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La complexit� croissante de l'environnement juridique
Suite au billet de la semaine derni�re dans lequel je vous pr�sentais mes notes concernant une conf�rence intitul�e "Quand le biblioth�caire pers�cute l'usager", voici ce que j'ai retenu d'une autre table ronde de l'ABF 2015.
Cette fois-ci, le th�me �tait "La complexit� croissante de l'environnement juridique".
La table ronde �tait mod�r�e par V�ronique Mesguich, pr�sidente de l�ADBS.
Et dans les rangs des intervenants, nous avions :
- Lionel Maurel, juriste et biblioth�caire, BDCI Nanterre.
- Mathilde Vergnaud, responsable du projet Biblioth�que num�rique de r�f�rence et de l�informatique, biblioth�que municipale de Lille.
- Arnaud V�lasquez, propri�taire de la librairie Quai des Brumes � Strasbourg.
Voici, d'apr�s mes souvenirs, ce qu'il s'est dit. Dans les grandes lignes.
Introduction de V�ronique Mesguich : La biblioth�que organise des usages collectifs de la culture.
Il y a une inadaptation des sp�cificit�s du droit d�auteur aux missions des biblioth�ques. La complexification juridique est-elle li�e au passage au num�rique et � Internet ?
Lionel Maurel : Il y a des lacunes dans la loi. Par exemple, le pr�t de CDs ne fait pas l'objet d'une r�gulation, mais il est n�anmoins entr� dans les m�urs.
Le livre num�rique fait lui aussi l'objet d'une lacune, mais la perception du num�rique ne permet plus d'en faire le pr�t aussi simplement que pour les CDs. Les distributeurs per�oivent une concurrence, ce qui les conduit � interdire ce type d�usages.
Arnaud V�lasquez : Les lecteurs tendent � revenir vers le lieu physique de la librairie, car ils consid�rent que c'est plus �thique que de commander sur Amazon. Ils cherchent un titre en ligne mais viennent l'acheter en librairie.
Certains demandent � avoir la possibilit� d'acheter en ligne, via le libraire.
Mathilde Vergnaud : Le passage au num�rique comporte un risque : celui de la protection des donn�es personnelles via les SIGB full Web� Il faut �valuer l�ampleur du risque : il est plus grand avec des personnes physiques.
Lionel Maurel : Certes, il existe des risques, mais les proc�s sont rares. Il y a peu de sanctions, surtout des rappels � l�ordre de la CNIL.
L'un des probl�mes de la num�risation, c'est de pouvoir identifier les auteurs et leur date de mort afin de pouvoir d�finir si leur �uvre est dans le domaine public.
Il faut alors se poser la question : jusqu�o� va-t-on dans l�application du droit ? Pour certaines collections du d�but du XX�me si�cle, avoir � v�rifier chaque �uvre individuellement pourrait rendre le projet impossible !
De plus, si l'on d�cide de prendre le risque, alors il faut faire attention � ne pas reporter ce risque sur des tiers. Lors d'un partenariat, pourra-t-on autoriser l'utilisation de ces contenus num�ris�s ?
La menace a un effet paralysant.
Arnaud V�lasquez : En tant que libraire, le seul probl�me de droit d'auteur fr�quemment rencontr�, c'est l'utilisation de photos d�auteurs pour faire la publicit� d'un �v�nement.
Sinon, les �diteurs s�occupent du juridique, pas les libraires.
Lionel Maurel : Il y a un risque strat�gique pour l�ensemble de la profession. Il faudrait ne pas traiter les probl�mes de droit au cas par cas, au sein d'un �tablissement, mais r�agir ensemble pour modifier la l�gislation.
Par exemple, pour le pr�t de livres num�riques, les accords au cas par cas vont comporter des variations des prix, d�pendre du nombre de pr�ts, etc.
Il faut d�fendre ensemble les usages collectifs afin qu'ils ne se retrouvent pas dissous dans un mod�le qui ne fera plus ressortir leurs sp�cificit�s.
Mathilde Vergnaud : Il faudrait que chacun comprenne mieux les bases du droit afin de savoir comment r�agir.
Dans chaque �quipe, on pourrait par exemple envisager d'avoir un agent qui fasse de la veille sur l��volution du droit.
Il faut aussi pouvoir faire appel � un professionnel pour les cas particuliers.
Lionel Maurel : Peut-�tre pourrait-on imaginer plus de formation continue ? Possiblement via un MOOC ?
Quand le biblioth�caire pers�cute l�usager
Lors du congr�s de l'ABF 2015, en plus de pr�senter mon poster, j'ai pu assister � quelques conf�rences int�ressantes.
Voici les notes que j'ai prises au cours d'une s�ance fort amusante intitul�e "Quand le biblioth�caire pers�cute l'usager : interdits et usages ill�gitimes".
Cette table ronde s'est d�roul�e en trois temps, avec trois interventions autour du th�me central.
La session �tait mod�r�e par C�line Vidal, pr�sidente du groupe ABF Languedoc-Roussillon.
Comment d�go�ter un lecteur assidu ? - Marielle de Miribel
Marielle de Miribel est conservatrice en chef, charg�e de mission qualit� au bureau des biblioth�ques de la ville de Paris.
- Avoir des locaux miteux, en particulier des toilettes sales ou ferm�es.
- Un lieu anonyme qui conduit � ne pas se sentir chez soi. Avoir des portes lourdes, peu ou une mauvaise signal�tique.
- La mine rev�che : il faut sourire� � bon escient !
- Abuser les lecteurs timides : le biblioth�caire se conduit en prescripteur (il sait mieux que vous !), il est l� pour faire du �sauvetage� (il faut � tout prix les faire lire� �Si tu prends une BD, il faut aussi que tu prennes un �vrai� livre.�).
