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Alain Badiou : Trump

PUF - Janvier 2029 - Perspectives critiques


Les esprits �clair�s aiment � se moquer de Donald Trump. Il serait le symbole d'une forme de stupidit� politique qui n'attendrait que le r�veil des gens de bonne volont� pour s'�vanouir comme un mauvais r�ve. Mais rien n'est plus faux. Plut�t qu'un symbole, Trump est un sympt�me : celui de la disparition progressive de la politique dans un gigantesque processus d'unification, o� les camps en apparence les plus hostiles se tiennent en r�alit� la main. Pour en finir avec Trump, c'est cette disparition qu'il convient de combattre, en restaurant les possibilit�s d'une opposition qui r�siste au consensus fondamental de notre temps. Ce consensus porte un nom : capitalisme d�mocratique. Son opposition aussi : id�e du communisme. Toute la difficult� tient donc dans la fa�on dont Trump et ses semblables rendent chaque jour plus impossible de la rendre effective - au moment m�me o� nous en avons le plus besoin.

Alain Badiou est philosophe. Son oeuvre est une des plus importantes de notre �poque. Aux Puf, il est l'auteur de Saint-Paul. La fondation de l'universalisme (1997), Rhapsodie pour le th��tre (2015) et M�taphysique du bonheur r�el (2015).

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Revue Fran�aise d'Histoire des Id�es Politiques 2019/2 (N� 50) : Le c�ur politique � la Renaissance

L'harmattan - D�cembre 2019


Page 9 � 10 : Lydwine Scordia - � Avant de commencer � | Page 11 � 29 : Franck Collard - �panchement du c�ur politique et mort du roi : le cas de Charles VII | Page 31 � 58 : Lydwine Scordia - � L�universelle araigne � (Louis XI) et l�amour lors des entr�es royales du r�gne (1461-1483) | Page 59 � 75 : Miguel Raufast Chico - �motion c�r�monielle et r�alit� politique dans l�entr�e d�Isabelle Ire de Castille � Barcelone (1481) | Page 77 � 98 : Lyse Roy - � Te presentant sans nulle difference, par vraye amour, la clef de tout mon cueur �. L�offrande du c�ur dans les entr�es royales fran�aises � la Renaissance | Page 99 � 120 : Michel H�bert - La gr�ce du don. Amour et libert� dans les concessions de subsides par les assembl�es repr�sentatives | Page 121 � 139 : Sylvie Qu�r� - L�amour du roi dans le discours des �tats de Languedoc au xve si�cle | Page 141 � 162 : Laurent Hablot - � En Bon amour� �, le partage de l�embl�matique royale � la Renaissance | Page 163 � 195 : Ga�lle Demelemestre - Pouvoir royal et absolutisme dans la premi�re modernit� espagnole : lecture critique de la th�orie politique de Diego de Covarrubias | Page 197 � 229 : Nicolas Sild - La construction de l��tat, processus de s�cularisation : retour sur une �quation inadapt�e au cas fran�ais.

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Anna Karénine - "Je t'aime, et t'ai toujours aimé; quand on aime ainsi une personne, on l'aime telle qu'elle est et non telle qu'on la voudrait."


Russie, 1874.
La belle et ardente Anna Karénine jouit de tout ce à quoi ses contemporains aspirent : mariée à Karénine, un haut fonctionnaire du gouvernement à qui elle a donné un fils, elle a atteint un éminent statut social à Saint-Pétersbourg.
À la réception d’une lettre de son incorrigible séducteur de frère Oblonski, la suppliant de venir l’aider à sauver son mariage avec Dolly, elle se rend à Moscou. Au cours de son voyage, elle rencontre la comtesse Vronski que son fils, un charmant officier de la cavalerie, vient accueillir à la gare. Quelques brefs échanges suffisent pour éveiller en Anna et Vronski une attirance mutuelle.
Oblonski reçoit également la visite de son meilleur ami Levine, un propriétaire terrien sensible et idéaliste. Épris de la sœur cadette de Dolly, Kitty, il la demande gauchement en mariage, mais Kitty n’a d’yeux que pour Vronski. Dévasté, Levine se retire à Pokrovskoïe et se consacre entièrement à la culture de ses terres. Mais le cœur de Kitty est lui aussi brisé quand elle prend conscience, lors d’un grand bal, de l’infatuation réciproque d’Anna et Vronski. Anna, désorientée, rentre à Saint-Pétersbourg, mais Vronski l’y suit. Elle s’évertue à reprendre sa calme vie de famille mais son obsession pour le jeune officier ne cesse de la tourmenter.
Elle s’abandonne alors à une relation adultère qui scandalise toute l’aristocratie locale. Le statut et la respectabilité de Karénine sont mis en péril, le poussant à lancer un ultimatum à sa femme.
Dans sa recherche éperdue de bonheur, Anna révèle au grand jour l’hypocrisie d’une société obsédée par le paraître. Incapable de renoncer à sa passion, elle fait le choix du cœur. (Allociné)


Cette oeuvre est très dense. Un pan d'histoire rapporté avec une foultitude de détails. 
Mille vingt-quatre pages de vies, d'existences qui se croisent, s'unissent et se défont, une trame ayant pour décor la Russie du XIXe siècle qui subit de nombreux changements. Et nous, lecteurs, deux siècles plus tard, nous contemplons ce vaste territoire comme si nous y étions. Tolstoï a réalisé un chef-d'oeuvre incroyable, une romance passionnée et destructrice qui parvient à nous donner un aperçu de son époque.

