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Une femme fuyant l'annonce

Auteur : David Grossman.

Titre : Une femme fuyant l'annonce.

Résumé :
Ora, une femme séparée depuis peu d’Ilan, son mari, quitte son foyer de Jérusalem et fuit la nouvelle inéluctable que lui dicte son instinct maternel : la mort de son second fils, Ofer, qui, sur le point de terminer son service militaire, s’est porté volontaire pour « une opération d'envergure » de 28 jours dans une ville palestinienne, nouvelle que lui apporteraient l’officier et les soldats affectés à cette terrible tâche.

Mais s’il faut une personne pour délivrer un message, il en faut une pour le recevoir, pense Ora. Tant que les messagers de la mort ne la trouvent pas, son fils sera sauf. Aussi décide-telle, sans aucune logique, pour conjurer le sort, de s’absenter durant ces 28 jours en se coupant de tout moyen de communication qui pourrait lui apporter la terrible nouvelle. Ayant prévu une randonnée à travers le pays avec Ofer, elle part malgré tout.

Au passage, elle arrache à sa torpeur Avram, son amour de jeunesse (le père d’Ofer ?) et l’emmène avec elle sur les routes de Galilée pour lui raconter leur fils. Elle espère maintenir en vie son enfant par la trame de mots qui dessinent sa vie depuis son premier souffle, et lui éviter ainsi le dernier. Le périple ici est l’occasion d’évoquer le passé : à mesure qu'Ora et Avram arpentent le pays à la beauté étonnante, se reconstitue le fil de la mémoire et des secrets qui enserrent les personnages.

Ora, Ilan et Avram s’étaient liés, adolescents, pendant la guerre des Six Jours, dans un hôpital où ils étaient tous trois à l'isolement, alors que les combats faisaient rage à l’extérieur. C’est là que se sont noués les destins de chacun. Le stratagème de la mère réussira-t-il à préserver la vie du fils ? Quoi qu’il lui arrive, le récit le fait renaître avec une vigueur nouvelle.

 * * *

Je tiens d'abord à remercier le site Livraddict et les éditions Points pour ce partenariat. 

Je suis restée plongée dans Une femme fuyant l'annonce pendant presque un mois. Il faut dire que le livre est quand même assez épais (près de 800 pages) et que le sujet abordé n'a rien de bien léger. C'est la première fois que je mets autant de temps pour finir un bouquin. En général, lorsque ma période de lectures s'étend, j'ai tendance à être gagnée par la lassitude. Avec Une femme fuyant l'annonce, il y a eu des hauts et des bas, mais surtout des hauts, bien heureusement.

Ora se faisait une joie de préparer le voyage qu'elle allait entreprendre avec son fils, Ofer, dès la fin de son service militaire. Mais celui-ci l'étonne en refusant sa liberté et en s'engageant pour une opération au front qui durera un mois. Ora se sent trahie par son fils et est ravagée par la peur de le perdre. Elle décide de voyager, s'éloigner de sa vie habituelle, pour se remettre en question. Durant son parcours, elle coupera tout moyen de communication, refusant d'être informée si jamais un malheur arrivait à son fils. Accompagnée d'Avram, son amour de jeunesse avec qui elle a une relation des plus ambigües, Ora se recompose et fuit tout simplement l'annonce...

L'histoire d'Ora est une page blanche, au tout début du récit. L'auteur livre peu de détails sur l'existence de cette mère israélienne, récemment divorcée. Au cours de la narration, le livre de la vie d'Ora se remplit peu à peu, nous livrant des passages sur sa jeunesse, son quotidien de femme puis de mère, sa relation avec ses proches... Subtilement, Grossman nous rapproche de cette femme qu'il a façonnée d'une manière très "humaine". Ora est physique et respire la réalité. Elle aussi a des doutes et a du faire tout au long de son existence des choix dont certains l'ont déçue et qu'elle regrette. Ses défauts sont nombreux, ses qualités non moindre. Elle a fait des erreurs ; elle a jugé des personnes et a été jugée. Elle a ses petites manies, ses petits rituels pour se convaincre que "tout va bien". Elle ressemble à chacun de nous. Elle aurait pu être n'importe qui de notre entourage. Il n'est donc guère difficile de s'attacher à elle. De l'adopter.

