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Le miroir brisé - "Un éclair de lumière jaillit en haut du tas d'immondices..."

Claire, une jeune fille solitaire et souvent livrée à elle-même, se glisse un jour dans une décharge laissées à l'abandon au fond de son jardin. Soudain, au milieu de toutes sortes de vieux objets hétéroclites, un vif éclat de lumière l'éblouit. Il provient d'un miroir brisé en forme d'étoile irrégulière. Le miroir est magique et le monde qu'il reflète tellement plus beau que celui dans lequel elle vit. Et si les rêves avaient le pouvoir de changer le monde ?


Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour cette découverte, malgré une lecture assez décevante.

A huit ans, Claire découvre un fragment de miroir sur une pile de déchets près de chez elle. L’enfant se rend vite compte que le miroir reflète une réalité onirique bien différente de ce qu’elle connaît: la grisaille du ciel se teinte de bleu vif, sa maison banale se transforme en château biscornu orné de coquillages, son tigre en peluche devient un fauve ronronnant, des dragons colorés se cachent derrière les cheminées des immeubles et son quotidien morose est complètement transformé. 
Les années passent et les images émanant du miroir changent, très lentement, presqu’imperceptibles. Pour Claire, c’est le temps de l’adolescence, des désillusions et des injustices. Et le lecteur se rend compte que ce fragment de verre reflète un monde rêvé par la jeune Claire : celle-ci pose désormais un regard nostalgique sur son miroir –son enfance, ou son imaginaire– et commence à grandir avec difficulté. Elle se heurte à beaucoup d’écueils, fait des rencontres et vit des séparations, découvre progressivement un monde parfois froid et injuste, tandis que de l’autre côté du miroir, les choses sont plus heureuses. Mais les regarder ne la satisfait pas vraiment, puisque ces belles visions sont des aperçus inaccessibles, et bien frustrantes. Et plus elle grandit, plus les reflets deviennent fugitifs. 

Je n'ai pas tellement apprécié le livre, qui me paraissait pourtant intéressant. On fait la connaissance de Claire, une jeune fille effacée et mal dans sa peau, qui a du mal à grandir et à trouver une place. C'est un personnage auquel je ne me suis pas attachée : même si Jonathan Coe se glisse avec réalisme dans la tête de la jeune fille - avec toutes les pensées qu'elle a aux différentes périodes de sa vie - j'ai trouvé la narration impersonnelle, presque froide. Pourtant, les descriptions du monde fantastique projeté par le miroir était superbes, pleines de couleurs et de sensations, et respectait une sorte d'harmonie dans les sons et la longueur des phrases. Ces passages sont vraiment agréables à lire, et le vocabulaire riche de l'auteur est un vrai bonheur pour le lecteur.

Ce monde chamarré et merveilleux nous est aussi représenté sous la forme de montages photo qui émaillent les pages : l'art est quelque chose de subjectif mais je dois dire que je n'ai pas aimé ces illustrations, assez particulières et trop chargées à mon goût. L'illustratrice mélange peinture, collage et photo dans ses images et le résultat m'a paru vraiment étonnant. Cette image en-dessous est un exemple de son travail, qui n'appartient pas au livre. 


Enfin, j'ai eu l'impression tout au long du livre de lire des ébauches d'histoire, comme si l'auteur ne terminait pas ces idées qu'il lance. C'est assez déroutant, et j'ai terminé cette lecture presque par principe. La scène finale a conforté mes doutes, et j'ai été très déçue par la façon brusque dont on quitte le livre. 

Il est très possible que je n'ai pas compris le message du "Miroir Brisé", d'autant que Jonathan Coe qualifie son livre de "politique (... sous) la forme d'un conte de fées. Il est intéressant mais ne m'a vraiment pas convaincue.

                                                       

Ce livre est paru sous le titre "Lo specchio dei desideri" ("Le miroir des désirs") en Septembre 2012 aux éditions Giangiacomo Feltrinelli Editore à Milan en Italie. Il a été écrit par Jonathan Coe et été illustré par Chiara Coccorese. 
Il a été traduit par Josée Kamoun et publié en France aux éditions Gallimard Jeunesse le 13 Février 2014. Il compte 112 pages et coûte 12, 50 euros.


Jonathan Coe est né en 1961 a Birmingham. Après des études à Trinity College (Cambridge) et un doctorat à l'université de Warwick, il devient professeur de littérature. Son roman Testament à l'anglaise le propulse sur la scène internationale. En 1998, Jonathan Coe reçoit le prix Médicis étranger pour La maison du sommeil. Le miroir brisé est son premier ouvrage pour la jeunesse. C'est, confesse-t-il, "l'un de mes livres les plus politiques même si je lui ai donné la forme d'un conte de fées."

Anna Karénine - "Je t'aime, et t'ai toujours aimé; quand on aime ainsi une personne, on l'aime telle qu'elle est et non telle qu'on la voudrait."


