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La vie, apr�s d'Antoine Leiris




Date de parution : novembre 2019 chez Robert Laffont
Nombre de pages : 180 

Antoine Leiris est l'auteur de "Vous n'aurez pas ma haine" dans lequel il relatait les jours qui ont suivi le d�c�s de sa femme H�l�ne dans l'attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015.  Quatre ans apr�s ce jour o� sa vie et celle de son fils Melvil, �g� de 17 mois � l'�poque, a bascul�, Antoine Leiris revient nous donner de leurs nouvelles.


" J�ai attendu de nous savoir solides pour reprendre la plume. 
J�ai alors tent� de consigner les mues, 
cette �cume du changement, 
depuis la perte de tous les rep�res
 jusqu�� cet instant o� le ciel se d�gage, presque d�un coup. 
C�est l� que vient la vie, apr�s. "

Il retrace les diff�rentes �tapes de leur deuil, le tri des affaires personnelles d'H�l�ne dans des bo�tes entrepos�es dans la cave jusqu'� ce qu'il se sente capable de les jeter, la routine qu'il instaure pour r�ussir � g�rer le quotidien, travailler, s'occuper de Melvin et tenir la maison, sa  peur du vide, son angoisse de se sentir incomp�tent � �tre p�re, son obsession � �tre un p�re parfait. Cette routine �tait un cadre qui le maintenait debout. "Ajouter des habitudes � nos habitudes".

Il ne cache pas les moments o� il a �t� pr�t � tout abandonner, ses doutes, les conflits avec son petit gar�on et explique le besoin qu'il a eu de retrouver les lieux de son enfance qui ont compt� pour lui, ses souvenirs d'enfance et ses blessures d'enfance. 

Clairement sur la voie de l'apaisement, Antoine Leiris nous offre un texte assez lumineux, empreint d'une certaine douceur, m�me si on ressente bien sa col�re rentr�e. Son amour pour son fils avec lequel il vit une relation fusionnelle, son amour pour H�l�ne �clatent � chaque page, la fa�on dont il entretient le souvenir d'H�l�ne aupr�s de leur fils est magnifique. Le chapitre dans lequel il raconte la soir�e o� il assiste � la pi�ce de th��tre tir�e de "Vous n'aurez pas ma haine" est tr�s fort, assister au spectacle de sa vie sur sc�ne a �t� une exp�rience particuli�rement troublante pour lui. J'ai aim� retrouver la tr�s belle �criture d'Antoine Leiris mais ce deuxi�me texte ne m'a pas touch�e autant que le bouleversant "Vous n'aurez pas ma haine". J'esp�re qu'il parviendra un jour � �crire sur autre chose que sur son drame personnel car sa plume est vraiment tr�s belle. 


Citations
" J'�tais comme ces gamins qui coupent les pattes des insectes pour voir s'ils marchent encore. J'avais tant de col�re."

" Remplacer la col�re par l'amour. Se souvenir enfin, s'y autoriser."

" L'amour d'apr�s, c'est un amour de fant�mes. Accepter que cet amour-l� appartienne � son fant�me, mais qu'un autre puisse na�tre, diff�rent."


L'auteur


Ancien journaliste, Antoine Leiris est l'auteur de Vous n'aurez pas ma haine chez Fayard en 2016.(Sources  : �diteur)







Lu de cet auteur




pour acc�der � ma chronique, cliquer ici


Kaleb, tome 2 de Myra Eljundir

Informations : 
Auteur : Myra Eljundir
Saga : Kaleb
Editions : Robert Laffont - R
319 pages
17,50€

Quatrième de couverture : 
Magnétique et sensuelle, Abigail est l'arme la plus redoutable du réseau SENTINEL.
La jeune succube se nourrit de votre énergie vitale et vous consume dans l'extase.
Inutile de lutter : l'attraction qu'elle suscite est irrésistible.
Même si faire l'amour avec elle, c'est s'unir à la mort.

Kaleb Helgusson est plus dangereux encore, car il porte désormais l'empreinte du Mal.