Parce que, oui, j'ai adopté Ora. Si je l'ai suivie au tout début avec incompréhension, voyant mal le fait qu'elle ait abandonnée la cause de son fils, j'ai fini par me mettre à sa place. Elle a une grande force morale puisqu'elle refuse tout simplement de rester inactive alors que son fils se met en danger. Sincèrement, Grossman m'a fait sentir mère à mon tour, au fil de son récit. 

Si l'histoire est essentiellement centré sur Ora, ce personnage prend plus d'une fois la place du narrateur pour nous livrer son histoire et celle des siens. Au cours de son voyage avec Avram, la femme partage avec son compagnon des bribes de sa vie, celle de son ex-mari, de ses enfants. En quelque sorte, les places que tiennent les personnages sont équitablement réparties, par ce procédé. Même s'ils sont absents, les autres protagonistes font partie du voyage grâce aux récits de notre héroïne.

La narration est très bien maîtrisée. L'auteur joue avec les récits enchâssés et traverse le temps en un claquement de doigts. Plusieurs passages de différentes époques de la vie d'Ora, d'Avram, d'Ofer... nous sont livrés tout au long de l'histoire. La toile, initialement blanche, se couvre progressivement des scènes que partage Ora avec nous. En sillonnant les années, nous en apprenons plus sur les protagonistes et évaluons l'impact des évènements sur leurs caractères, leurs rythmes de vie.

Le plus grand atout de l'auteur est certainement sa capacité de se mettre dans la peau de ses personnages. Les émotions sont minutieusement décrites, autant en ce qui concerne Ora que pour les autres personnages. En général, l'écriture de David Grossman est à louer. Le style de l'auteur permet une lecture fluide, ce qui compense le nombre conséquent de pages. J'ai été fort impressionnée par sa capacité à rendre les dialogues aussi vivants. Certains passages m'ont vraiment enchantée et durant certaines périodes, il m'était difficile de reposer le livre. 

L'essentiel de l'action se passe au passé. Le présent est plutôt monotone.. J'ai trouvé ce procédé particulier et je l'ai beaucoup apprécié. C'est comme le présent était un châssis pour aborder le passé. De plus, l'auteur dispose vraiment d'une très grande imagination. Les récits sont tous plus originaux les uns que les autres. Réellement, Grossman a trouvé un moyen astucieux de présenter son histoire.

Néanmoins, j'ai quand même trouvé certains passages assez durs. Le service militaire d'Avram, un passage vers la fin du livre, a vraiment eu raison de moi. J'ai scrupuleusement sauté une dizaine de pages, n'étant pas amène à m'y plonger. Ca n'a pas gêné ma lecture, fort heureusement.

A part ce petit désagrément, je ne vois que du positif dans ce livre. Même si le genre contemporain est loin d'être mon favoris, je dois avouer que j'ai passé un très bon moment de lecture. La cause palestinienne est proche à mon coeur, avoir un point de vue israélien fut très intéressant. Cette lecture m'a démontré toute l'absurdité de ce conflit où les deux parties souffrent et qui n'est toujours pas prêt à se terminer.. 

A noter : Le livre a reçu le prix Médicis étranger 2011 ainsi que le prix du Meilleur Roman des lecteurs de Points 2013.

Note : 8/10

http://www.lecerclepoints.com/
 Citation :
[...]Ça signifie quoi une vie sans but ?
Que... Rien ne te blesse vraiment, rien ne te rend réellement heureux. Tu vis parce que tu vis. Parce que tu n'es pas mort.

