Affichage des articles dont le libellé est coups de coeur. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est coups de coeur. Afficher tous les articles

Ce que je retiens de 2013... et attends de 2014 !


Bye Bye 2013...

Et voilà, cette fois c’est 2013 qui touche à sa fin, et en cette fin d’année je me suis dit que ce serait sympathique de refaire comme l’année dernière et de vous proposer un bilan… un bilan sur mes coups de cœur, mes légères déceptions, les évènements marquants de ces douze derniers mois, etc. ! J’espère que cet article vous plaira tout autant que celui de l’année passée, en tout cas, j’ai pris beaucoup de plaisir à vous le concocter :)

CE QUE JE RETIENS DE 2013

Cette année encore, je m’étais fixée l’objectif de lire 100 livres, sauf qu’encore une fois, l’objectif n’a pas été atteint. Je crois que je vais devoir me faire à l’évidence : entre les cours, la fatigue et le reste… il m’est devenu impossible de lire comme avant. C’est comme ça, c’est la vie :P Notons tout de même que si j’ai terminé 2012 avec 66 livres au compteur, j’en suis aujourd’hui à 75, ce qui est quand même pas mal, non ?

Je vous propose de commencer tout d’abord par une petite mise au point par rapport à mes attentes de l’année dernière concernant 2013. La liste des parutions que j’avais établie a bien sûr largement évoluée au cours de l’année, et entre les sorties qui se sont ajoutées au fil du temps, celles qui ont été repoussées et celles que je n’ai pas pu honorer… le bilan se trouve être différent de ce que j’avais prévu à l’époque ! Mais faisons quand même un petit comparatif sans prendre en compte tous ces changements :
- parmi les suites de saga que j’attendais avec le plus d’impatience, et que j'avais prévu dans mon article, je les ai toutes lues, sauf celles de Cassandra Clare car elles ont été repoussées ;
- parmi les nouvelles sagas que je voulais débuter, là, le bilan est un peu moins bon : j’en ai lu 8 sur les 16 que j’attendais à cette époque ;
- et parmi les stand-alone que j’attendais, j’en ai lu 8, j’en ai 2 dans ma PAL, et le reste… est toujours dans ma wishlist ! Et le pire, c’est que dans « le reste », il y a Nos étoiles contraires de John Green, alors qu’il faisait partie des 5 livres que j’attendais le plus. Quelle déception :(

Mais on peut quand même dire que tout ça, c’est sans regret, car j’ai passé une belle année de lecture. Je compte d’ailleurs, parmi les 75 livres lus jusqu’à présent, 13 coups de cœur ! (13 coups de cœur pour 2013, pas mal non ? Et je vous jure, je ne l’ai pas fait exprès :P).

Du côté des stand-alone, j’ai adoré…
- Graffiti Moon de Cath Crowley : un roman mignon à souhait, tout en simplicité. Il n’est pas grandiose mais il est, à sa façon, très touchant.
- 2 filles + 3 garçons – les parents = 10 choses que nous n’aurions pas dû faire de Sarah Mlynowski : Drôle, émouvant, agréable. Un livre aussi bon que celui qui m’avait fait découvrir l’auteur.
- Au bout du rêve de Sarah Dessen : Sarah Dessen. Ai-je besoin d’en dire plus ?


Du côté des séries qui débutent, j’ai aimé…
- Cinder de Marissa Meyer : premier livre commencé en 2013, premier coup de cœur. Et pas des moindres ! J’en suis totalement tombée amoureuse...
- La prophétie de Glendower de Maggie Stiefvater : là encore, ai-je besoin d’en dire plus ? Le nom de l’auteur devrait vous mettre la puce à l’oreille sur mon avis. Mais en bref : ce livre a beau être différent de ce que fait l’auteur, il reste à mes yeux tout aussi bon.
- Les insoumis d’Alexandra Bracken : un livre dur et poignant dans lequel j’ai adoré me plonger. Puis cette fin… !
- Amnesia de Jennifer Rush : de l’histoire aux personnages en passant par l’écriture de l’auteur… tout m’a séduit !
- Attirance d’Anne Greenwood Brown : le tome 1 a été un coup de cœur, le tome 2 l’a presque été… cette série est un véritable plaisir. Et puis, les sirènes sont enfin dans le YA français ;)
- Irrésistible ! de Meg Cabot : il s’agit ici de l’intégrale regroupant les 3 premiers tomes et purée, qu’est-ce que c’est bon !! C’est sûrement la lecture qui m’aura causé le plus de fous rires cette année !
- Keleana l'assassineuse de Sarah J. Maas : LE coup de cœur de cette année 2013. Une histoire grandiose, des personnages juste magnifiques, et… et tous pleins d’autres éléments hyper bons qui font de ce livre celui qui m’aura le plus marquée cette année.

