Naya Tome 1, La colonie d'Astrelof

Livre paru en 2011 aux Editions Persée, 282 pages. Lu dans le cadre d'un partenariat avec le forum Accros & Mordus de Lecture. La colonie d'Astrelof est le premier tome de la saga Naya.



Quatrième de Couverture
Pour les grandes vacances, les parents de Naya décident de l'envoyer en colonie de vacances. Là, elle se lie d'amitié avec une jeune fille drôle et dynamique, Stessie, puis avec Lucas, le rebelle courageux. Ensemble, ils essayent de percer les secrets de l'équipe d'animation qui se comporte bizarrement. La colonie regorge de mystères et le trio, en cherchant à les élcaircir, découvre un livre étrange : il révèle l'existence d'un monde inconnu, rempli de magie et de créatures extraordinaires.

L'arrivée d'un rêve diabolique déclenche de véritables hostilités. Unis par le lien invisible d'une origine commune, les adolescents doivent livrer un combat où l'esprit d'équipe est synonyme de survie.


Mon avis
Naya est une jeune fille comme les autres : des amis, des parents aimants et des grandes vacances qui s'annoncent bien remplies. Seulement, son père décide de l'envoyer dans une colonie dans les Alpes durant 28 jours au lieu de la colonie dans les Pyrénées prévue et durant deux semaines seulement... Elle ne cache pas son agacement mais n'a pas tellement le choix. Elle promet à ses amis de leur écrire et embarque à bord du bus qui la mène tout droit à Astrelof... Cette colonie n'est pas comme les autres, elle le sent et, aidée de ses deux nouveaux amis Stessie et Lucas, elle va mener l'enquête mais les réponses qu'elle va obtenir pourrait bien bouleverser complètement sa vie et ses vacances hors normes...

Ce tome est le tout premier d'une série nommée Naya : on sait donc dès le départ que c'est elle, notre héroïne du début à la fin. La couverture du livre est très belle, l'écriture choisie, l'image, tout colle parfaitement à l'histoire.

Ce livre a fait naître chez moi un avis complètement mitigé. J'aime beaucoup l'histoire principale, l'idée de base mais j'ai peiné dans ma lecture, du début à la fin.

La trame est franchement bonne même si ça n'est pas forcément novateur : un autre monde, des jeunes exceptionnels, des oppresseurs... C'est du déjà vu mais ce n'est franchement pas un problème puisque Natacha Catel nous rajoute une pointe d'originalité à son histoire avec ses créatures et tous les personnages entourant les adolescents de la colonie. J'ai trouvé cependant les choses trop faciles... Les trois personnages principaux comprennent trop vite les choses, ils trouvent facilement leurs réponses et réussissent sans difficulté à berner les "monos" : cette colonie, elle se prépare sûrement depuis plus de dix ans alors la fan de difficultés que je suis n'a pas trouvé son compte dans les épreuves imposées par l'auteur aux protagonistes. Les pouvoirs donnés aux personnages sont aussi extrêmement puissants : je me dis que c'est un moyen de les aider à triompher mais sur le coup, j'ai été pas mal surprise. Là où j'ai eu le plus de mal à réellement essayer de trouver l'histoire plausible, c'est dans l'assimilation de la "vérité" par les adolescents : je me demande comment, en quelques jours seulement, les trois personnages réussissent à intégrer qu'ils ont été adoptés, l'accepter sans problèmes, croire en un autre monde, accepter de croire Léandrane alors qu'elle aussi pourrait très bien leur vouloir du mal après tout dans cette colonie hostile, et surtout décider de se battre pour la liberté d'un pays qu'ils ne connaissent pas. C'est tout ça qui me laisse réellement perplexe sachant qu'ils n'ont que seize ans et que leurs connaissances de base leur viennent d'un livre dont ils ne lisent qu'un passage... A mon avis, ça manque de réalisme : l'auteur aurait du prendre son temps sur ces assimilations, quitte à laisser de côté une bonne part de l'intrigue parce qu'un personnage ne doit jamais, selon moi, être simplifié. Stessie, Lucas et Naya se posent des questions très vite, ont un caractère qui fait que le comportement des moniteurs les poussent à creuser mais ils se contentent sans problème d'une histoire abracadabrante sans trop de scepticisme ? C'est là que ça donne un mélange incohérent.
L'enchainement des chapitres m'a tout de même donné envie de continuer ma lecture, je voulais savoir ce qu'il se passait, ce qu'il allait arriver aux personnages. Je regrette seulement que Naya ne soit pas plus développée que ça : l'auteur insiste sur le poids des responsabilités, sur ses craintes vis à vis de son rôle de leader mais c'est tout. On ne sait rien d'autre d'elle alors que Lucas et Stessie, qui ne sont pas censés être aussi importants, ont droit à un portrait d'adolescents "réels" : le côté drôle de Stessie, le côté fonceur de Lucas... Naya gagne sûrement à être plus connue que ça.