Russie, 1874.
La belle et ardente Anna Karénine jouit de tout ce à quoi ses contemporains aspirent : mariée à Karénine, un haut fonctionnaire du gouvernement à qui elle a donné un fils, elle a atteint un éminent statut social à Saint-Pétersbourg.
À la réception d’une lettre de son incorrigible séducteur de frère Oblonski, la suppliant de venir l’aider à sauver son mariage avec Dolly, elle se rend à Moscou. Au cours de son voyage, elle rencontre la comtesse Vronski que son fils, un charmant officier de la cavalerie, vient accueillir à la gare. Quelques brefs échanges suffisent pour éveiller en Anna et Vronski une attirance mutuelle.
Oblonski reçoit également la visite de son meilleur ami Levine, un propriétaire terrien sensible et idéaliste. Épris de la sœur cadette de Dolly, Kitty, il la demande gauchement en mariage, mais Kitty n’a d’yeux que pour Vronski. Dévasté, Levine se retire à Pokrovskoïe et se consacre entièrement à la culture de ses terres. Mais le cœur de Kitty est lui aussi brisé quand elle prend conscience, lors d’un grand bal, de l’infatuation réciproque d’Anna et Vronski. Anna, désorientée, rentre à Saint-Pétersbourg, mais Vronski l’y suit. Elle s’évertue à reprendre sa calme vie de famille mais son obsession pour le jeune officier ne cesse de la tourmenter.
Elle s’abandonne alors à une relation adultère qui scandalise toute l’aristocratie locale. Le statut et la respectabilité de Karénine sont mis en péril, le poussant à lancer un ultimatum à sa femme.
Dans sa recherche éperdue de bonheur, Anna révèle au grand jour l’hypocrisie d’une société obsédée par le paraître. Incapable de renoncer à sa passion, elle fait le choix du cœur. (Allociné)


Cette oeuvre est très dense. Un pan d'histoire rapporté avec une foultitude de détails. 
Mille vingt-quatre pages de vies, d'existences qui se croisent, s'unissent et se défont, une trame ayant pour décor la Russie du XIXe siècle qui subit de nombreux changements. Et nous, lecteurs, deux siècles plus tard, nous contemplons ce vaste territoire comme si nous y étions. Tolstoï a réalisé un chef-d'oeuvre incroyable, une romance passionnée et destructrice qui parvient à nous donner un aperçu de son époque.

Alors oui, j'ai mis près d'un mois à le lire, mais je ressors enrichie de cette lecture. Et mes mots virevoltent comme l'on fait les couples évoluant sur la piste de danse lors de la rencontre d'Anna et Vronski. Ces deux personnages ne sont pas les seuls principaux, puisque Tolstoï confronte leur amour trop intense à celui de Lévine, paysan peu à l'aise en société et brillant dans ses affaires à la campagne, et Kitty, petite dernière d'une riche et noble ancienne famille pétersbourgeoise, mais aussi celui, effiloché et raccommodé, d'Oblonski, bourgeois aisé, et de sa femme Dolly, lasse de l'infidélité de son mari et désabusée de son amour. Et eux six ne sont pas les seuls acteurs de leur micro-société : leurs parents, leurs proches, leurs amis, leurs connaissances forment une représentation à petite échelle de la société russe. A petite échelle et donc pas entièrement complète, mais quand même ! 

Présenter ces personnages en si peu de mots me dérange, car ils sont tellement plus que ces quelques lignes... Ce sont des personnes complexes, profondes, tellement humaines, tellement réelles, tellement authentiques et tellement nombreuses ! On se mélange parfois les pinceaux, notamment à cause de leurs noms aux consonances ressemblantes, surtout pour les hommes. Mais ça ne dérange pas tellement la lecture. Ce qui la rend longue, c'est la quantité de détails, de situations, d'informations, de lieux à assimiler. Tolstoï aborde tout. 
Tout. 
Et c'est passionnant d'avoir son avis, de voir grâce à lui la Russie qui change. A propos de la politique : il parle des juges de paix en faisant débattre ses personnages et en opposant leurs avis par des arguments pour et contre.  Le travail aux champs et les relations avec les paysans sont traités par le biais de Lévine. Ce propriétaire agricole à la nature bonne et généreuse brosse un aperçu de la vie aux champs, des comptes et des récoltes et de toute l'organisation que cela nécessite. 
Les bals et les salons sont du domaine de Kitty, d'Anna, mais aussi de Lévine (qui ne s'y plaît pas) de Vronski, de vieilles comtesses ou de jeunes filles en fleur qui font leurs premiers pas dans la société. Théâtre, moeurs, loisirs, ventes, chasse, ateliers de peintre, droits et conditions des hommes et des femmes, vie quotidienne et industrie, vie et mort… 
La liste est longue et les sujets variés. Quand on est plongé dans le livre, c'est passionnant : le tout c'est d'arriver à y plonger, parce que le livre est particulièrement complexe : je serais incapable d'en lire un par semaine ou par mois, il me faudrait faire une pause. Mais réussir à réunir autant de thèmes différents en un livre, sans que ce soit brouillon ou illogique, c'est du grand art : Anna Karénine est une fresque historique et sociale incroyable et Tolstoï est un maitre. 