Quant aux séries déjà commencés, je retiendrais…
- Roméo Forever de Stacey Jay : la suite de Juliette Forever, que j’ai adoré pour les mêmes raisons que le premier : la réécriture de Roméo & Juliette, les personnages,…
- Delirium T3 de Lauren Oliver : malgré mes appréhensions, ce final m’a complètement bouleversée… cette trilogie restera l’une des plus fortes que j’ai pu lire, je pense.
- Enfernité T2 de Brodi Ashton : une suite largement à la hauteur du premier tome, c’est à dire intense, magnifique, et émouvante… avec un cliffhanger horrible qui ne peut laisser personne indifférent !

Puis il y a les romans presque coups de cœur comme Syrli, la trilogie Immortels, Le prince d’été … et les romans coups de poing qui ne m’ont pas laissé insensible : Frangine et Un monde pour Clara. Ces romans-là ne m’ont pas eu le petit truc en plus qui aurait pu en faire des coups de cœur, mais je pense que je ne suis pas prête de les oublier. Ils sont donc, selon moi, à lire :)


Quant aux livres qui m’ont le plus déçue, j’avoue que je suis surprise, car il n’y en a pas qui m’ont vraiment, vraiment déplu. Ceux que je vais citer sont ceux qui ne m’ont pas transportée comme je l’aurais espéré ou qui m’auront un peu laissée de marbre, mais finalement, j’aurais quand même passé de bons moments en leur compagnie. Donc loin d’être complètement négative, cette liste est, disons, à prendre de façon plus neutre ;)

Ladite liste contient donc :
- Dark Eyes de William Richter : un thriller divertissant, mais qui m’aura un peu laissée sur ma faim. Dommage, car il y a quand même du bon…
- Malakas… de Nicolas Didier Barriac : un roman sympa mais qui aurait pu être meilleur si les personnages avaient été plus attachants, par exemple…
- Beautiful Dark de Jocelyn Davies : une histoire trop rapide, des personnages peu profonds,… mais ça se lit quand même vite et bien, et la fin a réussi à raviver mon intérêt.

Cette année a également été marquée par mon orientation professionnelle car j’ai commencé, en septembre, une année spéciale en DUT Edition-Librairie.
Pour me mettre dans le bain, avant la rentrée, j’ai lu quelques livres conseillés par l’IUT. Ces livres sont assez loin de mes lectures habituelles mais la curiosité, en plus de ma volonté de réussir, l’a emporté, et j’ai découvert quelques bouquins que je n’aurais peut-être jamais lu. Vous retrouverez mes avis en quelques mots et quelques blablas sur ma formation dans ces deux articles !



Et enfin… il y a eu le Salon du Livre de Paris, en mars dernier. Je n’ai jamais pris le temps de faire un compte-rendu mais ça a été vraiment un week-end extra, j’y ai fait de superbes rencontres, auteurs comme lecteurs / blogueurs et éditeurs… je me suis régalée, vraiment.
J’ai pu revoir Margaret Stohl et enfin rencontrer Kami Garcia, j’ai rencontré des auteurs comme C.J. Daugherty, Marie Pavlenko, Sophie Jomain, Ruta Sepetys, Cassandra O’Donnell, et d'autres… mais aussi des blogueurs comme Audrey de Un bout d’ailleurs, que j’ai revu, Melisandedu blog Accrocdeslivres, Lothfleur de Secret Forbidden World, Anaïs du blog Little-A Read, CeReS de Mirrorcle World avec qui j’ai eu le plaisir de faire un Swap génialissime, Metyuro, et j’en oublie pleiiiiiins… et c’était génial, bien que parfois très court !