Mon vrai problème avec ce livre a été l'écriture. J'ai eu du mal à me plonger dans l'intrigue à cause du style : l'auteur n'a, selon moi, pas développé les points qui méritaient de l'être et s'est concentrée sur des détails sans importance. Peut-être que j'ai eu cette impression parce que je n'ai pas en main toutes les clés pour tout comprendre mais ça a beaucoup influencé sur mon avis. Les réactions des personnages ne sont pas "vivantes", elles sonnent faux. Seules les réactions de Stessie semblent fluides, peut-être parce que c'est le personnage le plus spontané de l'histoire. Il y a aussi pas mal d'incohérences qui sautent aux yeux : la course d'orientation avec un passage où les indices et les balises de correspondent plus, le moment où Naya fait le compte des personnes qu'elle doit encore toucher (ils sont quarante adolescents mais elle semble faire le compte des quarante sans inclure Stessie, Lucas, Kétie et elle-même), le nombre de jour séparant la soirée (samedi soir) et la discussion sur les personnes convaincus (mardi alors qu'ils se voient tous les jours et que cette histoire est censée être au centre de leurs préoccupations)... Je n'ai pu m'empêcher de me poser toutes ces questions au cours de ma lecture et c'était vraiment déroutant.
Je pense que le véritable problème de tous ces détails vient d'un éparpillement : Natacha Catel a essayé de donner toutes les informations importantes mais elle n'a pas su les organiser et les déposer au bon moment dans son récit et ça se ressent, comme le moment où, d'un coup, elle explique que Naya a déjà parlé de sa vision nocturne à ses amis et qu'ils ont très bien compris la chose... C'est le genre de scène qui s'écrit et non qui se résume sachant que Naya reste le guide, le personnage qui s'est retrouvé à avoir des aptitudes avant de réellement recevoir ses pouvoirs : c'est le genre de maladresse qui porte préjudice à l'ouvrage.

Mon avis mitigé vient donc du fait que l'histoire m'a plu alors que l’écriture et l'organisation du récits n'ont pas su me séduire. Cette saga a du potentiel, l'auteur aussi mais il faut vraiment que les autres tomes ne laissent rien au hasard et que les points négatifs soient travaillés pour être transformés en points positifs. Il faut que les informations soient données au bon moment, qu'elles soient utiles au récit. Je pense poursuivre cette saga parce que j'ai réellement aimé l'intrigue, l'idée de base et je suis confiante pour la suite : le premier tome reste toujours le plus délicat car il faut donner pleins d'outils au lecteur pour qu'il comprenne. La suite donnera sûrement l'occasion à l'auteur de bien développé son récit et ses personnages.

Je remercie les Editions Persée et le forum A&M de m'avoir donné l'occasion de lire ce livre.

Un potentiel à exploiter.

The Starter WIP: Or Why False Starts Are Often the Right Move

It’s always an awesome feeling to start a new book. When that idea wakes you up at 4 a.m. and, forget sleep, you’ve just got to jot it down before you forget. When you take to the computer, open up a blank Word document and. Go. To. Town.

 And then… and then… 2,000-words in, 3,000, 4,000… nothing. It all seems wrong, and flat, and cheesy and stale. That revolutionary idea you thought no one had ever seen before sounds tired and rote and generic and positively random.

 So you put it away for a day, or two, or a week, or two, and pick it back up and see what happens. Sometimes it’s gold. Sometimes it becomes what I call a “Starter WIP.”

 I have a lot of Starter WIPs piled up. I’d say in drawers, because that’s where I used to store my rough drafts, but nowadays they’re in dusty file folders, or unused memory sticks or on half-forgotten discs.

