultes - Roman noir
Fantasia chez les ploucs
Charles Williams
Gallimard (Folio policer), 2008 - 293 p.
Note : 5/5
Quatrième de couverture : La plus fantastique chasse à l'homme du siècle... confusion indescriptible... véritable ruée de volontaires... une prime de 500 dollars... recherchée par le FBI, la police de 23 États et autant de gangsters notoires, la ravissante et déjà célèbre Caroline TchouTchou se serait enfuie presque nue dans les marais... toute la région participe aux recherches...
Décidément, on ne s'ennuie pas à la campagne et, s'il y a des ploucs, ils gagnent à être connus... Finley le prédicateur azimuté... Gimerson qui pleure ses cochons... Le shérif qui devient fou... Et l'oncle Sagamore ! Celui-là, dans son genre, il confine au génie... Ce n'est peut-être pas pour rien si tout se trame sur ses terres... De quoi faire pleurer les z'honnêtes gens... Mais allez prouver quoi que ce soit...
Tout le charme du bouquin vient du fait qu'il est narré par Billy, un petit garçon de 7 ans. Il parle donc avec ses propres mots et sa vision des choses : naïve mais extrêmement attachante.
Sam Noonan (le papa de Billy), un bookmaker véreux, part se mettre au vert dans la ferme très reculée de son frère Sagamore. On est alors en pleine Prohibition, et il s'avère que l'oncle Sagamore, un fainéant à la répartie jubilatoire, fabrique de l'alcool de contrebande. Le shérif et ses adjoints ont un seul objectif : le coincer et le mettre enfin sous les verrous.
Mais voilà que débarque le docteur Severance accompagné de sa "nièce", Miss Harrington, jeune femme au corps splendide qui passe son temps en bikini tout riquiqui... Les "chasseurs de lapins" en smoking et armés de mitraillettes ne tardent pas à montrer le bout de leur nez...
C'est un roman vraiment jubilatoire qui tient évidemment à la ruse et aux combines de ses deux frères mais aussi et surtout à la narration. Le petit Billy ne fait que répéter naïvement ce qu'il voit et entend sans ne jamais rien comprendre à ce que bricolent réellement son père et son oncle. La lecture se fait donc en simultané aux premier et second degrés. C'est hilarant...
Un peu dans le même style, vous pouvez vous lancer dans 1275 âmes de Jim Thompson.
→ À lire d'urgence !
Charles Williams
Gallimard (Folio policer), 2008 - 293 p.
Note : 5/5
Quatrième de couverture : La plus fantastique chasse à l'homme du siècle... confusion indescriptible... véritable ruée de volontaires... une prime de 500 dollars... recherchée par le FBI, la police de 23 États et autant de gangsters notoires, la ravissante et déjà célèbre Caroline TchouTchou se serait enfuie presque nue dans les marais... toute la région participe aux recherches...
Décidément, on ne s'ennuie pas à la campagne et, s'il y a des ploucs, ils gagnent à être connus... Finley le prédicateur azimuté... Gimerson qui pleure ses cochons... Le shérif qui devient fou... Et l'oncle Sagamore ! Celui-là, dans son genre, il confine au génie... Ce n'est peut-être pas pour rien si tout se trame sur ses terres... De quoi faire pleurer les z'honnêtes gens... Mais allez prouver quoi que ce soit...
Tout le charme du bouquin vient du fait qu'il est narré par Billy, un petit garçon de 7 ans. Il parle donc avec ses propres mots et sa vision des choses : naïve mais extrêmement attachante.
Sam Noonan (le papa de Billy), un bookmaker véreux, part se mettre au vert dans la ferme très reculée de son frère Sagamore. On est alors en pleine Prohibition, et il s'avère que l'oncle Sagamore, un fainéant à la répartie jubilatoire, fabrique de l'alcool de contrebande. Le shérif et ses adjoints ont un seul objectif : le coincer et le mettre enfin sous les verrous.
Mais voilà que débarque le docteur Severance accompagné de sa "nièce", Miss Harrington, jeune femme au corps splendide qui passe son temps en bikini tout riquiqui... Les "chasseurs de lapins" en smoking et armés de mitraillettes ne tardent pas à montrer le bout de leur nez...
C'est un roman vraiment jubilatoire qui tient évidemment à la ruse et aux combines de ses deux frères mais aussi et surtout à la narration. Le petit Billy ne fait que répéter naïvement ce qu'il voit et entend sans ne jamais rien comprendre à ce que bricolent réellement son père et son oncle. La lecture se fait donc en simultané aux premier et second degrés. C'est hilarant...
Un peu dans le même style, vous pouvez vous lancer dans 1275 âmes de Jim Thompson.
→ À lire d'urgence !
Voici l'homme
Roman adultes
Voici l'homme
Michael Moorcock
L'atalante (La dentelle du cygne), 2001 - 185 p.
Note : 2/5
Quatrième de couverture : Il s'appelait Karl Glogauer. Il avait remonté le temps, du milieu du XXe siècle jusqu'en l'an 28, pour chercher le Christ et assister à sa crucifixion. Maintenant qu'il se trouvait sur la Terre promise, il venait de rencontrer Jean-Baptiste, le prophète, et déjà il lui parlait de celui qu'il désirait voir et dont l'image le hantait depuis toujours bien qu'il fût incroyant.