J'ai été immergée dans ce récit – bien que pas tout le temps, ma lecture étant hachée – et j'en ressors séduite. Toutefois, j'ai fini par décrocher à la fin, alors que la chute aurait dû être le moment de suspense angoissant. Mais de ce livre je garde un avis très positif, dû à la plume de Tolstoï et à son talent plus qu'à l'intrigue amoureuse en elle-même. La trame est complexe et va un peu dans tous les sens, mais elle se laisse suivre. Enfin, Anna Karénine est un  roman que l'on lit mieux avec un peu d'expérience. Je le réouvrirai dans quelques années pour voir s'il m'a plu autant qu'aujourd'hui...!
                              
Anna Karénine a été écrit par Léon Tolstoï et est paru en 1877 sous le titre Анна Каренина
Son éditeur original  est Rousky Vestnik (Le Courrier russe), et il a été publié en France pour la première fois 1885 aux éditions Hachette. Il a été publié aux éditions Poche le 28 Mai 1997, fait 1024 pages et coûte 9,20 euros.



Léon Tolstoï, ou comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï (en russe: Лев Николаевич Толстой), né à Iasnaïa Poliana , le 09 Septembre 1828 et mort à Astapovo le 20 Novembre 1910, est l'un des plus grands romanciers russes. Ses chefs-d'œuvre littéraires majeurs sont Guerre et Paix et Anna Karénine, des fresques sur la vie en Russie au XIXème siècle. Tolstoï est également connu comme essayiste, dramaturge et réformateur. (Exrait du site Babelio)

Livre lu en tandem avec Christel, du blog La tête dans les livres
Vous trouverez ici son avis.

[CHRONIQUE] Les filles en chocolat, tome 2 : Coeur Guimauve de Cathy Cassidy

Couverture Les filles au chocolat, tome 2 : Coeur guimauveLes filles en chocolat, tome 2 :
     Coeur Guimauve
      The chocolate box girls, book 2 : Marshmallow Skye


Éditions : Nathan
Genre : Jeunesse 
Nombre de pages : 295
Prix : 14.50 €
Date de sortie : 2012
Quatrième de couverture, Synopsis : 

Je m'appelle : Skye Tamberry
Mon âge : 12 ans
Je suis : sentimentale et passionnée
Mon style : chapeaux et robes vintage
J'aime : les histoires romantiques, l'astrologie

Je rêve : d'être aussi populaire que ma sœur jumelle

Mon problème : je ne suis pas faite pour les garçons d'aujourd'hui...
     

    
Né(e) à : Coventry , 1962 
Après des études à l'Art College de Liverpool, Cathy Cassidy obtient un poste de rédactrice en chef dans un magazine. Elle l'occupera pendant 12 ans tout en donnant des cours d'arts dans les écoles primaires. Elle a ensuite repris des cours à l'université pour devenir professeur d'art. Elle enseignera à Coventry pendant quelques années avant de suivre son mari Liam en Ecosse et d'y fonder une famille. Avec Liam et leurs deux enfants, elle vit actuellement dans un chalet dans les collines de Galloway avec des vaches et des moutons pour seuls voisins. 

"Je ferme les yeux pour essayer de retourner dans mon rêve. En ce moment, les rêves me paraissent plus simples que la vraie vie." 

Mon avis : 
     
"Skye et Summer Tanberry sont des jumelles identiques, et Skye aime sa sœur Summer plus que quiconque au monde. Elles font tout ensemble; mais récemment, Skye a eu envie d'être aussi cool que sa sœur. C'est l'histoire de sa vie. Et quand son ami Tommy lui avoue être tombé amoureux non pas d'elle mais de Summer, cela la blesse.
Skye veut avoir sa propre personnalité, mais avec une jumelle aussi cool, comment peut elle faire?
Est ce que Skye réussira à sortir de l'ombre de sa sœur et a trouver sa propre manière de briller ?"


Les - : Comme pour le premier tome, rien à vraiment redire, bien que j'ai moins apprécié le personnage de Cherry ici par rapport à ce qu'il s'est passé dans le premier tome. Et j'ai trouvé que ces filles étaient presque trop peu âgée. Me dire qu'elles n'avaient que douze ans me faisait un peu bizarre. Encore plus pour ce que faisait Honey en n'en ayant que quatorze. Mais après, question de point de vue !

Les + : Toujours une lecture à la hauteur de mes attentes ! J'ai trouvé la fraîcheur recherchée, j'ai beaucoup ri, rêvé, bref, j'ai adoré ! Une lecture très rapide et parfaite pour un début de vacances en douceur.