Quand leurs routes se croisent, Abigail a beau le repousser, l'empathe l'attire comme un aimant.
Au terme d'un affrontement passionnel sans merci, ils découvriront avec effroi ce que la combinaison de leurs dons peut accomplir.
Mais seront-ils capables de maîtriser leurs désirs les plus sombres ?

Mon Avis :
Le premier tome m'avait laissée perplexe, ne sachant pas trop si je devais l'adorer ou le détester ... j'attendais un peu plus de ce deuxième tome dont j'attendais un côté méchant plus appuyé. Mais voilà, je n'ai pas adhéré non plus.

Dans le premier tome, je reprochais à l'auteur de faire un gentil méchant. Certes Kaleb est vraiment méchant, mais tout tombait comme un soufflé quand il était pris de remords s'en voulant de tout ce qu'il avait créé et ce deuxième tome récidive avec ce détail qui commence à faire tâche. Kaleb est forcé de fuir tout en essayent de comprendre ses origines. Les découvertes feront froid dans le dos et seront teintées de tristesse pour certaines mais elles seront toutes plus intéressantes les unes que les autres. D'autant que la mythologie du volcan me rend accro, c'est probablement ce qui m'intéresse le plus dans cette saga : un mythe, une légende qui va faire tout basculer et vous transporter aux confins de la cruauté manipulatrice ! 
Au travers de la quête d'identité de Kaleb, l'auteur nous transporte dans des lieux insoupçonnés avec les rencontres toutes aussi improbables. Des rencontres qui vont changer la face de l'histoire de Kaleb. A commencer par Abigaïl qui se révèle dans ce tome-ci comme nulle autre pareille. Une vraie jeune femme pleine de sensualité assumée. On se rendra compte qu'elle n'est pas ce qu'on pense et qu'elle est inépuisable de ressources, ajoutant au récit un peu plus de piquant et de mordant. C'est elle qui m'a fait oublier certaines choses qui ne m'ont pas plu au début et ça met la lumière sur pas mal de choses ... des choses qui feront probablement du dernier tome, un tome explosif (enfin je l'espère). La fin m'a précipitée en état de détresse et de plaisir à l'état le plus pur. Myra Eljundir use et abuse de nos nerfs pour rendre les choses encore plus mauvaises et addictives. L'habit ne fais pas le moine, le méchant n'est pas toujours aussi clair qu'on voudrait bien le faire croire. Non, il ne suffit pas de pointer une personne sur des centaines de pages pour nous faire croire que c'est le méchant par excellence et ça l'auteur l'a bien compris. 

Dans le premier tome Kaleb me tapait sur les nerfs, parce qu'il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait. Ici il m'a encore plus agacée. Je fais le méchant, mais après je pleurniche. Bon sang, qu'il soit méchant une bonne fois pour toute, qu'il aime ça. Qu'il ne fasse pas semblant devant les gens ! Parce que faire semblant à moitié, m'a donné l'impression que Kaleb est un lâche. Il fait une connerie et derrière il assume pas. Si facile de réagir comme ça, or il se trouve que je n'aime pas la voie de la facilité ...
Abigaïl, c'est presque une histoire d'amour avec elle. C'est elle que j'aime le plus. Elle fait ce qu'elle doit faire sans avoir trop de remords derrière. Certes, elle a des doutes, elle est humaine avant tout mais la force humaine c'est elle. Si je devais désigner un personnage dans la trilogie c'est elle avec le Colonel. Deux personnages assumés et retords à souhait ... Avec eux la suite promet bien des choses, je vous le dis.

C'est donc encore un avis en demi-teinte. Je ne peux pas dire si j'ai adoré ou si le livre m'a agacée et c'est toujours pour la même raison : Kaleb le mou. Une plume efficace, mais qui niveau personnages me laisse perplexe, même si j'en doute pas que ce soit justifié.
Myra, je ne vous remercie pas de jouer avec mes nerfs déjà mis à rude épreuve ces derniers temps. D'ailleurs, dévoilez-vous, je brûle de savoir si vous êtes. J'en appelle donc à vous, sauvez-moi la vie, dites moi qui vous êtes. Je vous en serai reconnaissante avec les meilleures pralines belges (venez me le souffler à l'oreille).