 Some I’ll read six months from now and think, “Man, that’s actually pretty cool.” Others I’ll read six weeks from now and think, “Rusty, seriously, what were you thinking?”

 But the best thing about these works in progress – and why I call them “Starter WIPs” – is that about four or five or six thousand words in, I’ll generally get THE idea.

 THE idea that sticks. THE idea that works. THE idea that becomes my next completed, fine-tuned, detailed, evolved and, hopefully, published book.

 That’s what happened to me recently. I got all excited about this one idea, wrote about 6,000-words of it and after awhile it all just started sounding so familiar. The chubby geek. The witchy BFF. The homeroom. The cafeteria. The love triangle.

 Not that I don’t enjoy writing those things, and or think they don’t add to the whole high school experience, but I’ve read so much YA by now. Enough to know that just because it’s YA doesn’t mean you have to have lockers slamming every five minutes, or the obligatory cafeteria/gym class/student parking lot scene.

 But there I was, just kind of slogging away when I started writing this one character, and she really struck me as somebody… interesting. Worth getting to know better. She was just a bit player in my Starter WIP, but then became the heroine of my next project.

 And that’s the thing, when you’ve got a Starter WIP, it generally leads to the next project; and that one’s usually a keeper. So, not much else to add to that. I just hope it’s kind of reassuring to hear that all is not lost just because you start up something and then abandon it after putting a week or two’s worth of week into it.

 And like I said, sometimes a few months or even years later, your Starter WIP becomes something you pick up again, enjoy writing and finish with pride. That’s what happened with Panty Raid At Zombie High. I started it, felt a little “funny” writing from a male POV when most of my other main characters were female, put it away for a few months, came back to it, really kind of enjoyed what I’d written and, boom, finished it a few months later.

 That’s why I like to call them Starter WIPs; even though you’re not actively working on them, they’re still lurking around somewhere; still “in progress.” And that’s a pretty comforting thought…

Yours in YA,

Rusty

Le Blog du Moment : Aux pages qui défilent


A chaque fois que je retrouve du temps pour flâner au coeur de la blogosphères, j'aime faire de nouvelles découvertes, j'aime trouver la petite pépite au milieu de la rivière. Récemment, j'en ai trouvé une, un blog qui promet de jolies choses. Il s'agit du blog Aux pages qui défilent de noisette2011, une dévoreuse de livres, littéralement : il suffit de regarder l'allure à laquelle elle lit pour le comprendre... Je suis tombée sur cette perle rare grâce à A&M, noisette2011 étant une des membres qui se fait une vraie place au sein de notre communauté. C'est une blogueuse à suivre, elle a beaucoup à partager !

Enjoy it !

Les Soupirs de Londres tome 3 : Marquise des Ténèbres

Marquise des Ténèbres est le troisième tome de la saga Les soupirs de Londres publiée aux Editions du petit caveau. Je n'ai pas lu les deux premiers tomes et ai reçu ce livre via un partenariat sur le forum Le sanctuaire de la lecture des A&M ♥. Merci aux Editions du petit caveau pour cette découverte. C'est un tome de 270 pages publié en 2012.



Quatrième de Couverture
Quand les cadavres se relèvent d entre les morts, Stella, la vampire hongroise exilée à Londres, se doit de mener l enquête. Elle est loin d imaginer que derrière cette histoire de meurtre et de sorcellerie, c est tout un passé qui va resurgir. En parcourant les souterrains de l effroyable Tour de Londres, entre jeux de pouvoir, séductions et manipulations, la belle immortelle aura fort à faire pour découvrir les liens tragiques qui nouent les vampires de la capitale... Le troisième tome des Soupirs de Londres ouvre une fenêtre sur le passé des vampires londoniens. Des murmures de l Écosse aux ombres de la Tour de Londres, la roue de la destinée tourne inexorablement pour ces immortels torturés et puissants...


Mon avis
N'ayant pas lu les deux premiers tomes, ma première appréhension était de ne pas réussir à m'imprégner de l'histoire mais au final... Cela a été tout le contraire !