       Comme pour le premier tome, j'ai trouvé cette suite à la médiathèque, bien contente qu'ils l'aient achetés si rapidement. D'ailleurs, j'ai pu voir que sur leur site, ils avaient également le troisième tome, que je me suis empressée de réserver. Je n'ai pas longtemps attendu pour me plonger dans ce roman. En effet, après la 5e vague, qui m'a totalement bouleversé soit dit en passant, j'avais besoin de décompresser et de me changer les idées en lisant quelque chose de léger. C'était le livre exactement parfait pour me détendre, surtout pour un début de vacances.
Le style de l'auteure toujours aussi doux nous berce tranquillement, enfin.. presque. Car ce n'est pas sur un long fleuve tranquille que vit la petite famille. Chacune des filles essayent de grandir, de trouver leur place, et d'être acceptée chacune pour ce qu'elles sont. "Ça fait toujours un peu mal de grandir." (La Quête d'Ewilan)
       Ici l'histoire est réalisée du point de vue de Skye, l'une des deux jumelles. Je n'avais à vrai dire pas grand souvenir d'elle mais je l'ai totalement adoré dans ce tome-ci. C'est mon personnage préféré pour le moment. Elle est douce, adorable et souffre énormément de l'ombre sous laquelle elle est. Pleine de gentillesse, elle va tenter de se démarquer de sa sœur jumelle qui ne saisit pas vraiment le malaise dans lequel elle est. Je me suis beaucoup attachée à elle. J'ai beaucoup apprécié sa personnalité sensible et touchante.
        L'histoire en est du coup presque tristounette ! Tout part d'une nuit d'Halloween, où des récits terrifiants réapparaissent. Et c'est là que tout va changer pour la petite Skye, qui vit dans cette période un peu vintage, et que personne autour d'elle ne comprend vraiment, et Summer encore moins. Les sentiments de Skye vont se mêler à ses rêves, et vont faire battre son coeur qui aura beaucoup de mal à accepter la réalité. Skye est un personnage que j'ai trouvé totalement adorable, et que j'avais très envie de prendre dans mes bras, de la rassurer, bref, très touchante. 
Cette histoire est également une belle illustration de ce que c'est de grandir, avec ses moments parfois joyeux, parfois difficiles.
      
       Les filles en chocolat est sincèrement une saga que je vous conseille si vous cherchez de quoi vous détendre, de passer un moment sans prise de tête, ou bien une lecture de transition qui vous permet de digérer en douceur la précédente ! 
Son côté un peu naïf et trop jeunesse à première vue s'efface très rapidement une fois plongé entre ces lignes fruitées.   

       Comme dans le premier tome se trouvent des petits bonus, notamment ceux pour des recettes de cuisine ici à base de guimauve. Je n'ai pas encore pu les réaliser, mais je vous en fais une dans la semaine histoire d'illustrer cette chronique et de vous donner mon avis sur l'intégralité du roman.

[CHRONIQUE] La peau d'un autre, Philippe Arnaud (Sarbacane)

Couverture La Peau d'un autreLa peau d'un autre
   (Partenariat)   


Éditions : Sarbacane
Genre : Drame Contemporain
Nombre de pages : 210
Prix : 15.50 €
Publié en : 2012
Quatrième de couverture, Synopsis :
     "Ils ont tout choisi pour lui, à sa place.
Jusqu'à la couleur de sa peau, et ça n'était jamais la leur. 20 ans à se cacher, à fuir les miroirs, sur le continent de son enfance comme sur celui où il s'est échoué ensuite.
Alors, au bout de 20 ans, il est temps de sortir du sac. Posté à l'entrée de l'école maternelle, en faction, mitraillette et ceinture d'explosifs sous le manteau, il entre.
Il va leur montrer."

      Mon avis : 
      
      Tout d'abord, et comme à l'habitude, je tiens à remercier les Édition Sarbacane pour ce roman.
      La peau d'un autre est un roman vraiment singulier, qui m'a tout d'abord attiré par sa couverture, puis son synopsis. Cette prise d'otage orchestrée par un jeune homme très mal dans sa peau va mettre en scène non seulement son point de vue, mais également celui de la maîtresse, Anna, et de l'une de ses brillantes petites élèves, Manon, sa « petite assistante ». Le roman altèrne ces trois points de vue, et je trouve cela brillant. Personne ne passe ni pour le coupable, ni pour la victime et découvrir l'ambiance qui règnechez chacun est vraiment quelque chsoe qui m'a séduit. 
Le point de vue de chaque personnage est vraiment intense, puisque cela permet non seulement de s'attacher à eux, mais de découvrir leur part la plus intime. 
      Le style de l'auteur m'avait tout d'abord quant à lui assez rendue perplexe par son rythme soutenu de phrases rapides et sèches. Mais fort heureusement, l'histoire nous installe rapidement dans le roman, et ses phrases sonnent comme une mélodie qui nous conduit jusqu'à la fin. Et du coup le tout est relativement plaisant.
      Une certaine tension est également présente tout au long du livre. Pourquoi en être  arrivé là ? Comment une telle persécution est-elle possible ? Et surtout : Comment cette prise d'otage va se terminer ? Et c'est lorsque l'on arrive au premier tiers du roman que l'auteur nous bascule dans le passé des deux adultes pour nous faire grandir avec eux. Et là, tout ce que nous demandons, c'est la suite ! Mais finalement j'ai beaucoup, beaucoup apprécié cette partie de l'histoire. Je ne saurai pas vraiment choisir quelle partie entre passé et présent m'a le plus conquise. Cependant, il ne fait aucun doute qu'on se laisse transporter, et que connaître les difficultés et les atrocités qu'a connu notre preneur d'otage est vraiment quelque chose de passionnant.
Fort heureusement, le livre est relativement rapide à lire, et l'on parvient rapidement à l'issue de l'histoire. Certaines pages ont défilé vue le suspense qui se profilait à la fin. Et j'avoue avoir été très touchée, presque émue par l'issue de cette histoire. Je ne sais pas trop si je m'y attendais ou non. Un peu, et pas du tout à la fois. Ou peut-être qu'une part de moi-même refusait de le penser. Quoi qu'il en soit, ce récit m'a beaucoup plu.
      Les personnages quant à eux sont extrêmement attachants, tous. Ceux du passé le sont autant que ceux du présent, et j'ai adoré me sentir proche d'eux. Je crois avoir été sous le charme de cette petite Manon, très (trop?) audacieuse et sincèrement adorable qui a un caractère vraiment fort.
      Petit bonus de ce roman : l'auteur a vraiment une joli plume poétique. Et certains poèmes m'ont beaucoup touché. Je trouve que c'est un petit + du roman vraiment sympa surtout lorsque l'on sait à quoi ils correspondent. 