Vengeance en Prada de Lauren Weisberger

Informations : 
Auteur : Lauren Weisberger
Titre VO : The Devil Returns
Saga : Le Diable s'habille en Prada
Edition : Fleuve Editions
452 pages
19,90€ 

Quatrième de Couverture : 
Elle lui a fait faire ses quatre volontés, l’a pliée au moindre de ses caprices, l’a persécutée du matin au soir. Finalement, l’ego de Miranda Priestly, directrice du prestigieux magazine de mode new-yorkais Runway, aura eu raison de la détermination de sa jeune assistante Andrea. Mais dans l’adversité, il faut savoir faire front et c’est ce qui s’est passé avec Emily, l’assistante qui l’a précédée auprès de Miranda, devenue depuis sa meilleure amie. Fortes de leur expérience auprès de celle qui fait la pluie et le beau temps sur le milieu de la mode, Andrea et Emily ont lancé il y a peu leur propre magazine trendy, The Plunge, spécialisé dans les mariages. D’emblée, c’est la consécration. Eh oui, la roue tourne ! Andy a tout juste 30 ans, elle a du succès et elle est sur le point de se marier. Ses années de calvaire lui paraissent loin désormais. Bien qu’elle fasse toujours attention de se tenir à distance de Miranda. Seulement, cette dernière sait reconnaître une opportunité quand elle en voit une et ce magazine lui fait envie. Autant dire qu’elle ne va pas manquer de se rappeler à leur bon souvenir… La voilà de retour, plus diabolique que jamais !

Mon Avis :
Je m'attendais à tout à fait autre chose. Le titre semble donner le ton. Or il s'est trouvé que c'était loin d'être le cas ... 

On retrouve Andy dix ans plus tard, c'est-à-dire exactement le temps écoulé entre la publication du premier tome et cette suite. Je me faisais une joie de retrouver Andy et Miranda, sauf que j'avais plus l'impression de lire une histoire du type "réunion d'anciens élèves". Pas mauvais en soi parce que Andy a bien évolué depuis, mais pas transcendant non plus
J'avais tout bonnement adoré "Le Diable s'habille en Prada". Tout y était pour passer un excellent moment lecture : du piment, du désespoir, de l'ambition et un aperçu du monde infâme de la mode. L'annicroche "C'est si bon d'être méchant" prenait tout son sens. Au plus Miranda était insupportable, au meilleur c'était. Dans cette optique, j'étais bonheur de la retrouver, je ne vous fait pas la surprise en vous disant que chaque page qui me rapprochait de Miranda m'excitait. Ca aurait été ma retrouvaille littéraire de la décennie ... Sauf qu'à attendre une bonne grosse moitié du livre en espérant retrouver notre légendaire Miranda, j'en perdais mon enthousiasme parce que ce n'était pas que la vie d'Andy qui m'intéressait. Ne nous méprenons pas, Andy est adorable, mais le titre me donnait l'impression que justement elle aurait montré les dents pour prendre une bonne revanche sur sa désastreuse expérience professionnelle sous la coupe du diable à Runway. Bien sûr, de ce point de vue la déception fut à la hauteur de mes attentes.
A mes yeux, Miranda a brillé par son absence. On ne la voit que finalement très peu et si on la croise, c'est de loi ou alors on retrouve une Miranda dégoulinante de mièvrerie pour arriver à ses fins. Finalement la fin se passe et on se dit "enfin". 
Je ne suis pas certaine d'avoir compris le titre ou alors livre car celui-ci pourrait avoir un double sens. Mes hypothèses étant : Andy a pris sa revanche en montant son magazine tout en se servant de son expérience à Runway et du nom de Miranda ou alors c'est Miranda qui obtient vengeance en arrivant à ses fins pour donner une leçon à Andy qui l'a plantée à Paris en pleine Fashion Week. 
Vous l'aurez compris c'est une petite déception pour ce titre qui n'apporte rien au premier titre qui est sans aucun doute bien meilleur. 

Andy a construit sa vie en dix ans. Elle va se marier, son magazine est reconnu comme pointu et est courtisé parles plus grands. mais à trop se servir du passé, il plane forcément jamais bien loin telle une ombre. La suite va donc lui exploser à la figure. 
Miranda, quelle déception. Elle brille, tel un diamant, par son absence ... on l'a voir presque pas et quand on la croise elle est fadasse. Aucun intérêt, elle plane telle une légende, on sait qu'elle existe mais on ne la voit pas.

L'auteur arrive tout de même à tenir son lecteur avec le récit de la vie d'Andy. Mais ce n'est pas suffisant. Le titre sonne comme une promesse, non tenue hélas. Je n'ai pas aimé, je n'ai pas détesté. Mais tout ce qui a fait la recette du premier, n'était pas au rendez-vous ...