Donc voilà, une année de plus s’achève, une année avec ses hauts et ses bas… une année qui a quand même été assez éprouvante, mais que quelques évènements ont rendu plus douce, plus agréable. J’espère qu’il en va de même de votre côté et que malgré tout, vous en garderez de bons souvenirs… car c’est le principal, pas vrai ?

Pour finir, voici, comme l’année dernière, le top 5 de mes coups de cœur de l’année !



CE QUE J’ATTENDS DE 2014

C’est là que ça se complique, car comparé à l’année dernière, je me suis bien mal organisée, et finalement, je me dis que c’est peut-être mieux… mes attentes ont tellement changées en cours d’année et je n’ai tellement pas respecté mon « planning » que je me suis dit qu’il serait plutôt préférable de se laisser aller au jour le jour.

Alors bien sûr, il y a des livres que j’attends avec impatience : des suites de séries (surtout celles citées ci-dessus), les prochains livres de certains de mes auteurs phares, les prochaines parutions de mes collections favorites,… mais à quoi bon tout prévoir à l’avance quand tout est susceptible de changer ?

J’attends donc de 2014 qu’elle me fasse passer une belle année dans tous les sens du terme, qu’elle soit à l’origine de nombreuses belles découvertes et qu’elle me laisse d’aussi bons, voire de meilleurs souvenirs que 2013…

Très bonne fin d'année à tous, bon réveillon et…

...Bonjour 2014 !!

Séville... au hasard des rues (1)


Quand je me promène dans une ville, j'aime bien entrer dans les ruelles peu fréquentées (enfin dans la mesure où elles ne me semblent pas glauques) histoire de savoir ce qu'il y a au bout. Et parfois je trouve de jolies surprises comme à Séville où en flânant du côté de la cathédrale, intriguée par cette allée qui donnait avenue de la Constitution (celle où passent les tramways) je l'ai suivie pour arriver sur une jolie placette: la Plaza de Cabildo. 


Il semblerait que le mur du nord, celui qui est derrière la fontaine, soit un pan de mur almohade*. Mais ce n'est pas forcément la partie la plus intéressante de l'endroit mais bel et bien l'immeuble situé sur les 3 autres côtés. Imaginé par l'architecte Joaquín Barquín Barron (1917-1965) il est de forme semi-circulaire et comporte trois étages bâtis au dessus d'une série d'arches qui sont
soutenus par des colonnes en marbre, le tout étant décoré de fresques.


En faisant ultérieurement des recherches sur le net, j'ai découvert que c'est sur cette place que se tient, tous les dimanche matin,un marché aux puces où l'on peut trouver: timbres, pièces de monnaie, épingles,
pierres semi-précieuses, montres antiques, médailles militaires... dont, comme souvent en pareil cas, l'authenticité ne peut en aucun cas être garantie...





En semaine, c'est un endroit calme où il fait bon se poser en écoutant le bruit de l'eau.

* L'art des Almoravides et des Almohades regroupe la production artistique en Espagne et au Maghreb respectivement entre 1056 et 1147 et entre 1130 et 1269.



Lucien Neuwirth, l'homme à qui les femmes (mais pas qu'elles) doivent beaucoup


Bien qu'ayant des grandes soeurs qui arrivaient à l'âge où, en ce temps là, on commençait à "fréquenter" les représentants du sexe opposé, j'étais en réalité beaucoup trop jeune pour comprendre ce qui s'est passé durant l'année 1967 au cours de laquelle a été voté puis promulguée la loi libéralisant la contraception en France.


Hasard du calendrier (puisque hier c'était la journée contre les violences faites aux femmes) Lucien Neuwirth, l'homme qui a porté cette loi, n'est plus. Les femmes lui doivent beaucoup, lui, le gaulliste de la première heure, qui a défendu leur cause afin de leur permettre d'accéder "librement" aux méthodes contraceptives dont la vente était jusque là purement et simplement interdite par une loi de 1920.

"Librement", mais ce n'est pas pour autant que dès le lendemain de la promulgation de la loi les femmes ont pu accéder "facilement" à une méthode contraceptive car les décrets d'application ne paraîtront que petit à petit entre 1969 et 1972. Et il faudra attendre la  loi du 4 décembre 1974 pour que la contraception soit véritablement libéralisée et remboursée par la Sécurité Sociale.