En bref
      - Ce roman m'aura en premier lieu assez freinée par son style, et j'avais déjà vu ce style de remarque dans l'une de ses chroniques. Cependant, comme le soulignait la bloggeuse (je vous retrouve sa chronique rapidement si possible), on s'y habitue très vite et le tout devient vite prenant.
     - L'histoire est vraiment intéressante, et le suspense était au rendez-vous !
     - Les personnages sont vraiment attachants 
     - Un roman que je vous conseille !  

[CHRONIQUE] - Lecture VO : Alice's Adventures in Wonderland (Il était une fois..)

Couverture Alice au pays des merveilles et Alice à travers le miroirAlice's Adventures in Wonderland
   (Alice au pays des merveilles)
       

Éditions : Barnes & Noble
Genre : Jeunesse Conte
Nombre de pages : 110
Prix : + 20 €
Publié en : XIXe.
Quatrième de couverture, Synopsis :

     "Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d'un bond car, en un éclair, elle réalisa qu'elle n'avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s'engouffrer dans un vaste terrier sous la haie." 

Pourquoi Alice s'étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C'est au pays des merveilles que l'a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. 
  
     Je vais pouvoir parler de cette petite merveille en trois temps : Tout d'abord, l'histoire et le côté conte. Ensuite, je parlerai du fait que ce soit une relecture et pour terminer mon avis sur ma première, toute première, lecture romanesque (et non nouvelle) en VO !!! ♥ (Qui fut au passage excellente.)
Alice au pays des merveilles est l'une (la) des histoires que j'aime le plus, qui est ma préférée. Elle a toujours été un personnage auquel j'ai pu m'identifier, petite, et même si plus grande elle reste un personnage que j'affectionne, j'ai eu un énorme plaisir à la relire !
Déjà, l'histoire est toujours autant excellente ! Cette univers fou et particulier m'a totalement fait voyager, m'a transporter dans une aventure rocambolesque. C'est vraiment un livre que je conseille, même s'il ne faut vraiment pas se poser de question.. 
En fait, je ne pense pas écrire mon avis sur l'histoire car pour ce qui me suivent savent qu'Alice est pour moi un incontournable qui ne cessera jamais de me faire rêver. Cependant, mon avis est disponible sur ma première lecture en français.
Cette fois-ci, j'ai pu le lire dans sa version originale et j'avoue avoir été franchement très surprise de la facilité que j'ai eu à comprendre ! Ce roman m'aura permis de comprendre beaucoup plus facilement certains mots, du vocabulaire. Je trouvais ça aussi exaltant de pouvoir lire les vrais mots de l'auteur, et de pouvoir comprendre tout aussi aisément. En fait, je me suis même beaucoup interrogée sur certains mots qu'a choisi l'auteur qui m'ont paru vraiment très étranges. 
J'ai donc adoré ce livre, et je l'ai même beaucoup plus apprécié en anglais.
Tout d'abord, dans la traduction française j'ai eu la sensation et l'impression d'une Alice vraiment pénible, presque fatigante. Tandis que dans la version originale, je l'ai trouvé beaucoup plus curieuse, sympathique et mignonne. J'ai pu avoir mal compris, mais je la préfère largement ainsi, et cela me l'a fait aimer davantage ! 

Vous l'aurez compris, je n'ai absolument rien à reprocher à ce livre. J'ai adoré. Et ça ne changera ja-mais ! :D 

http://www.livraddict.com/forum/viewtopic.php?id=15815&p=1 
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Lecture VO : 1.

Black Out


Lac Gunflint, Minnesota, juin 1977. 
L’histoire en mots. 
« Les loups sont lancés à sa poursuite, galopant à travers la neige baignée par la lune, avec leur langue rouge pendante et leurs crocs blancs étincelants...» 
Ben Wilson, sourd de naissance d’une oreille, fait chaque nuit le même cauchemar… 
Mais pourquoi ces bêtes le traquent-elles ainsi ? 