Belle époque d'Elizabeth Ross

Date de parution : 14/11/13
Éditeur : Robert Laffont
Collection : R
ISBN : 978-2-221-13915-8
Nb. de pages : 418 pages
Prix: 17, 90€

Note: 5/5 Une belle surprise!

Quatrième de couverture:

Paris, 1889. Maude Pichon s'enfuit à 16 ans de sa Bretagne natale pour échapper à un mariage forcé et découvre Paris, ville-lumière en ébullition à la veille de l'Exposition universelle. Hélas, ses illusions romantiques s'y évanouissent aussi vite que ses maigres économies. Elle est désespérément à la recherche d'un emploi quand elle tombe sur une petite annonce inhabituelle. L'agence Durandeau propose en effet à ses clients un service unique en son genre : le faire-valoir.
Etranglée par la misère, Maude postule...
  
 
Un très beau roman!
 
Maude Pichon fuit sa Bretagne natale pour échapper à un mariage arrangé. Elle arrive à Paris, emplie d'espoirs, elle espère changer de vie. Seulement la vie est chère à la capitale et Maude doit trouver un emploi au plus vite, ses maigres économies ne suffisant pas.
Elle tombe sur une annonce des plus surprenantes:
"On demande des jeunes femmes pour faire un ouvrage facile.
Bienséance respectée. (...)"
Maude tente sa chance et arrive dans une agence de... repoussoirs. Comprenez "faire valoir" pour les jeunes filles de bonnes familles, de la haute société. En gros, plus vous êtes moche, plus vous avez vos chances.
Si au départ Maude est choquée, peu à peu elle se laisse convaincre et.. Ne va pas être au bout de ses surprises.
 
Un roman intelligent, librement inspiré d'une nouvelle méconnue d'Emile Zola, Les repoussoirs, proposée à la fin du livre.
J'ai tout aimé dans ce roman. Cette héroïne si "normale" si proche de nous. Aucun artifice, pas d'intrigue tarabiscotée, le pari était donc osé. Ce que j'aime c'est que c'est un roman littéraire, bien écrit dans la lignée de ces romans naturalistes du XIXème siècle. Une peinture humaine.
C'est bien mené, le lecteur ne s'ennuie à aucun moment et pourtant dans les faits il ne se passe pas grand chose. Non, tout est dans la subtilité et l'évolution de Maude. Maude, jeune oie naïve qui peu à peu s'émancipe. Maude qui essaye de garder la tête froide mais qui se laisse griser par l'abondance de luxe, qui pense qu'en fréquentant la haute société, elle en fera partie, Maude qui se monte la tête, Maude qui redescend bien vite de son piédestal. Maude, une humaine tout simplement.
Et Paris qui se construit, à l'image de cette Tour Eiffel qui se monte chaque jour davantage. C'est la Belle Époque, le temps de tous les possibles...
GROS COUP DE COEUR!!!

Glitch, tome 3 : Insurrection

Auteur : Heather Anastasiu
Titre VO : Glitch, book 3 : Shutdown
Traduction : Cécile Ardilly
Genre : Dystopie, Young Adult
Edition : Robert Laffont - Collection R
Parution : le 14 novembre 2013
Pages : 463 pages
Prix : 17.90 euros

*Commander sur amazon : Glitch, tome 3 : Insurrection*

Résumé:
La bataille ultime est proche de son terme, et tout espoir semble s'être envolé : Zoé et ses compagnons de la Résistance battent en retraite après avoir perdu leur base et leur chef. Ils sont écrasés en nombre et en puissance de feu par l'omnipotente corporation qui a asservi le monde. A sa tête, la cruelle Chancelière est à deux doigts d'exécuter un plan à même de détruire la quasi-totalité de l'humanité.
La seule option qu'il reste à Zoé, c'est de réaliser son rêve de toujours : mettre un terme à l'odieux système du Lien, et de ce fait libérer la population du joug informatique qui bride leurs pensées et leurs émotions, en espérant ainsi déclencher une révolution. La mission de Zoé d'infiltrer la redoutable Communauté est presque impossible, mais elle est pourtant la seule à pouvoir la mener à bien.