No et moi


Auteure : Delphine de Vigan

Editeur : Le Livre de Poche

Année d'édition : 2009

Nombre de pages : 249

Prix du livre : 6,00€




ISBN : 978-2-253-12480-1




4ème de couverture :

Elle avait l'air si jeune. En même temps il m'avait semblé qu'elle connaissait vraiment

la vie, ou plutôt qu'elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur.



Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve

Le fait du prince

Titre du roman : Le fait du prince

Auteur : Amélie Nothomb

Nombre de pages : 144

Mon édition : Le Livre de Poche

Genre : Contemporain


4ème de couverture :

« Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate. »



Merci à A S K ! pour le prêt de ce roman.


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Mon Américain

Titre du roman : Mon Américain

Auteur : Jean-Paul Nozière

Illustrateur : Jérôme Meyer-Bisch

Nombre de pages : 109

Mon édition : Nathan

Genre : Jeunesse, Contemporain

4ème de couverture :

"Pourquoi un Américain débarque-t-il dans notre quartier, dans notre collège à mauvaise réputation ? Un mystère troublant qui sera suivi de beaucoup d'autres..."



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Gatsby le magnifique

Auteur : F. Scott Fitzgerald.

Titre : Gatsby le magnifique.

Résumé : Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère.

Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.

* * *

Gatsby le magnifique est un livre que j'ai découvert, il y a plusieurs mois. Je ne pensais pas du tout le chroniquer mais après avoir vu le film hier, il m'est venu un désir insurmontable d'en parler. Quand je pense à Gatsby, c'est le souvenir des années folles qui me vient à l'esprit. Les années 20 ont connu une grande croissance économique, après que la première guerre mondiale ait ravagé les pays concernés. C'est l'époque où les limites ne semblaient être qu'un mot, où le plaisir était guetté à chaque coin, où l'insouciance imposait le rythme de chacun.

Le livre de Fitzgerald m'avait beaucoup marquée... J'avais déjà découvert l'auteur avec l'histoire de Benjamin Button qui avait titillé mon intérêt sans pour autant me toucher profondément. Avec Gatsby, j'ai plongé au milieu d'un cataclysme d'émotions. Le style de l'auteur m'a charmé. Ses descriptions ciblent à nous faire vivre chaque moment. Les soirées pompeuses, le luxe qui entoure les protagonistes, ... Fitzgerald décortique chaque scène en nous donnant le plaisir de tester son imagination fertile.

Le personnage de Gatsby contribue fortement au succès du livre. Il m'a tout simplement... éblouie. Entouré de mystère, ce protagoniste fait de l'ombre à tous ceux qui l'entourent, au point que j'avais trouvé Nick Carraway vraiment insignifiant par sa grande passivité (oui, oui, j'ai revu mon jugement en regardant le film). Tout au long de la lecture, on se demande si certaines facettes de Gatsby nous sont cachées.. Nous attendons les révélations, nous guettons chaque information minime sur le personnage. 

L'intrigue, quant à elle, ne parait qu'après plusieurs dizaines de pages, le temps que l'auteur dresse son décor. Il n'y a pas beaucoup de rebondissements dans le livre... Les dialogues sont peu fréquents et le style de l'auteur, assez recherché, pourrait décourager plus d'un lecteur. Mais il s'agit de s'accrocher et de ne pas abandonner dès le début car la suite en vaut vraiment la peine.

Le livre se ferme avec grandes émotions. La fin du livre est étourdissante. Fitzgerald nous surprend avec une chute digne du grand auteur qu'il est !

Note : 7.5/10

Extrait :
Il me sourit avec une sorte de complicité - qui allait au-delà de la complicité. L'un de ces sourires singuliers qu'on ne rencontre que cinq ou six fois dans une vie, et qui vous rassure à jamais. Qui, après avoir jaugé - ou feint peut-être de jauger - le genre humain dans son ensemble, choisit de s'adresser à vous, poussé par un irrésistible préjugé favorable à votre égard. Qui vous comprend dans le mesure exacte où vous souhaitez qu'on vous comprenne, qui croit en vous comme vous aimeriez croire en vous-même, qui vous assure que l'impression que vous donnez est celle que vous souhaitez donner, celle d'être au meilleur de vous-même. 
Quelques mots sur le film :

Encore une fois, Leonardo DiCaprio a eu raison de moi. Je trouve qu'il a totalement compris le personnage de Gatsby et qu'il le représente d'une manière exquise. Le fameux sourire décrit par Nick dans le roman de Fitzgerald (voir l'extrait) est juste... terriblement parfait. Je suis sous le charme du personnage et du talent de l'acteur pour le représenter.