Alors oui, j'ai mis près d'un mois à le lire, mais je ressors enrichie de cette lecture. Et mes mots virevoltent comme l'on fait les couples évoluant sur la piste de danse lors de la rencontre d'Anna et Vronski. Ces deux personnages ne sont pas les seuls principaux, puisque Tolstoï confronte leur amour trop intense à celui de Lévine, paysan peu à l'aise en société et brillant dans ses affaires à la campagne, et Kitty, petite dernière d'une riche et noble ancienne famille pétersbourgeoise, mais aussi celui, effiloché et raccommodé, d'Oblonski, bourgeois aisé, et de sa femme Dolly, lasse de l'infidélité de son mari et désabusée de son amour. Et eux six ne sont pas les seuls acteurs de leur micro-société : leurs parents, leurs proches, leurs amis, leurs connaissances forment une représentation à petite échelle de la société russe. A petite échelle et donc pas entièrement complète, mais quand même ! 

Présenter ces personnages en si peu de mots me dérange, car ils sont tellement plus que ces quelques lignes... Ce sont des personnes complexes, profondes, tellement humaines, tellement réelles, tellement authentiques et tellement nombreuses ! On se mélange parfois les pinceaux, notamment à cause de leurs noms aux consonances ressemblantes, surtout pour les hommes. Mais ça ne dérange pas tellement la lecture. Ce qui la rend longue, c'est la quantité de détails, de situations, d'informations, de lieux à assimiler. Tolstoï aborde tout. 
Tout. 
Et c'est passionnant d'avoir son avis, de voir grâce à lui la Russie qui change. A propos de la politique : il parle des juges de paix en faisant débattre ses personnages et en opposant leurs avis par des arguments pour et contre.  Le travail aux champs et les relations avec les paysans sont traités par le biais de Lévine. Ce propriétaire agricole à la nature bonne et généreuse brosse un aperçu de la vie aux champs, des comptes et des récoltes et de toute l'organisation que cela nécessite. 
Les bals et les salons sont du domaine de Kitty, d'Anna, mais aussi de Lévine (qui ne s'y plaît pas) de Vronski, de vieilles comtesses ou de jeunes filles en fleur qui font leurs premiers pas dans la société. Théâtre, moeurs, loisirs, ventes, chasse, ateliers de peintre, droits et conditions des hommes et des femmes, vie quotidienne et industrie, vie et mort… 
La liste est longue et les sujets variés. Quand on est plongé dans le livre, c'est passionnant : le tout c'est d'arriver à y plonger, parce que le livre est particulièrement complexe : je serais incapable d'en lire un par semaine ou par mois, il me faudrait faire une pause. Mais réussir à réunir autant de thèmes différents en un livre, sans que ce soit brouillon ou illogique, c'est du grand art : Anna Karénine est une fresque historique et sociale incroyable et Tolstoï est un maitre. 

J'ai été immergée dans ce récit – bien que pas tout le temps, ma lecture étant hachée – et j'en ressors séduite. Toutefois, j'ai fini par décrocher à la fin, alors que la chute aurait dû être le moment de suspense angoissant. Mais de ce livre je garde un avis très positif, dû à la plume de Tolstoï et à son talent plus qu'à l'intrigue amoureuse en elle-même. La trame est complexe et va un peu dans tous les sens, mais elle se laisse suivre. Enfin, Anna Karénine est un  roman que l'on lit mieux avec un peu d'expérience. Je le réouvrirai dans quelques années pour voir s'il m'a plu autant qu'aujourd'hui...!
                              
Anna Karénine a été écrit par Léon Tolstoï et est paru en 1877 sous le titre Анна Каренина
Son éditeur original  est Rousky Vestnik (Le Courrier russe), et il a été publié en France pour la première fois 1885 aux éditions Hachette. Il a été publié aux éditions Poche le 28 Mai 1997, fait 1024 pages et coûte 9,20 euros.



Léon Tolstoï, ou comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï (en russe: Лев Николаевич Толстой), né à Iasnaïa Poliana , le 09 Septembre 1828 et mort à Astapovo le 20 Novembre 1910, est l'un des plus grands romanciers russes. Ses chefs-d'œuvre littéraires majeurs sont Guerre et Paix et Anna Karénine, des fresques sur la vie en Russie au XIXème siècle. Tolstoï est également connu comme essayiste, dramaturge et réformateur. (Exrait du site Babelio)

Livre lu en tandem avec Christel, du blog La tête dans les livres
Vous trouverez ici son avis.

Séville... l'Alcazar (2)


S'il y a un symbole que je n'ai pu que remarquer durant ma visite de l'Alcazar, c'est bien celui du lion. Un lion que l'on trouve dessiné au dessus de la porte d'entrée... mais aussi au dessus de la sortie...




Un lion que l'on retrouve régulièrement sur les murs intérieurs ou sur un fronton dans le jardin...

 


Toujours dans le jardin, sous forme d'un élément décoratif en pierre. Ou bien aux quatre coins du bassin dédié à Mercure.




Pourquoi très probablement parce qu'il renvoie au lion qui figure sur le blason espagnol lequel a repris ceux des royaumes historiques de l'Espagne: 


- le royaume de Castille ( un château jaune sur fond rouge,
fenêtres et portes bleues)


- le royaume de León, ( un lion violet-mauve sur fond
blanc, couronne, griffes et langue jaunes). A noter qu'en intégrant les
armes d'Espagne, le lion du León a vu ses griffes et sa langue passer au
rouge 


- la Couronne d'Aragon (quatre bandes verticales rouges sur fond jaune)


- le royaume de Navarre (des chaînes d'or sur fond rouge, une émeraude
verte au centre)


- le royaume de Grenade (une grenade dans sa couleur naturelle, laissant voir des grains rouges,
la tige et ses deux feuilles vertes sur fond blanc)


- la maison de Bourbon-Anjou, qui règne
sur l'Espagne depuis Philippe V : (trois fleurs
de lys
sur fond bleu bordé de rouge)

Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)

Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...