Mon avis:
Glitch est une série ma foi fort sympathique dans le genre dystopique. Sans être extraordinaire, le premier tome fut une bonne lecture, le second a monté la barre bien plus haut et ce troisième tome m'a paru trop ordinaire. Si ma lecture de cet ultime tome n'aura pas été aussi bonne que je l'espérais, ma plus grande satisfaction c'est d'avoir terminé une nouvelle série. Mais bon le bilan n'est pas catastrophique.


Le récit a bien commencé, l'ouverture de ce dernier tome commence de telle façon à bien lancer l'intrigue et tout s'est très bien déroulé pendant plusieurs dizaines de pages. Les événements s'enchainent et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Puis arrive une nouvelle catastrophe qui permet à l'auteur de régler, ou tout le moins en partie, une situation pour le moins épineuse entre certains personnages. Si je comprends tout à fait ça, et trouve même que c'était nécessaire, et bien cette partie de l'intrigue qui s’étale quand même sur prês de 100 pages n'était pas des plus palpitantes.

C'est d'ailleurs un peu le constat que je fais pour l'ensemble de l'histoire. Oui il y a de l'action, l'auteur n'y va pas de main morte parfois, mais j'ai trouvé qu'au final elle ne prend pas assez de risques et qu'elle mène son dénouement un petit peu de façon ordinaire. Je n'ai pas été tellement surprise par certaines choses, non pas que ça soit attendu, mais ça reste globalement sans éclat, le genre qui m'aurait fait trembler et stresser. Je ne sais pas dans ce genre (le genre dystopique) j'aime être secouée, surtout que les enjeux sont éminemment importants, l'ennemi est de taille et nos personnages rebelles sont dotés de capacités hors normes. Il y a quand même matière à faire en sorte que ça aille plus loin que ce que se contente de faire l'auteur.

Et, je ne sais pas ça manque d'intensité. Je me suis rarement sentie happée lors des moments importants, la plupart batailles sont menées assez simplement. Elles restes peu démonstratives si je veux être précise, on ne voit pas assez tout le monde en action. J'entends d'ici quelques cris insurgés, mais repensez par exemple au grand final, Zoé en bave, certes et elle en bave pas mal tout au long du roman, mais ses soucis sont un peu toujours les mêmes et vu son pouvoir sincèrement il y a certaines choses qui demeurent un peu trop faciles. Je ne dis pas que c'est le cas tout le temps, juste que je pense que j'aurais aimé que l'auteur aille encore plus loin. Et puis la confrontation avec La Chancelière, excusez-moi, mais c'est tout ? C'était censé être un passage important, crucial, vu le personnage je trouve qu'on a le minimum. Certes c'est bien fait, mais ça n'est pas assez percutant pour moi.


Chose assez incroyable, c'est le détachement que j'ai ressenti envers les personnages. Zoé en tête, mais aussi Adrien et tous les seconds rôles. Avec Zoé, je ne me suis pas toujours sentie en phase avec elle et j'ai parfois manqué d'intérêt pour ce qu'elle vivait.Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé, on va dire que je l'ai juste moins aimé, mais dans l'ensemble ça reste une bonne héroïne. Avec Adrien je dirais qu'il est trop effacé et je l'aurais aimé plus présent. Pour les autres idem, ils sont trop peu présents, oui ce sont des rôles secondaires, mais je les ai trouvés trop peu actifs. Il n'y en a que pour Zoé, logique, mais ça manque d’interaction entre elle et les autres Glitchers. Pourtant le livre est long.