A noter que le nom de Lucien Neuwirth reste aussi associé à deux autres grandes lois de la Vème République relatives au domaine de la santé: celle sur la prise en charge de la douleur (1995) et celle ayant trait aux soins palliatifs (1999)

Séville... l'Alcazar (7)

Fin de la visite au sein de ce superbe Alcazar/Palais royal/Musée en levant le nez vers les plafonds.






Mis à part le tout premier, situé dans un couloir qui permettait de regagner les quartiers réservés aux femmes et qui est réalisé en azulejos, tous les autres sont de très beaux exemples de plafonds à caissons.



Et je dois avouer qu'après avoir vus ceux de l'Alcazar de Séville, les plafonds à caisson que j'ai pu observer dans les châteaux français comme ceux de la vallée de la Loire me paraissent assez "ordinaires" et s'apparentent plus souvent à des poutres richement décorées. Grâce soit donc rendue aux souverains espagnols qui ont su préserver de tels joyaux au fil des siècles.






Séville... l'Alcazar (6)


Suite et presque fin de la visite à l'Alcazar avec quelques exemples du travail de la pierre, enfin du stuc,tel qu'on peut le voir.

Les 3 premières photos ont été prises dans la cour d'accueil à partir de laquelle la visite commence. La 3ème photo correspond à une partie du mur du fond que l'on entrevoit sur la 1ère photo sachant qu'en dessous de la pierre travaillée on trouve ... des aezulejos




Quant aux 3 photos suivantes, mis à part la première pour laquelle je suis quasi certaine qu'elle a été prise au sein du patio dit des demoiselles, je serai bien incapable de les resituer au sein du palais.  La toute dernière est d'ailleurs un modèle de genre de la calligraphie lorsqu'elle devient un art graphique. 










Séville... l'Alcazar (5)


L'eau... si elle est quasi-omniprésente tant au sein des patios que dans les jardins de l'Alhambra de Grenade,elle est très présente au sein de l'Alcazar de Séville, notamment dans les jardins où l'on trouve régulièrement au détour d'une allée une petite "fuente", une fontaine.Parfois elle est très modeste ou bien encore peu "active" comme celle-ci où aucun jet d'eau ne troublait la déambulation des poissons rouges au milieu des nénuphars. 


Ailleurs elle est plus vivante, plus bruyante aussi et c'est au son qu'on la repère au milieu des haies de buis ou de fusain savamment taillées.


La fontaine -bien que dans ce cas le mot de bassin serait plus approprié- qui m'a cependant la plus marqué c'est celle de Mercure. 


Il y a le jet d'eau qui tombe de très haut, mais aussi les fresques sur le mur du fond, les grilles avec à chauqe angle un lion en bronze tout autour du bassin et l'eau verte dans laquelle évoluent d'énormes poissons (carpes ou poissons chats??? ) je ne m'en rappelle plus. J'allais oublier: la fraîcheur du lieu, même lorsqu'on est en plein soleil. Une fraîcheur qui a sa contrepartie, ceux et celles qui n'aiment pas les odeurs d'eau douce brassée resteront peu de temps.



Séville... l'Alcazar (4)


Peu de commentaires pour cette série de photos autour des patios, dont j'ai souvent oublié le nom, tout comme celui des salles qui se situent à l'intérieur des différents bâtiments qui en font le tour.


J'étais en effet trop fascinée par ce que je voyais. Plus d'une fois je me suis approchée des murs en me demandant qu'elle était la composition de telles "dentelles" de pierre, souvent encore bien colorées malgré le temps écoulé depuis leur mise en place, et comment elles avaient pu être réalisées: à l'extérieur avant d'être posées (pourtant il n'y avait trace d'aucune jointure) ou directement sur place. 


La réponse à ces questions je l'ai trouvée sur le net après avoir relu quelques commentaires sur l'Alcazar.




Ce que j'appelais de la dentelle de pierre est en réalité du stuc, parfois peint.