Mais Jean le Baptiste le regardait, un rien stupéfait. Comme si l'on avait à l'instant prononcé le nom de Jésus de Nazareth pour la première fois devant lui...
Je n'ai absolument pas aimé ce bouquin. Voilà qui est clair. Le récit alterne la vie misérable de Glogauer au XXe siècle et sa vie de messie en l'an 28. Sur le site Amazon, le bouquin est ainsi présenté :
Ça parait plutôt alléchant. Croyez-moi, cette présentation est la seule chose valable concernant ce bouquin. Je m'attendais à quelque chose de plus irrévérencieux, d'un brin loufoque et qui aurait généré un soupçon de réflexion. J'aurais aimé que le personnage de Jésus, crétin congénital, ainsi que le personnage de Marie, véritable nymphomane, soient un peu plus développés. Il n'en est question que l'espace de trois lignes...
Au lieu de ça, on a droit aux pleurnicheries incompréhensibles d'un type qu'on ne comprend pas et qu'on n'arrive pas à plaindre. Il n'y a absolument aucune identification à aucun des personnages, aucune empathie. Rien. Je ne sais pas ce qui fait qu'on apprécie ou non un livre, mais là, franchement, je n'y ai absolument rien trouvé.
→ Grosse grosse déception. M'en fout, je vais me rabattre sur "Les aventures miraculeuses de Pomponius Flatus" d'Eduardo Mendoza. Ce qui me fait d'ailleurs penser que je n'ai toujours pas fait d'article pour le chef d'œuvre "Sans nouvelles de Gurb"...
Michael Moorcock
L'atalante (La dentelle du cygne), 2001 - 185 p.
Note : 2/5
Quatrième de couverture : Il s'appelait Karl Glogauer. Il avait remonté le temps, du milieu du XXe siècle jusqu'en l'an 28, pour chercher le Christ et assister à sa crucifixion. Maintenant qu'il se trouvait sur la Terre promise, il venait de rencontrer Jean-Baptiste, le prophète, et déjà il lui parlait de celui qu'il désirait voir et dont l'image le hantait depuis toujours bien qu'il fût incroyant.
Mais Jean le Baptiste le regardait, un rien stupéfait. Comme si l'on avait à l'instant prononcé le nom de Jésus de Nazareth pour la première fois devant lui...
Je n'ai absolument pas aimé ce bouquin. Voilà qui est clair. Le récit alterne la vie misérable de Glogauer au XXe siècle et sa vie de messie en l'an 28. Sur le site Amazon, le bouquin est ainsi présenté :
Dans les romans de SF, les histoires religieuses ont souvent un petit côté plus ou moins gentiment blasphématoire. Michael Moorcock n'a donc pas hésité à imaginer, dans Voici l'Homme, que Jésus était en réalité un enfant inadapté à remplir sa mission divine...
Glogauer, un voyageur temporel fasciné par les écritures, se rend à Jérusalem pour assister à la passion du Christ. Il doit vite se rendre à l'évidence : nul n'a jamais entendu parler d'un nommé Jésus. Horrifié, Glogauer prend les choses en main, au point d'accepter d'être crucifié afin que les écritures s'accomplissent...
Habile, Moorcock laisse son lecteur se forger son opinion : le voyage temporel de Glogauer était-il prévu de toute éternité afin que les évangiles puissent exister ou a-t-il réalisé de son propre chef le dessein divin ? Quelques lecteurs crieront au scandale, d'autres y verront un hommage détourné au personnage de Jésus, le seul prophète à fasciner aussi bien croyants que non croyants. Voici l'Homme ne laissera personne indifférent.
Glogauer, un voyageur temporel fasciné par les écritures, se rend à Jérusalem pour assister à la passion du Christ. Il doit vite se rendre à l'évidence : nul n'a jamais entendu parler d'un nommé Jésus. Horrifié, Glogauer prend les choses en main, au point d'accepter d'être crucifié afin que les écritures s'accomplissent...
Habile, Moorcock laisse son lecteur se forger son opinion : le voyage temporel de Glogauer était-il prévu de toute éternité afin que les évangiles puissent exister ou a-t-il réalisé de son propre chef le dessein divin ? Quelques lecteurs crieront au scandale, d'autres y verront un hommage détourné au personnage de Jésus, le seul prophète à fasciner aussi bien croyants que non croyants. Voici l'Homme ne laissera personne indifférent.
Ça parait plutôt alléchant. Croyez-moi, cette présentation est la seule chose valable concernant ce bouquin. Je m'attendais à quelque chose de plus irrévérencieux, d'un brin loufoque et qui aurait généré un soupçon de réflexion. J'aurais aimé que le personnage de Jésus, crétin congénital, ainsi que le personnage de Marie, véritable nymphomane, soient un peu plus développés. Il n'en est question que l'espace de trois lignes...
Au lieu de ça, on a droit aux pleurnicheries incompréhensibles d'un type qu'on ne comprend pas et qu'on n'arrive pas à plaindre. Il n'y a absolument aucune identification à aucun des personnages, aucune empathie. Rien. Je ne sais pas ce qui fait qu'on apprécie ou non un livre, mais là, franchement, je n'y ai absolument rien trouvé.
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