Cette conclusion est bonne, mais ça ne va pas au-delà. J'en attendais peut-être trop, même si je n'aime pas dire ça, il est vrai que j'avais adoré le tome 2 et que naturellement je voulais accrocher à Insurrection. Il ne manque pas d'intérêt, quelques moments de tension et de passages musclés sont présents, mais le souci c'est que j'aurais aimé être plus secouée par ma lecture, tout était là pour faire quelque chose d'énorme et le résultat n'a pas été à la hauteur de mes espérances. D'autant plus qu'avec les personnages je me suis sentie bien plus extérieur que d'habitude et le grand final m'a paru bon mais quelque peu « facile ». Ceci dit, l'épilogue est bien fait, l'auteur boucle ce qu'il y a à boucler. Néanmoins je ne referme pas ce livre déçu et globalement j'ai passé un bon moment.



Une lecture agréable
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Glitch, la série:
3. Insurrection
-Série terminée-

Revanche de Cat Clarke

Pour public averti!

Date de parution : 17/10/13
Éditeur : Robert Laffont
Collection : R
ISBN : 978-2-221-13644-7
Nb. de pages : 490 pages
Prix: 18,50€

Note: 4,5/5

Quatrième de couverture:

La vie est injuste, Jem Halliday es tamoureuse de Kai, son meilleur ami, qui es tgay. Pas vraiment l'idéal, mais Jem s'est faite à l'idée. La vie est cruelle : une vidéo de Kai en compagnie d'un garçon a été postée sur Internet. Il ne l'a pas supporté et s'est suicidé. Sa vie ne sera que vengeance : Quoi qu'il lui en coûte, Jem a décidé de découvrir qui sont les responsables et de les faire payer, un à un, jusqu'au dernier.

Un roman puissant...

Jem a tout perdu le jour où Kai s'est suicidé.
Sa différence, elle l'avait accepté, celui qu'elle considérait comme l'Homme de sa vie était gay? Et alors! Jem aimait Kai pour ce qu'il était. Seulement d'autres en ont décidé autrement, et une vidéo compromettante le montrant dans une position des plus délicates postée sur internet aura eu raison de Kai , le poussant à commettre l'irréparable.
Kai son repère, Kai son meilleur ami, son Autre. Parti.
Tout son univers s'est écroulé ce jour maudit. Comment reprendre pied? Comment affronter la vie seule?
Jem va alors prendre une grande décision mais avant de mettre son idée à exécution, elle va monter un Plan pour venger Kai où tous les coups sont permis, surtout les plus bas. Dans sa folie vengeresse, elle n'est pas vraiment seule, chaque mois, une lettre de son ami l'accompagne. Mais si Kai la pousse vers la vie, Jem se sent prête à braver tous les interdits.
Seulement, Jem va vite apprendre que les sentiments ne se contrôlent pas, que la vie n'est pas une ligne droite et que peut-être d'autres chemins pourraient l'amener à l'apaisement.
 
Un roman sans concession, souvent cru, toujours implacable. Mon préféré de Cat Clarke pour l'instant.
Jem est un personnage auquel on peut s'identifier sans problème. C'est une fille ordinaire, sans histoire. Elle vit dans sa bulle à l'abri du Monde, avec Kai comme pilier. Elle avance sans se poser de questions, sa vie semble toute tracée... du moins dans son esprit. Et puis, l'horreur se produit. Kai s'en va de la façon la plus brutale qui soit. Comment survivre? Quand on perd son équilibre, son oxygène, sa raison d'être, comment continuer d'avancer sans avoir l'impression de trahir celui qu'on a perdu, ou se trahir soi-même. Car la vie implacable continue, elle.
Tous les personnages sont intéressants. Si certains semblent superficiels, en grattant un peu, Jem va vite découvrir que tous cachent des secrets parfois... inavouables!
On ne s'ennuie pas un instant dans ce livre et la chute n'en sera que plus brutale...
Un très bon roman!

La fille de braises et de ronces de Rae Carson

Date de parution : 09/02/12
Éditeur : Robert Laffont
Collection : R
ISBN : 978-2-221-12714-8
Nb. de pages : 401 pages
Prix: 15,15€

Note: 5/5 EXCELLENTISSIME!!!