En parallèle, j'ai beaucoup apprécié le personnage de Jordan Baker. L'actrice a su se distinguer même si le temps alloué à ses passages sur l'écran n'était pas si important.

Le choix d'Isla Fisher pour le rôle de Myrtle m'a un peu choquée. Je ne l'aurais jamais imaginée dans la peau d'un tel personnage...

Les décors du film sont... excessivement impressionnants. J'espère qu'ils n'auraient pas volé la vedette de l'intrigue et des personnages, chez certains spectateurs. Ce serait trop dommage de se concentrer sur l'aspect décoratif du film plutôt que de la trame réelle du récit. En tout cas, les scènes des fêtes sont habillement faites... un peu trop même.  


Les disparus de Mappleton, Tom Perrotta

Résumé
Que feriez-vous si certains de vos proches, de vos amis, de vos voisins, disparaissaient en une fraction de seconde ? Sans aucune explication ? Pourriez-vous continuer à vivre comme si de rien n'était ? C'est la question que se posent les habitants de Mapleton.
Même s'ils n'ont pas été touchés directement, Kevin, le nouveau maire, sa femme Laurie et leurs deux enfants, Tom et Jill, se débattent pour retrouver un sens à leur vie. Laurie part rejoindre une secte de "pénitents", Tom un groupe d'illuminés hippies, et Jill, autrefois lycéenne modèle, se livre à tous les excès. Peut-on faire son deuil quand l'autre disparaît sans raison ?

Une chronique décapante et émouvante, un portrait sans concession mais humaniste de gens ordinaires dépassés par un extraordinaire bouleversement.


Ma critique
C'est grâce au forum Mort-Sure que j'ai eu l'occasion de découvrir ce nouvel auteur qui m'était tout à fait inconnu. Le résumé du roman m'apparaissait mystérieux, mais j'étais curieuse de découvrir l'univers de cette ville ou certains habitants ont disparu par pur hasard. Cependant, mon avis est très mitigé et après mûre réflexion, les écrits de cet auteur ne sont pas vraiment dans mes cordes.

Concernant son style d'écriture et son approche littéraire, je n'ai pas été déçue. L'écriture n'est pas difficile à suivre et son style est relativement fluide. Les chapitres ne sont pas trop longs ce que j'ai apprécié. J'ai aussi beaucoup aimé les changements de point de vue de Tom à Jill, à Laurie et finalement à Kevin. Cela a ajouté de la richesse à la narration.

Pour ce qui est des personnages, Tom m'a vraiment fait rire avec sa façon de se déguiser pour échapper aux regards des autres en adoptant le style des va-nu-pieds.  Jill a tenté un nouveau mode de vie grâce à sa copine Aimée tandis que Laurie rejoint le groupe des CS (coupables suvivants) et que Kevin, le mari de Laurie, tente de vivre une vie tout à faire ordinaire dans une ville ou la dépression s'est installée suite à la disparition opportune de personnes qui semblent s'être volatilisées.

La trame de l'histoire m'a parue lente au début, mais il y a eu une amélioration de l'action vers le milieu et la fin du roman. Il faut cependant avoir l'esprit ouvert pour lire ce type de romans, car beaucoup d'événements sont bizarres et il y a certaines longueurs dans l'intrigue qui peuvent parfois décourager le lecteur. Toute l'énigme autour des disparations est étrange et même si on tente d'en savoir plus, c'est frustrant, car on ne trouve jamais de réponses à nos interrogations. Je ne peux pas cacher mon ébahissement et un peu de ma frustration à l'égard des Coupables Survivants, groupe qui a un mode de vie et une façon d'agir vraiment étrange et parfois déplacée. 