Hoboken, New Jersey, octobre 1927. 
L’histoire en images. 
Rose, une fillette sourde-muette, est seule dans sa chambre. 
Ses parents lui interdisent de sortir à cause de son handicap. 
Rose contemple New York, et découpe des photos retraçant la carrière d'une star dans un magazine…

Ben vient de perdre sa mère, il est recueilli par son oncle et sa tante. 
Le garçon n’a jamais connu son père, il ignore tout de lui. 

Rose s’enfuit de chez elle et se rend à New York. Cachée derrière un paravent,
elle regarde cette actrice qu'elle admire tant...   

Ben découvre, une nuit, par temps d’orage, dans la maison de sa défunte mère, caché dans un placard, un livre sur les musées avec une dédicace : « Pour Danny, de tout mon coeur, M ». Et sur un marque page un numéro et une adresse à New York. Et si ce Danny était son père ? Il décide d’en avoir le coeur net, et saisit le téléphone… Mais, au moment où il colle son oreille sur le combiné, il est frappé par la foudre...

(Résumé tiré du site Babelio)


"Nous sommes tous au fond du trou, mais certains regardent les étoiles."
Black Out est un roman graphique réalisé par Brian Selznick, l'auteur de L'invention d'Hugo Cabret (le livre a d'ailleurs été adapté au cinéma par le réalisateur Martin Scorcese). Et dès les premières pages, on sait que les magiciens existent. Qu'ils savent nous toucher aussi bien avec leurs mots qu'avec leurs esquisses -fussent-elles en noir et blanc. 

Parce que la plume de Brian Selznick est belle et pleine de tendresse, emplie d'un brin de nostalgie et de tant d'authenticité. 
Parce que son crayon est empreint de finesse et révèle un talent immense : il confère aux dessins une vie palpable : un simple jeu de lumière fait pétiller les yeux inanimés des personnages, leur donne un air désespéré ou un sourire rayonnant, nous emmène dans les sombres ruelles new-yorkaises ou dans la salle de cinéma muet d'une petite bourgade américaine. 

L'histoire est faite de fils de vies entremêlés qui se croisent et de personnages qui se rencontrent, sans que nous connaissions les liens qui les unissent. Mais Selznick ménage le suspens jusqu'aux dénouements époustouflants. Des dénouements, et non pas un seul tomber final de rideau. Des chutes surprenantes et inattendues : un peu comme dans les Agatha Christie, où l'on pressent quelque chose sans toujours arriver à mettre le doigt dessus, et ce désir de connaître enfin la solution nous fait dévorer Black Out d'une traite.

En effet, et malgré ses apparences de pavé, surtout ne reposez pas ce bouquin. 
Vraiment. 
Vous passeriez à côté d'un livre exceptionnel, un de ceux qui vous immergent dans l'histoire et dont vous ressortez différent. Les dessins de Selznick prennent aussi une place importante, et tant mieux ! Car ils sont magnifiques : mon seul regret est qu'ils soient parfois imprimés sur deux pages, et donc pliés au centre. Malgré ça, ils nous invitent à nous pencher sur la finesse de leurs traits en regardant les formes qui naissent du graphite. Des lieux. Des visages. Ceux des personnages. Parmi eux... Rose et Ben. Deux enfants sourds et solitaires. Deux enfants débrouillards et courageux, qui malgré leur jeune âge et leur surdité, prennent leur valise et leur courage à deux mains, et affrontent la trop Grande Pomme pour retrouver ce qui leur est cher. 
On se sent assez proche d'eux. Parce que pendant toute notre lecture, on est avec eux. On en sait aussi peu qu'eux, alors on les suit, on déambule, on se perd, on rencontre et on découvre. Avec plaisir. Avec émotion. Avec bonheur. Avec eux.
Si ma chronique est très décousue, Black Out lui garde un fil conducteur et une trame pleine de réflexion et d'émotion.
Alors si vous voyez sa couverture bleu nuit se détacher sur le présentoir d'une bibliothèque ou d'une librairie... foncez ! 


Black Out (titre original : Wonderstruck), écrit par Brian Selznick (traduction faite par Danièle Laruelle), et publié en Mars 2012 aux éditions Bayard Jeunesse. 16 euros 90.


Le Jour, la nuit, tout autour





Un livre d’artiste avec des mécanismes et des pop-ups destiné aux petits en quête de
découvertes… et aux grands !
 
Voici un livre hors normes en volume qui déploie tout un imaginaire dont le lecteur s’empare pour découvrir couleurs, chiffres, contraires et formes.
Grâce à son grand format, ses multiples systèmes et ses pages en volumes, sa reliure douce et son beau papier, ce livre est un véritable livre objet avec lequel l’enfant va jouer.
Il comporte 7 doubles pages avec des rabats de différentes tailles à soulever, des décors en plusieurs plans, des pop-ups qui se déplient, des découpes, des embossages à suivre avec son doigt, des mécanismes à manipuler.
 