Les Soupirs de Londres est une saga qui suit les aventures de Stella, vampire de l'Est exilée à Londres par l'Ordre du Psyché, sorte de gouvernement suprême chez les buveurs de sang. Dans ce tome, Stella se retrouve face à une nouvelle enquête qu'elle doit mener pour le compte du Prince de Londres, Rodrigue, qui rend la jeune femme toujours plus nerveuse. D'étranges meurtres sont perpétrées au sein de Londres et ce par un vampire, la présence de traces de crocs ne peut laisser planer le doute. Seulement, une puissante magie entoure les cadavres qui n'ont pas fini de révéler leurs secrets... Aidée de Corwin, de Drake qui l'insupporte toujours au plus haut point et d'autres alliés, Stella va mener l'enquête. Seulement, elle n'en ressortira pas indemne et va devoir se confronter à une réalité des plus déplaisantes...

J'ai accroché à l'histoire dès les premiers chapitres pour plusieurs raisons. Premièrement, la plume d'Ambre Dubois : j'ai découvert l'auteur via cet ouvrage et je ne le regrette pas. Elle possède un style qui fait qu'on ne peut que se laisser séduire par ses mots. Elle ne s'encombre pas de superflu, elle choisit avec talent la phrase qui tient en haleine ou celle qui fait qu'on en veut plus, toujours plus. Ensuite, elle distille vraiment les relations entre ses personnages et ça m'a permis de prendre la machine en route : il me manquait des informations sur les personnages mais rien qui ne puisse m'empêcher de comprendre l'intrigue et ça, c'était juste génial. Cet égrenage des liens, des sentiments, du passé des personnages est aussi un de ses atouts : on est entourés de mystères, autant par l'enquête que par les personnages eux-mêmes.

D'ailleurs, les personnages sont fascinants. Stella est notre narratrice et on découvre avec elle son entourage. Corwin se révèle, il prend des initiatives et est un soutien nécessaire à notre héroïne. Le Prince, lui, reste énigmatique et ce jusqu'au bout. On apprend très peu de choses à son sujet et encore, on ne sait même pas si on peut se fier à toutes ces informations : c'est encore un coup de maître qui va me pousser à continuer la saga. Drake est le personnage qui m'a le plus fascinée : il se dévoile peu à peu mais sans rien offrir de dangereux pour lui, sans perdre la face. Il laisse Stella pénétrer dans un pan de son histoire pour gagner sa confiance. Il a des tas de choses à cacher, il anticipe chacun de ses coups et semble même anticiper ceux de ses adversaires. De plus, sa relation avec Stella est juste addictive : je retenais mon souffle en lisant les passages où il la frôle, où il joue avec elle, où il la pousse à bout... Elle est suffisamment forte pour résister et ça fait tout l'intérêt de leur lien (même si je dois avouer avoir eu envie dès leurs premières scènes voir Stella succomber puis regretter). Enfin, la Marquise est un personnage intriguant que j'ai envie de revoir, de connaître, de comprendre...

L'enquête en elle-même est haletante, elle surprend par moment et nous laisse sur un goût d'inachevé torturant : on sait que les conséquences vont arriver dans le prochain tome et attendre va être long. Le seul bémol de l'histoire reste pour moi la façon dont Stella parvient à se débarrasser du tueur... J'ai trouvé ça un peu facile et je me suis dit "Oh, déjà ?" mais en même temps, c'était soit ça, soit elle y passait et ça aurait été dommage que ses aventures ne s'arrêtent là.

Au final, un très bon ouvrage qui se laisse lire, s'apprécie et peut se passer des tomes précédents. Enfin, on peut s'en passer avant de terminer ce tome car une fois le livre refermé, j'ai décrété que j'allais lire cette saga ! Quelques petites fautes repérées dans le livre mais rien de bien perturbant pour ma lecture...

Merci au forum et aux éditions du petit caveau pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir un auteur et une saga dont je suis déjà folle... Je ne le conseille pas à un public trop jeune mais il plaira à tous les fans du genre et aux nostalgiques des vampires qui sont réellement maudits : là, au moins, être vampire ne signifie pas avoir la belle vie...

Puis pour le plaisir de faire de petites hypothèses : j'espère que Stella va succomber à Drake, ça la détendra et ça nous donnera un bon chapitre épique *.*

Merci à A&M, aux Editions du petit caveau ainsi qu'à Anne Dubois pour son talent !