Le point fort de ce roman est cependant la morale qui en ressort. Quand on perd des proches, il y a un moment ou on peut sentir la déprime et que rien nous fera sortir de cette petite bulle gelée qui ne veut pas éclater. Cependant, ce roman nous permet de voir et de comprendre comment chaque être humain a sa propre façon de surmonter les difficultés et les peines. Chaque être est unique et personne n'est à l'abri de la perte d'un être cher et de décisions incompréhensibles prises par son partenaire de vie.

Ce n'est pas un coup de coeur, mais le roman fait tout de même réfléchir. 

Éprise au piège d'Hélène Destrem



"Des larmes silencieuses roulent sur mes joues. Je désespère de parvenir à l'atteindre un jour, de quelque manière que ce soit."

Karen a 19 ans quand elle rencontre Christian, très vite c'est le coup de foudre, Karen est bien décidée à vivre pleinement cet amour et rien ne pourra la faire changer d'avis. Pas même quand Christian lui annonce qu'il est en fait un nomade, qu'il fait partie des gens du voyage. Karen se contre-fiche de ce détail, mais quand se rapproche le jour de sa rentrée à l'université, Christian lui pose un ultimatum, soit elle vient vivre avec lui et abandonne ses études, soit elle part à l'université et c'est finit entre eux. N'écoutant que son coeur, Karen emménage donc dans la caravane de Christian. Très vite, elle comprend que cette vie lui réserve beaucoup de surprises car la façon de vivre des gens du voyage est totalement différente de celle des "paysans" comme ceux-ci appellent les gens de la ville. En effet, selon leur mode de vie, la femme se doit de rester dans la caravane à faire le ménage, à cuisiner et s'occuper les enfants. Les seules tâches qui incombent à la gente masculine est de travailler pour ramener de l'argent et de mettre les pieds sous la table. D'abord choquée par ce rythme de vie contraire à ses idéaux, elle décide d'accepter cette vie par amour. Très vite elle déchante, Christian qui était doux et attentionné au début devient peu à peu violent aussi bien verbalement, que physiquement. Tentant le tout pour le tout pour sauver son couple, elle décide de fonder une famille pour renforcer leur lien, retrouver ce qui les unissait au début. Mais cela sera-t-il assez pour que Christian retrouve les petites attentions du début de leur relation ?


   Titre Original : /
   Éditeur : Édition Les 2 encres
   Nombre de pages : 365 pages


Service presse de la part de la maison d'édition Les 2 encres que je remercie encore ! Personnellement je n'aurais jamais été attirée par ce livre, le style témoignage très peu pour moi en général et l'univers des gens du voyage n'est pas ce qui m'attire. 
La couverture est très représentative du livre, on y voit Karen en fond, et à côté de la caravane trois personnes, j'ai d'abord crut que le personnage debout était Christian, mais en fait non, il s'agit de trois enfants. J'avoue que cette couverture donne envie de lire le livre et de découvrir quelle est la raison de la détresse de la jeune fille.
L'histoire est écrite sous forme de témoignage, et on apprend dès le début qu'elle est inspirée de faits réels. Le tout est écrit à la première personne ce qui fait qu'on entre facilement dans l'état d'esprit de Karen.
Je n'ai pas vraiment de personnage coup de coeur, ce n'est pas le genre de livre qui le permet, j'ai néanmoins adoré la petite Naomie. 
J'avais régulièrement envie de secouer Karen et lui dire de se réveiller, de reprendre sa vie en main, mais en même temps j'arrivais à la comprendre. Comme on dit "le coeur a ses raisons que la raison ignore" et ce livre illustre à la perfection cette phrase. Quand on lit se récit, on se demande comment elle fait pour supporter tout ça, d'un point de vue extérieur on se dit qu'on se serait déjà sauvé depuis longtemps. Et pourtant, quand on lit cette histoire, on ne peut s'empêcher de se dire que c'est facile à dire, mais pas forcément facile à faire. Car pour accepter de supporter ce genre de vie, il faut vraiment être très amoureuse, alors oui, quand on a renoncé à tout par amour, ça doit être très dur de prendre une décision quand tout tourne au vinaigre. Que faire ? Persister ou abandonner au risque de perdre le peu qu'il nous reste ? C'est une histoire très réaliste qu'on lit ici, et malgré que ce n'est pas du tout mon style j'ai adoré lire cette histoire car la curiosité de ce monde que j'ignore qui est celui des gens du voyage et cette vie qu'on suit ligne après ligne. Ces espoirs qu'on essaye d'avoir avec le personnage rend cette histoire très belle et très touchante. La seule chose que j'aurais à reprocher dans ce livre et que, comme il est écrit sous forme de témoignage, il y a très peu de dialogue et est donc très compact, sans compter qu'un chapitre fait au minimum 30 pages, moi qui aime les chapitres cours, j'ai eu beaucoup de mal avec ce détail. Ce qui explique ma note de quatre sur cinq. J'ai aimé le livre, mais ce détail a rendu ma lecture un peu lourde et longue, moi qui aime lire un chapitre par-ci, par là dans la journée, je ne pouvais pas le faire avec ce livre.