Au-delà des jeux sensibles du livre, une narration graphique prend forme, des histoires s’amorcent, où interviennent des animaux dans leur milieu naturel — ici on compte des taches noires qui évoquent une coccinelle, là se déplie un arbre géant dont on contemple le sommet, tandis qu’une ourse pêche avec son petit, que sous un nénuphar s’endort un hérisson et que, dans une marre, grouillent des petits poissons…
Tout devient simple, tout devient poétique et joyeux !

En librairie le 23 octobre 2013
7 doubles-pages + 12 rabats, pop-ups et mécanismes
Broché / 26 X 32 / dès 3 ans / 17,90 €
EAN : 9782330022938

Julie Safirstein, née en 1977, a étudié aux Beaux-Arts de Marseille. Cette artiste anime depuis plusieurs années des ateliers de peinture pour les enfants. Parmi ses techniques et outils de prédilection, citons les grands formats, la gouache, les formes colorées et les découpes de papier déchiré. Ce sont ces matériaux qui ont inspiré son travail sur l’album Le jour, La nuit, tout autour
Ce livre à systèmes unique, comme chacun des ouvrages de l’artiste, a bénéficié de l’aide à la création littéraire du Conseil général du Val-de-Marne en 2013. Elle a également publié en 2012 les jeux Le Mémo des fleurs et Le Mémo des feuilles aux éditions MeMo, et plusieurs ouvrages paraissent cet automne chez Maeght Éditeur : la collection de livres dépliants  
« Poésies dessinées » et une édition numérotée et signée de « livres carrousel », d’après un poème persan. Julie Safirstein vit à Paris.

Et puis Paulette... de Barbara Constantine.

« Et il s'est dit que lui, quand il serait vieux, il ne ferait jamais un truc pareil... »

Auteur : Barbara Constantine.
Genre : Contemporain.
Édition : Le Livre de Poche.
Année de sortie : 2013.
Nombre de pages : 288.

Synopsis : « Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et cela ne le rend pas particulièrement heureux. Un jour, après un violent orage, il propose l'hospitalité à sa voisine dont le toit de la maison a été détruit pendant la tempête. De fil en aiguille, la ferme se remplit : un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…  »


Mon avis :
Il s'agit de nouveau d'un partenariat avec les éditions Hachette, je les remercie donc encore une fois, ainsi que Svetlana pour l'envoi des livres. J'avais entendu parlé de Barbara Constantine, et voilà que j'ai eu l'occasion de la découvrir dans le cadre d'un partenariat, exactement ce qu'il fallait ! Une excellente découverte, vraiment.

Le synopsis résume très bien l'histoire, tout en restant assez vague, en fin de compte. On suit l'histoire sous différents points de vue, Ferdinand, le propriétaire de la ferme, Ludo et Lucien qui sont ses petits-enfants, Mireille, Roland, Muriel, Hortense, Simone, et bien d'autres, sont tous là pour nous faire découvrir le récit de leur vie commune. Un livre qui montre la vie en communauté, justement, entre des personnes âgées et d'autres en bas-âge. Un roman fort sympathique et agréable à la lecture.

Il s'agit d'une histoire émouvante, agréable, fraîche, une lecture reposante. Je suis assez vite rentrée dans l'histoire pour ne plus avoir envie d'en sortir tant le récit était passionnant. Les personnages, eux, étaient tous attachants, et chaque événement important (bon ou mauvais) provoquait des émotions en moi assez puissantes et déroutantes. On trouve une grande diversité dans les personnalités des personnages et c'est un point extrêmement intéressant dans ce bouquin étant donné qu'ils vivent ensembles pour la plupart. Des caractères forts, des personnes calmes, détendues, d'autres nerveuses, agaçante par moments, d'autres sensibles et plutôt faibles ; on trouve de tout, vraiment de tout parmi eux. L'entraide, l'organisation mise en place, on a comme l'impression de faire parti de la fermeet c'est un sentiment touchant, en plus de l'émotion que l'on éprouve quand on voit à quel point il y a une complicitéentre tous. Par contre j'ai eu un peu de mal avec le nombre élevé de personnages au tout début, mais je m'y suis ensuite habituée et j'ai trouvé ça d'autant plus formidable dans la ferme ! Les situations familiales, leurs vies, les événements qui s'y produisent, on y retrouve tout ce qu'il y a de plus réaliste, c'est ça la magie de ce livre.

Je finis de vous raconter mon ressenti sur l'histoire en évoquant la fin, qui elle aussi m'a plu (vous commencez à savoir que c'est rare que j'aime la fin d'un livre) mais là elle est assez surprenante. On en oublie le titre du livre, en fin de compte. Puis on s'en souvient dans les dernières pages, on comprend, on est heureux pour eux, et puis pour Paulette. Je n'en dirai pas plus si ce n'est que cela clôture l'histoire de manière étonnante, mais justement très appropriée à l'histoire.

