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Humeur au Mucem, volume 1



Il serait dommage que l’année se termine sans que, moi aussi, je ne vous aie parlé du Mucem. Je sais, on vous a saoulé avec Marseille, cette année. Mais c’est pour la bonne cause ! Je ne sais combien de musées ont ouvert ou rouvert cette année (je vous conseille vivement le musée des arts décoratifs).
Quelques billets seront donc consacrés à ce tout nouveau bâtiment.


Aujourd’hui, place à sa plus grande réussite : l’architecture et l’aménagement du site.

Le Mucem consiste en deux sites : le cube de dentelles noires posé face à la mer et un ancien fort militaire construit au XVIIe siècle. Une passerelle relie les deux, une autre relie le musée à la vieille ville.
Pour les touristes qui viennent, c’est simplement un beau site. Pour les Marseillais, c’est plus que cela : c’est l’accès enfin possible à une zone longtemps interdite (zone militaire puis en travaux). Ils profitent donc pleinement de ce nouveau lieu de promenade. Le paysage urbain est magnifié. J’étais au Mucem le jour de l’ouverture et les Marseillais étaient heureux, heureux de voir leur belle ville. Cet effet s’est estompé maintenant, c’est presque dommage.



 Vous voulez un bémol ? La signalétique interne est… euh… discrète. 
Notez que la municipalité envisage de construire un casino à l'emplacement de la photo... Il y a une pétition pour s'y opposer !


Photos M&M.

Humeur du samedi



Des nouvelles ?
En ce qui concerne le travail, cela démarre tout doucement et j’ai tendance à piaffer. Mais cela vient petit à petit. En revanche, l’automne est noirci par la santé du petit Moustachu qui est franchement calamiteuse. Quand les douleurs physiques se mêlent aux fragilités psychiques, les temps sont durs, très durs et l’on en vient inévitablement à se poser beaucoup de questions...


Je me réfugie dans la couture car j’ai entrepris de réaliser un coussin en forme de livre. Cela avance, mais je crains d’avoir pris un format un peu trop petit. Tant pis ! Cela fera un petit coussin décoratif sur lequel on ne peut pas se vautrer. Les photos sont pour bientôt !



Je rappelle que j'ai une Lecture Commune Approximative avec George en janvier : nous lisons la biographie de Madame de Sévigné écrite par Stéphane Maltère et parue en Folio. Il y a également une Authentique Lecture Commune de 93 de Victor Hugo avec Claudia Lucia pour le 10 janvier.

Le dernier point sur mes achats livresques remonte au 13 octobre. Le temps nécessaire pour effectuer quelques virées chez les libraires :

Céline Minard, Faillir être flingué, pour une histoire de cow boys
Bergsveinn Birgisson, La Lettre à Helga, parce que tous les gens d’importance en disent le plus grand bien 
Thomas PynchonVineland : Le Seuil réédite Pynchon !!! Pardon.
Michéa Jacobi, Marseille en toutes lettres. Une Anthologie littéraire, est-ce besoin de me justifier ?
Le Livre des questions, poème de Pablo Neruda et illustrations d’Isidro Ferrer, chez Gallimard Jeunesse. Un livre d’art pour les grands !

Grâce à Exploratology et le blog Lire, relire, ne pas lire j’ai reçu :
Mes seuls dieux d’Anjana Appachana et Le Magicien de la finance de R. K. Narayan (oui, je pars en Inde avec ces deux livres).
Offert par mon beau-père les deux volumes (2000 pages au bas mot) des Chroniques de La Montagne d’Alexandre Vialatte.

Voilà, vous voyez j'ai de quoi lire, de quoi apaiser mes angoisses et de me poser un peu.


Je remercie le balcon d'automne pour les fleurettes.





Humeur rousseauiste (épisode 1)


Le Verger ou Paysage avec un fermier, vers 1886, Nagano, musée Harmo
La lecture du roman de Nau m’a incité à ouvrir le catalogue de l’exposition Douanier Rousseau qui avait eu lieu au Grand Palais en 2005. Ce sera pour vous l’occasion de deux billets.

Douanier, Rousseau ? Oui, à l’époque il fallait acquitter des taxes pour faire entrer des marchandises dans Paris (ou en faire sortir). Rousseau se tenait à l’octroi, notamment porte d’Auteuil.

Vue du pont de Sèvre, 1908, Moscou, musée Pouchkine
Peintre du dimanche ? Non. Il passait le temps de son travail à dessiner et ses collègues ont été soulagés quand il a pris une retraite anticipée pour pouvoir se consacrer entièrement à son art.

Un soir de carnaval, 1886, Philadelphia Museum of Art
Son art si particulier serait dû à son ignorance de la technique artistique. Bof. On dit toujours des formes d’art peu académiques (la peinture d’avant la Renaissance, l’art des sculptures romanes) que les artistes étaient ignorants des règles de l’art, que s’ils avaient su, ils auraient certainement fait autrement – sous-entendu mieux. Vision paternaliste et réductrice de l’histoire de l’art. Rousseau aurait très bien pu redresser ses perspectives s’il l’avait voulu, ou établir des proportions plus attendues. Mais ça ne l’intéressait guère.

Vue du pont de Grenelle, vers 1892, Laval, Musée du Vieux Château
Un peintre de jungles fantaisistes ? En réalité il a beaucoup peint la banlieue parisienne. Regardez ces paysages dont la gamme colorée fait toute la richesse. Il a aussi peint des portraits mais ils m’intéressent moins, alors vous ne les verrez pas. Non plus que ses très nombreuses peintures allégoriques, louant la liberté, l’égalité, la République.

La semaine prochaine, les fameuses jungles. 
Images scannées dans le catalogue, ou provenant des sites de la RMN ou des Musées.

Humeur de faïence




À Marseille, les journalistes du monde entier se sont précipités au Mucem (et ils ont bien raison) mais ils ont peut-être oublié le Musée de la faïence qui a ouvert lui aussi en juin. C’est un tort. Le musée est superbe : musée de la mode, de la faïence et plus généralement des arts décoratifs, installé dans une riche bastide, ayant conservé une partie de ses décors des XVIIe et XVIIIesiècle, dans un parc, près des grandes plages du Sud de la ville.
Extraits de visite.



Des toiles peintes de Philippe Rey (XVIIIe siècle) créant un décor de marines pour la salle à manger, s'insérant dans les boiseries adaptées. Le musée conserve aussi un grand papier peint de la même époque représentant les montagnes suisses, absolument magnifique.



Faïence marseillaise du XVIIIe siècle, provenant de la fabrique de la Veuve Perrin (les femmes d'affaires ne sont pas une nouveauté).


Un énorme vase créé par Rochegrosse en 1895. C'est une grosse chose difficile à prendre en photo mais c'est fort dommage. Le vase glorifie la guerre et les guerriers virils. Ses ornements sont... charmants.

Images M&M

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