Quatrième de couverture:

Princesse d'Orovalle, Elisa est l'unique gardienne de la Pierre Sacrée. Bien qu'elle porte le joyau à son nombril, signe qu'elle a été choisie pour une destinée hors normes, Elisa a déçu les attentes de son peuple, qui ne voit en elle qu'une jeune fille paresseuse, inutile et enveloppée. Le jour de ses seize ans, son père la marie à un souverain de vingt ans son aîné. Elisa commence alors une nouvelle existence loin des siens, dans un royaume de dunes menacé par un ennemi sanguinaire prêt à tout pour s'emparer de sa Pierre Sacrée.
Délaissée, humiliée, la princesse devra s'affirmer au milieu des intrigues de la cour, du grondement d'une guerre inévitable et des mirages de l'amour. Il lui faudra puiser en elle le courage nécessaire à sa survie et à celle de son peuple. Accepter enfin d'être l'Elue de son propre destin.
Ce roman est tout simplement génial!
Enfin (!) une héroïne au physique "normal", une fille simple à qui l'on s'identifie facilement. Elisa a seize ans, quelques kilos en trop, un visage plutôt banal mais le Destin l'a désignée comme Elue.
Elle se retrouve donc mariée à un homme de vingt ans son aîné afin de protéger son royaume et celui de son époux. Mais elle porte dans son nombril une Pierre Sacrée objet de toutes les convoitises et de nombreux dangers et obstacles vont se dresser sur son chemin. Loin des siens, Elisa va devoir apprendre à observer ceux qui l'entourent afin de déceler les personnes de confiance de celles qui lui veulent du mal.
Elle est loin de se douter de ce qui l'attend: coups de cœur, kidnapping, trahisons...
Un roman mené tambours battants, une écriture fort agréable, des personnages surprenants à multiples facettes et surtout une intrigue excellente. Le gros plus de ce livre est sa clarté: jamais le lecteur ne se perd, tout est très limpide. Il y a beaucoup de second degré, Elisa est un personnage en pleine "construction", une jeune fille qui devient une jeune femme. Son cœur est mis à rude épreuve, elle est très forte et en même temps humble. Encore jeune, elle est impétueuse parfois candide, les épreuves qu'elle va devoir affronter la font grandir, réfléchir, mûrir. C'est un bonheur de suivre son évolution. Les autres personnages ne sont pas en reste, chacun a sa part d'ombre, difficile de démêler le vrai du faux, les apparences sont souvent trompeuses. 
Je me suis délectée de chaque page, c'était un roman génial à lire, tellement bon que j'ai enchaîné directement avec le second tome (dont je vous parlerai un peu plus tard) et je suis plus qu'impatiente de lire le tome 3 prévu pour 2014 (grrrrrrrr). Un roman de qualité, qui tient en haleine et qui saura ravir un jeune public comme les adultes (amateurs du genre). Le côté féministe assumé de ce roman m'a beaucoup plu d'autant que cela n'en fait pas pour autant un roman pour les filles.
Il y a de l'amour, de l'humour, du suspense et beaucoup d'autres ingrédients magiques!
J'adore!

"Absences" d'Alice LaPlante

chez Robert Laffont.

Lu dans le cadre du Prix ELLE


Je ne suis pas amateur de thrillers ou de polars,  ELLE m'oblige à sortir de cet a priori et à changer (momentanément) mes habitudes de lectrice. Et ça , c'est plutôt pas mal !

Inconvénient : je n'ai pas les codes et mes critiques peuvent être un peu plates, et courtes.
Avantage: je n'ai pas les codes et me comporte donc avec la charmante innocence du béotien , enthousiaste face à une bonne histoire.

Et c'est une bonne surprise que ce thriller, écrit par une américaine.

4ième de couverture: 
Amanda O'Toole, soixante-quinze ans, a été retrouvée morte à son domicile, les quatre doigts de la main droite minutieusement amputés. Bien que Jennifer White, sa voisine, soit sa meilleure amie, c'est sur elle que se portent tous les soupçons: elle s'est disputée avec Amanda peu avant sa mort et son passé de chirurgien orthopédiste la  désigne comme l'auteur de ce meurtre. 
Mais Jennifer est atteinte de la maladie d'Alzheimer et ne sait pas elle-même si elle est coupable...