En résumé, une histoire touchante et très belle, je félicite l'auteur pour sa plume qui m'a captivé dès les premières lignes. Je conseille à toutes les personnes un peu curieuse sur le mode de vie des gens du voyage, qui aiment les témoignages ou les histoires dramatiques de lire ce livre. 







La DéFête des Mères de Lisa Heme


"Voilà, les choses sont maintenant claires pour tout le monde, je galère, elle gère. Je panique, elle pratique..."

Recueil de nouvelles et de citations sur des histoires de vies, celles des mères, mais pas n'importe lesquelles. Celles qui sont en difficultés, celles qui n'ont pas l'instinct maternelle, celles qui pensent bien faire alors qu'elles ont tout faux ! 


   Titre Original : /
   Éditeur : Les 2 encres
   Nombre de pages : 551 pages


Mon tout premier service presse, et j'avoue je suis honteuse de le chroniquer si tard. Il y a quelques mois, j'ai rencontré grâce à mon travail une petite maison d'édition qui porte le nom "Les 2 encres", en discutant avec la commerciale, on a discuté des moyens de communications et on a fini sur le sujet des blogs. C'est alors qu'elle a pris mes coordonnées et les a transmises à Marika, la chargée de communication de la maison d'édition. C'est sans hésiter que celle-ci m'a confié la lecture de deux ouvrages à chroniquer. Voici le premier. Je dois avouer que d'instinct je ne me serai jamais dirigée vers ce livre, c'est très loin de ce que je lis habituellement. Même si le livre m'avait l'air très sympa.
La couverture est sympathique, rose/rouge avec des cadeaux pour suivre avec le titre du roman, le jeu de mot "La Défête". Je la trouve très jolie et très dans l'ambiance fête.
L'histoire se différencie selon les nouvelles, de la mère alcoolique, à la mère envahissante on a le droit à tout. Une mère distante, une mère trop travailleuse qui s'occupe à peine de sa fille et j'en passe. J'ai passé un très bon moment à lire toutes ces histoires, car oui, étonnamment j'ai dévoré ce livre qui est très bien écrit. Les différentes histoires, et différents personnages sont différenciés par un style d'écriture qui diffère à chaque nouvelle. Et je félicite l'auteure pour ça. Ca doit être vraiment très dur de trouver une manière de dire les choses différemment et d'un style d'écriture différente à chaque fois. Les histoires m'ont passionné, j'avais hâte de découvrir la finalité de chacune et le petit nombre de pages à chaque histoire était juste parfait, ce n'était ni trop long, ni trop court. 

En résumé, je remercie à nouveau les éditions Les 2 Encres de m'avoir envoyé ce roman que j'ai énormément apprécié. Je le conseille à toutes les mamans qui se trouvent des défauts, ou à toutes les futures maman qui ont peur de l'avenir. Ce livre vous rassurera (ou au contraire vous fera peur si vous vous retrouvez dans l'une de ces histoires...).







La couleur des sentiments de Kathryn Stockett



Titre: La couleur des sentiments
Auteur: Kathryn Stockett
Édition:  Editions Jacqueline Chambon
Nombre de page: 526
Prix:  23.80€
Commandez :La Couleur des Sentiments


 Résumé:

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

 Ce que j'en dit moi:

 Ce livre m'a vraiment touché, je ne lis pas très souvent des livres qui parlent de la ségrégation, ce livre m'a donnée envie de m'intéresser davantage sur cette période de l'histoire des États-Unis. A travers l'histoire de ces femmes ont à un aperçut de la vie qu'elle pouvait mener, du mépris qu'elles devaient supporter de manière quotidienne et se taire parce que c'était "normale", parce que c'est les blancs qui menaient le monde.