"Le stuc, dont la technique remonte à l'Antiquité, est un enduit teinté dans la masse, à base de chaux.
Il est utilisé en recouvrement des plafonds et des murs, aussi bien à
l'intérieur qu'à l'extérieur. C'est un mélange de chaux aérienne éteinte
et de « charges », celles-ci pouvant être du sable, de la poudre de
marbre ou encore de la poudre de brique. On peut y incorporer des liants
comme les colles animales ou végétales, et éventuellement, pour les
décors en relief comme les mascarons, des « armures » de cheveux, de poils ou de treillis."



" Les yeserias sont des stucs polychromes peints de couleurs vives" Compte tenu de leurs modalités de réalisation, ils se sont plus ou moins décolorés avec le temps, ce qui explique probablement pourquoi ils ont mieux résisté sur les murs des pièces peu exposées au soleil alors que sur les façades dont les ouvertures sont délicatement ouvragées, ils sont désormais absents.


Leur absence est une certaine manière une chance car on a ainsi l'occasion idéale pour admirer la beauté qui résulte de la répétition des formes géométriques qui se succèdent, ainsi que la légèreté de l'ensemble. Surtout en les admirant, garder à l'esprit qu'à la même époque, beaucoup de demeures de nobles français en étaient restés au stade de lourds château-forts aux murs épais et aux rares fenêtres dans lesquels l'eau courante était absente. En Andalousie, rares sont les patios dans lesquels on n'entend pas le bruit de l'eau... Mais cela fera l'objet d'un billet à venir.

"Blacksad-Amarillo" de Diaz Canales & Guardino

Le dernier volume du duo Diaz Canales (scénariste) et Guardino (dessin & couleurs) est sorti. Et sans hésiter, s'agissant des aventures teintées d'humour d'un privé où tous les personnages ont des visages d'animaux, entre Canardo et Blacksad, je choisis sans hésiter le second. En partie parce que le second est beaucoup moins misanthrope que le premier. Dans le dernier volume sorti de Canardo dont il a été rendu compte ici il y a peu, aucun personnage n'était vraiment sympathique. C'est tout le contraire avec Blacksad où sauf exception, même les personnages pas vraiment fréquentables ont quelque chose qui les rend "acceptables", à l'exemple de ces acrobates/singes qui abandonnent un jeune écrivain/lion accusé d'un meurtre dans une mine en lui disant: "Il n'y a rien de personnel dans tout ça, Chad, nous savons tous que Polyphème était un sale type...mais nous ne pouvons pas permettre que le cirque coule et se désagrège à cause de toi".

Que dire autrement de l'histoire? Elle suit à la fois les aventures du jeune lion romancier, Chad, que son "ami" buffle et poète Abraham n'arrête pas de "casser" et de Blacksad, très fauché et désireux de changer d'air, qui accepte au débotté de ramener la Cadillac d'un riche texan à son domicile. Sauf que celle-ci est piquée par Chad lequel tue ensuite son "ami" avant d'aller se réfugier dans un cirque où il tombe illico amoureux de la très jolie assistante chatte du lanceur de couteaux, dont il découvre tardivement le passé de fugueuse. Ah j'oublie un 4ème larron, l'avocat hyène qui représente les intérêts de l'écrivain Chad... mais n'aura pas l'occasion de défendre ses intérêts de meurtrier.





Et puis encore que ceux et elles qui aiment les BD pleines de références* seront ici servis avec un Blacksad qui arpente notamment la route 66 sur les traces de la Beat Generation**. En compagnie de blousons noirs... à tête de moutons! il chevauche notamment une superbe moto***

Une BD à lire et relire sans hésiter

* Page 4: Antonin Artau "lettres sur le langage", à 3 reprises des morceaux de jazz, sans compter les références aux films "sous le plus grand chapiteau du monde" de Cecil B. DeMille, "Bronko Billy" de Eastwood, et "Easy Rider" de Hopper

** avec  Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs
sont représentés chacun avec leurs particularités. Chad Lowell, le jeune lion
incarne Kerouac, le
bison Abe Greenberg illustre Ginsberg et enfin, le flamand rose fantasque Billy
Sorrows: Burroughs
  


*** Dans cet épisode je trouve que Blacksad ressemble de plus en plus dans ses mimiques à Georges Clooney.

Séville... l'Alcazar (3)


En France, on ne connait bien souvent la faïence colorée que sur les pots de fleurs et autres décorations de jardin. En Espagne (et plus particulièrement en Andalousie) et au Portugal, on trouve beaucoup de  carreaux en faïence décorée que l'on appelle des "azulejos". L'alcazar de Séville en possédant un certain nombre, que ce soit sur les murs, les sols, les contre-marche d'escaliers, voire les bancs, c'est l'occasion ou jamais de parler de cet art qui s'est d'abord développé en Andalousie (au XVe siècle) avant de connaître son apogée  au Portugal (au XVIIIe siècle).