L'ouvrage tient le pari sur ses 400 pages : vivre l'enquête du point de vue de Jennifer, précocément et sérieusement atteinte par la maladie.
L'auteur use d'une astuce d'écriture qui fonctionne bien : tout ce qui forme le récit de la narratrice est écrit dans une police normale, alors que tout ce qui est dialogue ou actions  des proches (bcp de flash-back) est en italique . 
On renverse le processus habituel qui est de retranscrire le monologue intérieur en italique et la "réalité" en police ordinaire. 
C'est astucieux car cela aide à créer une empathie avec Jennifer et à comprendre comment, dans le cadre de cette maladie plus que jamais, "à chacun sa vérité" ... ou : on ne peut appréhender la soit-disant-réalité que de son  propre angle de vue.

Langage simple, paragraphes courts, bonnes études de caractère, complexités : 
ainsi , Amanda et Jennifer qui ont vraiment été deux grandes amies, ont aussi entretenu une relation tendue , non exempte d'une certaine forme d'ingérence et de sadisme, qui pourrait avoir généré ce crime monstrueux.
Les relations avec les conjoints et les enfants (adultes) sont relatés avec pas mal de finesse également.
Enfin, le portrait de Jennifer en grande professionnelle , qui n'a tout compte fait vécu que pour le bloc, est excellent ; il y a vers la fin une scène vraiment touchante et troublante de ce point de vue , la mémoire de J. étant restée extra pour tout ce qui est médical.

Je ne vous dirai pas plus pour ne pas déflorer le sujet, mais j'ai pour ma part bien apprécié cette lecture.
 La chute "fonctionne" bien (c'est souvent là que le bât blesse , pour moi !)

 Une note pour ELLE : 15 (bien)

 Mior



Enders - Lissa Price

Enders de Lissa Price
Américain - Enders

Edité chez Robert Laffont "Collection R" - mai 2013

17,50€

MESSAGE SPÉCIAL DU PDG DE PRIME DESTINATIONS À L'ATTENTION DES STARTERS :

LA LOCATION DE VOS CORPS A ÉTÉ INTERROMPUE.
MAIS N'OUBLIEZ PAS,
JE CONTRÔLE TOUJOURS VOTRE ESPRIT.

Je peux voir à travers vos yeux.
Vous forcer à dire ce que je veux.
Vous pousser à entrer dans n'importe quel lieu.

Alors, juste un petit conseil :
ne faites confiance à personne,
même pas à vous-même !


VOTRE VIE M'APPARTIENT.




Vous pouvez le voir aux couleurs de mes petites tomates, j'ai un avis plutôt mitigé sur ce livre...

On retrouve Callie, notre héroïne toujours aussi courageuse et déterminée, quelques semaines après les événements du premier tome. L'aventure "Prime Destinations" n'est pas encore terminée pour elle, malheureusement... Encore une fois, elle va devoir faire face au mystérieux dirigeant de la Banque des Corps. Pour l'aider, elle devoir accorder sa confiance à un jeune homme déterminer à l'aider dans sa lutte...

Les personnages du premier tome, Callie, Tyler, Michael sont toujours présents et n'ont pas changés. On fait  également la rencontre de nouveaux personnages ; les principaux sont plutôt bien exploités, mais comme pour le premier tome, j'ai trouvé les secondaires trop survolés et pas assez décrits.
L'intrigue est originale et bien trouvée. Les rebondissements nous tiennent en haleine jusqu'au bout, et malgré quelques facilités dans l'histoire, on est emportés ! Mais je regrette de ne pas avoir retrouvé cette violente critique de la société très présente dans le premier volet. Celle-ci laisse place à histoire un peu plus "banale", qui réussit quand même a nous captiver.

En bref, j'ai aimé ce deuxième tome, même si selon moi il est bien en dessous du premier. L'écriture de Lissa Price est tout de même diablement efficace pour nous entraîner dans les aventures de Callie !

Un grand merci à la Collection R pour l'envoi ! 




○ La Collection R sur Facebook et Twitter

Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)

Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...