Skeeter est une jeune femme idéaliste, en avance sur son temps , certaine chose la dérange, elle désire aussi écrire un livre, aprés avoir pris contacte avec une éditrice celle-ci lui conseille d'écrire sur une chose qui la dérange et que tout le monde trouve banal, ses premières idée sont banales et d'un coup l'illumination, les bonnes, femmes noires, au service des blancs et même si en apparence elles sont bien traiter, il n'en reste pas moins qu'elles subissent quotidiennement humiliations sur humiliation, comme les toilettes qu'un grand nombre de personne ne veulent pas avoir en commun avec les noirs, sait on jamais les maladie se transmettent par l'urine et en plus certaine bonne femme veulent leur faire dire merci! Elle a pourtant peur de se lancer mais son éditrice l'y encourage, en y mettant néanmoins un garde-fou : il y a peu de chance que le livre marche. Pourtant, skeeter, poursuit son idée, en se disant que trouver une douzaine de bonnes pour avoir quelques témoignages ne serait pas bien compliqué, elle n'est absolument pas au courant de l'actualité politique et encore plus pour ce qui concerne les noirs, j'ai trouvé ça assez effarant pour une demoiselle qui dit vouloir être journaliste, bien sur il arrive ce qu'il devait arriver elle a déjà des difficultés à persuadé Aibileen de la rejoindre dans cette aventure et c'est la douche froide. Elle découvre également la difficulté d'être noirs dans une ville comme Jackson.

Aibileen de son côté est probablement un des personnages les plus posées de l'histoire, elle rappelle d'ailleurs à Skeeter son ancienne bonne Constantine, qu'elle recherche ardemment. Aibellen c'est spécialisé dans l'éducation des enfants, à qui elle s'attache toujours, mais eux finissent toujours par apprendre que les noirs sont sales et qu'ils ne sont pas leurs égale, elle préfére toujours s'en aller avant que ce "savoir nouveaux" envahissent leurs cerveaux. Pourtant, il y a un véritable amour parfois entre les bonnes et leurs employeurs, mais il est toujours teinté de mépris d'un côté et peut être de peur de l'autre. Lorsqu'on voit ce qu'ont pu faire les blancs à certaines personnes noirs pour pas grand-chose, ça me choque et ça me choquera toujours ! Je l'ai trouvé très attachante avec la petite Mae Moblay, à qui elle tentait d'insuffler de la confiance en soit, sa mère de son côté ne s'en occuper absolument pas, j'avais l'impression qu'elle ne l'aimait pas et c'est cela aussi le rôle d'une bonne, être une espèce de seconde mère et malgré ça elle sont mépriser, chercher l'erreur.

Minny, est une femme de caractère, le genre à ne jamais rien répéter deux fois, mais sa "grande gueule" lui cause plus de problèmes qu'autre chose, malgré ses talent de cuisinière lui permettent d'avoir toujours du travail. Les aventures de Minny sont surement celle qui prête le plus à sourire, même si elle a aussi sa dose de malheurs dans sa vie, en commençant par son mari qui la bat, ce qui lui fait honte, parce qu'elle-même se considère comme une battante, mais elle a peur qu'il la quitte. Pour parler de quelque chose de plus léger, j'ai été très frustrés de connaître dès le début à cause du film, la chose horrible, abominable qu'elle a faite à Miss Hilly, cette horrible mégère.

En Conclusions: 
Un livre que je conseille vivement qui a était un vraix coup de coeur, un livre qui démontre bien la complexité des émotions qu'il pouvait y avoir entre une bonne noire et ses employeur. J'ai eu de l'admiration pour Aybileen, Minny et toutes les autre femme qui ont décidé de prendre des risques d'affronter les femmes blanches et leurs armes bien plus dangereuse que celle des homme, puisque elles peuvent ruiner des vies, en leur enlevant travaille et habitat.


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