- Un vrai capharna�m : pas de d�sherbage, des piles de livres partout, et, au final, une sensation d��touffement.
- Des r�ponses �vasives : du personnel incomp�tent � l�accueil, aucun document papier � donner au lecteur pour l�aider � s�orienter.
- D�pr�cier le lecteur : certains coll�gues n�h�sitent pas � humilier les lecteurs publiquement.
- Le biblioth�caire inquisiteur : des sanctions trop fortes, injustes.
- D�cider � la place du lecteur.
- Ignorer les lecteurs, c�est tout un art :
> Indiff�rence : faire comme si on �tait seul, pas de contact visuel, faire attendre.
> Impatience : faire comprendre au lecteur qu�on a autre chose de plus important � faire ; s�en aller quand un lecteur arrive.
> Suspicion : passer derri�re les lecteurs pour v�rifier ce qu�ils font...
> M�pris : c�est au lecteur de s�adapter et de se soumettre. Le biblioth�caire ne se d�place pas.
� jonathan.grnx (@jonathangrnx) 13 Juin 2015
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� quoi sert le r�glement ? - Anne-Christine Collet
Anne-Christine Collet travaille au SCD de l'Universit� Lyon 1.
Le r�glement cadre l�offre collective qui est sens�e r�pondre aux besoins de tous.
Il est porteur d�une norme sociale, c�est un contrat social : le r�glement ne contraint pas seulement, il lib�re aussi.
Tr�s vite, on trouve dans les r�glements de biblioth�ques des mentions d�exclusion.
Lors de la r�daction, il faut faire attention au vocabulaire. Par exemple, �le pr�t est consenti� donne l�impression que l�on fait une faveur au lecteur.
Souvent, l�inscription est soumise � l�apport d�une pi�ce d�identit�, d�un justificatif de domicile, etc.
Pourrait-on s�appuyer sur les remarques des usagers pour adapter le r�glement ?
On pourrait aussi accompagner le r�glement d�une charte d�accueil.
Intervention de la salle :
La biblioth�que de Dunkerque est gratuite et les inscriptions se font sans documentation. Cela a permis d�augmenter le nombre d�usagers, en particulier chez les migrants, pr�caires.
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�Fais pas ci, fais pas �a : les interdits en biblioth�que� - Anne Verneuil / Ad�le Spieser
Pr�sentation par Anne Verneuil (pr�sidente de l'ABF) du m�moire d'�tude d'Ad�le Spieser (directrice adjointe de la m�diath�que Marguerite Duras, Ville de Paris). Pour lire ce m�moire dans son int�gralit�, c'est par ici.
Il y a une sacralisation du lieu, du livre.
Les interdits proviennent d�une crainte pour l�ordre public. Les comportements interdits d�pendent du secteur de la biblioth�que :
- En biblioth�que patrimoniale, les interdits portent sur les documents.
- En BU, ils cherchent � favoriser le travail.
La biblioth�que �tant un espace public, les interdits soulignent que �on n�est pas chez soi�.
N�anmoins, on observe que le libre acc�s est en augmentation, qu�il y a une automatisation des pr�ts, que l�anonymat devient possible.
La biblioth�que est un lieu l�gitime. Par exemple c�est souvent un lieu que les adolescents peuvent fr�quenter seuls.
On observe souvent des signal�tiques autoritaires, des logos en forme de sens interdit.
Les ambig�it�s peuvent conduire � des conflits.
Certaines biblioth�ques utilisent des m�thodes de surveillance : vid�o, vigiles� Mais la m�diation est � privil�gier !
On utilise aussi des syst�mes antivol, des syst�mes de contr�le des PC pour �viter les t�l�chargements, etc.
Lorsqu�il y a transgression, c�est que le lecteur ne sait pas, qu�il oublie, ou parfois qu�il y a opposition.
Pour harmoniser les interventions, il est bon d�avoir une charte d�accueil destin�e aux personnels. Peut-�tre faudrait-il interdire moins pour accueillir mieux ?
Il peut y avoir diff�rents espaces pour diff�rentes pratiques
Anne Verneuil sugg�re d�appeler le lecteur �client� afin de souligner qu�il a le choix parmi diff�rentes offres.
Dans sa biblioth�que, le r�glement est strict afin de pouvoir se prot�ger en cas de probl�mes. Mais les biblioth�caires se montrent volontairement tol�rants au jour le jour.
Lorsqu'on interdit, il faut dire, expliquer pourquoi et remercier le lecteur !
Il est bon de pouvoir recruter des non-biblioth�caires : leur regard ext�rieur peut permettre de ne pas faire les choses juste parce qu�on a toujours fait comme �a�
Dans l�imaginaire collectif, il existe des r�gles sp�cifiques qui s'appliquent au biblioth�ques. Les lecteurs peuvent se sentir coupables ou tout du moins conscient de leur transgression. Pourtant, ces r�gles n'existent pas forc�ment dans le r�glement de la biblioth�que qu'ils fr�quentent !
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[EDIT] Je viens de m'apercevoir qu'il y avait eu une captation vid�o de la conf�rence. Vous pouvez donc la regarder ici, comme si vous y �tiez !
Et voici la pr�sentation de la premi�re intervenante.
Minimiser l'anxi�t� des �tudiants lors des formations aux ressources �lectroniques
Le mois dernier, j'ai eu le plaisir de passer une journ�e au congr�s de l'ABF dans la belle ville de Strasbourg.
J'y ai pr�sent� un poster que je voulais partager avec vous.
Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir, ou t�l�charger le PDF ici.
J'esp�re qu'il vous plaira !
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