Les lectures des otages - 2011


Mon résumé
Dans un pays éloigné du Japon, sept touristes japonais accompagnés de leur guide sont pris en otages par des rebelles et finissent par mourir lors d'un assaut de tentative de libération. D'eux, il ne reste que quelques extraits à peine audibles sur la bande magnétique des écoutes qui ont pu être enregistrées à l'aide d'un micro espion placé dans un kit de secours échappé à la

Managing Your Muse: 4 Tips for Being Creative (Even When You Don’t Feel Like It)

Recently an writer friend asked me about my daily word count. When I said, “I don’t really have one,” I think he was kind of disappointed. What I should have said is that “I don’t necessarily have a daily word count, but I *do* have a daily writing goal.”

I’m not saying one is more important than the other. In fact, when I’m starting a new book, my daily writing goal is, typically, also a “word count” goal. But other days, it could be anything from spit-balling titles for a new series – hey, that’s a writing goal! – to starting a new story to finishing a blog post (ahem).

If I’m writing something like a short story, say, my daily writing goal would probably be to finish the story. The next day, my goal might be to take a 2,500-word rough draft and weave in another few thousand words until it hits 4,000- or 5,000-words.

If I’ve just gotten edits back from a publisher, my daily writing goal might be to accept or reject the small, grammatical or spelling/type changes, then move on and address the “big ticket items.” That might be a day, or two days’, or a week’s worth of writing goals, depending.

I hear people talk a lot about their muse; waiting for their muse, looking for their muse, listening to their muse.

I’ve never had one. I don’t sit around and wait for inspiration to strike because I don’t have that much time! I have a full-time freelance writing career to keep afloat, a wife who would like to see me occasionally and, you know, it’s nice to actually LEAVE THE HOUSE sometimes.

So since I can’t wait for my muse, I have to kind of manage her, or him, or it. Here’s how I do it:

 
Set realistic goals: If your muse is MIA, don’t sit around staring at a blank page until he/she/it comes back. Do something, do anything, writing related. If you know you’re not in the right frame of mind to hit a page count or word count goal, have a daily writing goal instead: brainstorm a title, outline a new project, read an interesting or compelling new YA title to see how they handled a certain twist or turn. Fill your brain or empty it out. Just set some type of writing, reading or researching goal and work hard to meet it. If you do, great. If not, at least you got worked up over trying. Some days, that’s enough!


Sometimes, less IS more: Back in the day, I would start a book on Monday and try to finish it by that Sunday. I wouldn’t write in micro-bursts. I would write until I burst! That’s great when you’re inspired, but lots of times I was just writing to finish the damn thing, and that’s not always the beeline to creativity. Now, when I write a full-length YA novel, I’ll try to write a minimum of 1,000-words a day. Oftentimes I’ll write a little more than that, then stop myself so that I’ll attack the next scene/chapter fresh the next day. It can be hard to do for a workaholic like me, but in the end I think it’s better for the book.


Timing is everything: I know myself and I know that, if I just sit down and start a story, I’m generally going to finish it. If I don’t, it’s because it just wasn’t the right story at the right time. Either way, it’s win/win because if I’m just not feeling it after a few days, at least I won’t waste a few months by finishing it just to finish it. And if I do keep going and find my groove, then I’m so happy I did!


Always move forward: A word, an inch, a title, a concept, a note on a wet cocktail napkin, a movie stub, an inspiration, a chapter or “the end.” These are all steps in the right direction: forward. Just. Keep. Moving. Forward. The best way to find inspiration is to go looking for it. Usually, it’s in front of you – not behind you.


I’m no expert on creativity, but I am an expert on how I create. I know that I’m not the kind of writer who springs out of bed at 3 AM, suddenly inspired, and sits hunched over the laptop in his underwear denying food and drink until his “masterpiece” is done. That type of “muse whispering” just doesn’t work for me.

But, I do know that I must do something writing related EVERY day to ultimately reach my professional and personal goals. That does work for me. I hope whatever small guidance I’ve offered in these few tips works for you – and your writing goals – as well.