J'avais un peu peur au début, pensant qu'il s'agissait d'un style qui n'était pas trop à mon goût. Je me suis bien vite rendue compte que je m'étais trompée, et qu'au contraire c'était un style qui me correspondait plutôt bien. Le fait que le discours indirect soit très souvent utilisé m'a fait penser aux romans des siècles précédents, ceux que j'étudie en cours, et ça m'a fait sourire ; ce sont évidemment des romans que j'avais bien aimé. La plume de l'auteur était donc très accrocheuse, remplie d'humour, d'émotion, elle sait nous toucher quand il le faut et c'est quelque chose de juste génial.

En conclusion, il s'agit d'une excellente lecture, il a manqué je ne sais quel petit détail pour que ce livre soit un coup de cœur mais j'ai tout de même vraiment adoré, je le conseille pour tout âge, un roman reposant, émouvant, rien de mieux quand on a besoin de détente !

Excellente lecture.

Le monde de Charlie - Stephen Chbosky.

« Mais même si on ne peut pas choisir d'où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller. »

Auteur : Stephen Chbosky.
Genre : Jeunesse, Contemporain.
Édition : Sarbacane.
Collection :Exprim'
Année de sortie : 2013.
Nombre de pages : 256.


Synopsis : « Au lycée,où il vient d'entrer, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas "raccord". Pour son prof de Lettres, c'est sans doute un prodige ; pour les autres c'est juste un "freak". En attendant, il reste en marge, jusqu'au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, le sexe, les fêtes : le voilà entré dans la danse...et tout s'accélère.  »

Mon avis :
Il s'agit de nouveau d'un partenariat Sarbacane, merci à ces éditions, c'est avec grand plaisir que je deviens une de leurs partenaires. Le monde de Charlie me tentait depuis un long moment et j'ai eu la joie de le recevoir et d'enfin pouvoir le lire. Et je vous l'avoue dès maintenant : Je n'ai pas été déçue.

On se retrouve donc dans la peau de Charlie, un adolescent que tout le monde considère comme étrange, bizarre. C'est un garçon rêveur, (trop) sensible ainsi que très attachant. Il rencontre Sam et Patrick, et ces deux derniers vont lui faire découvrir leur manière à eux de s'amuser. Sortir, boire, fumer, Charlie va entrer dans un monde qui n'était pas le sien mais qui le devient au fur et à mesure. On suit sa vie par le biais de lettre qu'il adresse à une inconnue.

C'est un livre vraiment passionnant dès les première pages, ce qui est un premier point positif. J'ai adorél'histoire en général, bien qu'en y réfléchissant il n'y ait pas une « intrigue » mais une suite d’événements. Charlie découvre l'alcool, la drogue, les relations amicales, amoureuses, le sexe. Mais on se doute bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez lui, pourtant on s'y attache et on l'aime beaucoup. D'ailleurs, tous les personnages étaient très attachants, que ce soit Patrick qui l'a toujours aidé, où Sam qui lui a expliqué tant de choses. Ce qui, à mes yeux, a rendu la lecture encore plus agréable c'est le fait qu'il y ai comme une correspondance, bien qu'elle soit à sens unique, et donc qu'on lise des lettres écrites par la main de Charlie ; on est vraiment dans l'histoire et on ressent ce que lui ressent. C'est assez addictif comme bouquin car j'étais en permanence impatiente de me replonger dedans, je l'emmenais même au lycée pour pouvoir le lire si j'en avais l'occasion. De plus, on y trouve de nombreuses citations de Charlie tout simplement magnifiques, si réelles, si poétiques, que le récit en devient encore plus génial. Et le plus fou dans ce livre, c'est que de nouveau, j'ai adoré la fin. C'est rare généralement parce que je suis du genre à être très sadique et à aimer qu'on ne sache pas tout, ou qu'il y ait de grands événements (graves). Mais justement là on est juste bouche bée durant les dernières pages, je ne dirai pas pourquoi, mais ça m'a vraiment plu !

Le seul point négatifde ce livre, c'est cette sorte d'incompréhensionparfois, les réactions de Charliequi m'ont agacées, car il se met trop souvent à pleurer pour un rien, ça le rend si vulnérableque c'est le genre de détail qui m'énerve. Mais cela reste relativement légercomme point négatif de livre et je ne pense pas que ça soit important car chacun est libre d'aimer ou non Charlie, et je l'ai vraiment appréciéquand même.

Quand à la plume de l'auteur, elle est exceptionnelle. Pourtant, le récit n'a rien de fou, surtout qu'il est raconté avec la plume d'un enfant de 16 ans, ce qui peut laisser penser qu'on retrouve un style trop puéril. Mais au contraire, on retrouve des questions que chaque adolescent se pose un jour, des affirmations si vraies, si belles, si magiques. L'auteur a su faire parler un jeune à la perfection, et ça c'est vraiment fabuleux.

En conclusion, ce livre n'est pas vraiment un coup de cœur bien que j'en garde un excellent souvenir. Une lecture très agréable, drôle parfois, moins d'autres fois. Un livre qu'on ne veut pas lâcher avant de l'avoir terminé, c'est vraiment un merveilleux bouquin. Je ne peux que vous conseiller de l'acheter, parce qu'il en vaut le coup !

Excellente lecture.

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