Même si on trouve beaucoup d'azulejos où la couleur bleu domine et que le mot  "azul" signifie bleu en espagnol ou en portugais, le mot azulejo vient de l'arabe « al zulaydj » qui signifie  petite pierre polie. En effet, lorsque cet art s'est développé, il s'agissait d'imiter les mosaïques romaines qui sont des assemblages de « petites pierres polies ».





La technique qui fut introduite en Espagne par les Maures lors de leur occupation, se développa dans toute la péninsule Ibérique. D'abord non figurative (afin de respecter les préceptes de l'islam) la décoration des azulejos est devenue figurative qu'à partir de la fin du XVe siècle...suivant en cela l'art de la faïence italienne. D'ailleurs les premiers azulejos figuratifs ont été peints à Séville vers 1500 par un certain Francesco Niculoso, qui était potier italien qui a laissé son empreinte notamment dans la chapelle de l'Alcazar de Séville




Ce n'est qu'un peu plus tard que cet art se développera au Portugal, mais aussi, beaucoup plus au nord de l'Europe, dans les Flandres (à Anvers puis à Delft.)


Aujourd'hui, on considère que les plus beaux ensembles d'azulejos visibles en Espagne se trouvent ... à l'Alcazar et sur la Place d'Espagne de Séville.


Mais on en trouve régulièrement de fort jolis dans la rue (où ils servent de supports à des représentations religieuses
ou, de manière plus terre à terre, en guise de signalisation) sur le mobilier urbain comme les bancs ou dans l'entrée de  maisons.



Séville... Le Parasol


C'est une drôle de structure qui a été inaugurée en mars 2011, place de la Encarnación à Séville. Le nom "officiel" est "Metropol Parasol"... mais un certain nombre de Sévillans parlent à son sujet des "Setas de la Encarnación"  (Champignons de la place de la Encarnación). Et c'est vrai que, quand on arrive sur la place, vu par en dessous, il y a de ça.






Matériellement, seules les fondations et les deux tours qui contiennent les ascenseurs
menant au restaurant sont en béton. La plate-forme du restaurant est en
acier avec une dalle de compression en béton armé. Le reste... c'est du bois recouvert de vernis. 


Bon, pour les curieux amateurs de données techniques, le Metropol Parasol est constitué de 3 400 pièces de bois (poids total 1 300 T) de bois lamellées fabriqué avec de l'épicéa, connu pour sa résistance au feu, à la flexion et à la traction. L'épaisseur des pièces varie entre 68 et
311 mm. Les éléments en bois ont été découpés en Allemagne avant d'être recouvert en Espagne d'une couche de 2 à 3 mm de vernis de polyuréthane qui le rend résistant aux intempéries et à la chaleur du
soleil mais perméable à la diffusion de la vapeur d’eau, ce qui lui
permet de ne pas pourrir.


Et pour résoudre le problème de surpoids de la superstructure, les
ingénieurs ont mis au point un système novateur
d'assemblage : les tiges d'acier permettant l'assemblage ont été collées
par une colle résine époxy dans des trous de 70 cm de profondeur percés manuellement dans le bois. Au total, 3 400 pièces de bois mais 35 000 trous*








Au final, voici ce que l'on voit lorsque ayant pris l’ascenseur on se promène le long des "coursives"... une vue à 360° sur Séville.La "pointe" à gauche de l'image correspond à une partie du pont de l'Almillo** qui est en forme de harpe et a été construit à l'occasion de l'exposition universelle de 1992. 



* Pour encore plus de détails, notamment quant aux difficultés de réalisation du projet: http://fr.wikipedia.org/wiki/Metropol_Parasol

** Pour plus de détails sur ce pont au "look" inhabituel: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_de_l%27Alamillo

Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)

Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...