Yours in YA,

Rusty

Exit Ghost


Exit le fantôme, Philippe Roth

Nathan Zuckerman vit en ermite depuis plus de onze ans, à plus de deux-cents kilomètres de New-York. Mais vient toujours un jour où l’ermitage doit voir partir son locataire, pour un temps plus ou moins long. Dans le cas de Zuckerman, ce n’est rien moins que sa vessie qui fait office de déclencheur ; parce qu’elle se déclenche trop souvent, justement. Agé de plus de soixante-dix ans, notre monsieur souffre d’incontinence, en plus d’une impuissance liée à un ancien cancer de la prostate. Pas de chance…
Pourtant, après une vie où rien ne se passait, où tout était réglé, c’est la chance, ou plutôt le hasard, auxquels Zuckerman cède la place. En deux jours à New-York, il se retrouve plus de fois confronté aux hasards de la vie qu’au cours des onze dernières années. On aurait pu croire que le monsieur, cet écrivain double de l’auteur, se serait terré bien à l’abri dans sa chambre d’hôtel, sans bouger, avec ses vieux livres, en attendant que la tempête passe. Mais contre toute attente, c’est l’inverse qui se produit.
Notre homme, parfois victime d’un alzheimer naissant qui lui embrouille l’esprit, répond présent à toutes ces sollicitations du destin. New-York ça bouge ; alors il joue le jeu, et entre dans la ronde un peu diabolique de toutes les tentations de la grande ville.
La première des opportunités n’est pas des moindres : une annonce pour échange de maisons avec un couple de new-yorkais. La trentaine, lui bon parti et aimant, elle riche et séductrice. En plus de l’aventure du déménagement (qui aurait pu suffire à notre homme vu son âge, mais ne faisons pas dans l’humour noir), c’est l’aventure de la passion qui repointe le bout de son nez après toutes ces années d'hibernation. Jamie fascine Nathan, et il ne cesse d’imaginer des scénarii en forme de dialogue entre elle, la jeune femme désirable, et lui, l’homme terni et diminué par l’âge. Une quinzaine d’années plutôt, alors qu’ils se rencontraient pour la première fois, lui grand écrivain, elle étudiante à la plume attentive, il semblait lui avoir plu. Mais maintenant, les années ayant laissé leurs traces, la fascination n’est plus vraiment de la partie, et encore moins l’attirance…
Bref, il tente de séduire une jeune femme bien plus jeune, alors que tout autour de lui lui montre qu’il n’est plus vraiment à la hauteur du rôle. La porte de sortie et son panneau Exit semblent clignoter quelque part… 

Richard Kilman est l’un de ceux qui, du haut de leur jeunesse musclée, lui rappellent qu’il n’est plus l’homme vaillant et plein d’espoir qu’il était. Ce Richard tueur d’homme (mais Zuckerman n’est-il pas déjà en passe de devenir un fantôme ?) cherche à réaliser la biographie de Lonov, un écrivain oublié qui aurait emporté avec lui un lourd secret, un secret à la mesure d’un Daniel Hawthorne (je ne spoilerai pas, même si ça n’a pas grande incidence sur le cours de l’histoire :p). Zuckerman, à juste titre, estime que ce serait tuer une seconde fois cet homme, dont la renommée littéraire, déjà bien mince, serait alors réduite à néant. Il s’oppose donc à Kilman, lequel, en plus de potentiellement devenir un biographe assassin, est également l’amant de Jamie, statut tant convoité par Zuckerman…
Au fil des rencontres et des opportunités, pendant une semaine plus riche en rebondissements que ses onze dernières années d’existence, on l’a dit, Zuckerman va peu à peu se rendre compte qu’il n’a plus tellement sa place dans le monde, mais aussi que la littérature et sa part de fiction se font peu à peu dévorées par le jeu de la vérité (où est l’autre moi proustien pour un homme comme Kilman ?), et que le monde va à vau-l’eau (il arrive à New-York en plein milieu des élections de 2004 qui voient la victoire de Bush). Tout semble bien flou et prêt à disparaître, comme ce fantôme, ce double de Roth, Zuckerman, qui signe semble-t-il avec ce roman la fin de sa carrière.
Le titre me fait d'ailleurs penser à une mise à pied, le créateur reprenant le dessus sur sa création, dans un dernier sursaut d’espoir, peut-être celui qui tout cela n’est bien été que de la fiction…

Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)

Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...