Ce cher Dexter

Polar
Ce cher Dexter

Jeff Lindsay
Points thriller, 2006 - 308 p.

Note : 4/5

Quatrième de couverture : Il est lui-même serial-killer quand il ne s'emploie pas à les traquer. Lui, c'est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps... Un jour, il est appelé sur les lieux d'un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui...? Impossible...


Dexter Morgan, expert des tâches de sang pour le service médico-légal de Miami est l'exemple parfait du gendre idéal : bel homme, charmant, bien intégré dans la société... sauf qu'il est aussi un impitoyable serial-killer. Oui mais voilà, ce n'est pas un serial-killer ordinaire : certains de ses "confrères" ne s'attaquent qu'aux blondes, d'autres qu'aux enfants, Dexter, lui, ne tue que les serial-killers qui ont échappé à la justice... un serial-killer de serial-killers, en somme.

Dexter Morgan tue donc les serial-killers restés impunis, mais il n'est pas un justicier. Il est un meurtrier de sang froid à qui son père adoptif, un flic, a imposé une éthique : puisqu'il ne peut pas s'empêcher de tuer, et puisqu'il sait qu'il tuera quoi qu'il arrive, autant tuer ceux qui en ont "besoin". La question de l'innocence est fondamentale pour lui, il doit être certain de la culpabilité de sa victime pour pouvoir assouvir pleinement ses plus bas instincts. Alors il tue ; il tue parce qu'il ne peut pas s'en empêcher, parce que c'est un besoin vital ; il tue parce qu'il cohabite avec une voix intérieure, "Le Passager Noir", qui lui ordonne de passer à l'acte.

Je me sentais beaucoup mieux. Comme toujours, après. Tuer me fait le plus grand bien.

Tout se passe donc pour le mieux jusqu'au jour où il est confronté à une série de meurtres de prostituées, "œuvre" devant laquelle il va tomber en admiration tant le travail est "admirable"...

Le roman est rédigé à la première personne. On suit Dexter pas à pas, et on découvre un homme qui se dit dépourvue de toute humanité, qui se déclare incapable de ressentir le moindre sentiment. C'est un roman farci d'humour noir et grinçant, ce n'est certainement pas de la très grande littérature, on passe un très bon moment. Vivement la suite...

Article précédemment publié sur Le Chemin des aiguilles.

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