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Ici vous pouvez retrouver les liens de nos chroniques de la saga Les 12 royaumes de Fuyumi Ono.



Les 12 royaumes (t1) - Fuyumi Ono

Tome 1 : La mer de l'ombre

 

Résumé : 


Par-delà l'ombre de la lune, un monde extraordinaire attend d'être découvert : le monde des 12 royaumes. Un monde peuplé de créatures fantastiques et où chaque être a sa place. Un monde régi par douze rois, chargés de faire régner la loi et la justice. Qu'un seul d'entre eux renie son destin, et l'harmonie sacrée des 12 royaumes sera rompue. Viendra alors l'heure du chaos...



Mon avis : 


Mon tout premier roman nippon ! Car oui, si vous ne l'aviez pas deviné, ce petit ouvrage n'est pas un manga, bien qu'il possède le même format, ainsi qu'une joulie couverture toute en couleurs. Aussi invraisemblable que celui puisse paraître, c'est une prof de français qui m'a fait découvrir ce petit bouquin, comme quoi...

Bon, ma lecture date un peu, cependant je pense me souvenir du plus important, juste ce qu'il faut pour que vous puissiez vous faire une petite idée du machin, parce qu'il faut dire que la quatrième de couverture est pas vraiment explicite.

Nous sommes donc en compagnie de Yoko, japonaise très classique, dans un cadre familial et scolaire très classique. Il faut savoir, avant de juger trop rapidement les différents personnages que l'on voit au début, que le Japon est une société extrêmement pudique, bourrée de codes sociaux et de manières très strictes. Aussi, il est impératif d'être bien vu en société, sous peine d'attirer la honte sur sa famille ou son école.

Autant dire que la Yoko qui se ramène avec ses cheveux rouges ( naturels ), ça passe pas inaperçu, et c'est pas forcément très très bien vu. Elle a donc quelques soucis avec cela, en plus d'un flagrant manque de personnalité, ce qui limite évidemment son intégration parmi ses camarades. Dans son quotidien lassant, il va -bien évidemment- arrive un élément perturbateur : un jeune homme qui vient la chercher dans les couloirs de son lycée : ils doivent se dépêcher,un danger approche... Et la jeune fille finit, par diverses situations antérieures, à tomber dans un monde inconnu, aux coutumes étranges, le tout situé dans un univers chinois moyenâgeux.

Un résumé un peu plus parlant, donc...
Un des trucs les plus choquants, c'est le fait que le roman soit construit de la même façon qu'un manga : je m'explique. La narration est semblable, petits monologues courts qui rendant compte de la situation ( et qui sont parfois inutiles, et disons-le, chiants de temps en temps ), beaucoup d'onomatopées, notamment dans les combats, les dialogues se maintiennent brefs ou/et servent de prétexte à présenter un lieu, ou une situation au lecteur, qui ici est considéré comme un lent de la cervelle.
Cependant, les descriptions sont vraiment bien faites et je ne m'en suis jamais lassée, on parvient très facilement à imaginer les paysages, l'immersion est donc totalement réussie, pour ma part.

Bon, on relèvera quelques incohérences dans le tome, du style "Je reconnaissais les constellations que j'avais passé tant de temps à observer" et quelques chapitres plus loin "Je ne connaissais aucune de ces constellations, des toutes façons je ne m'y étais jamais intéressée ", un peu dérangeantes si on les trouve. Il y a également le changement de caractère de l'héroine beauoup trop brusque, passant de totalement naïve et inactive à totalement BADASS. Cependant une fois accoutumé, cela ne dérange plus vraiment, mais ce n'est qu'a plus de la moitié du livre que j'ai réussi à m'attacher à Yoko, qui me tapait sur les nerfs la plupart du temps.

Bref, mis à part la malchance évidente de la demoiselle, le livre possède tout de même une intrigue très sympa, et qui éveillera votre curiosité au plus haut point, tout cela se terminant par un cliffhanger de malade. Je trouve à ce petit bouquin un certain cachet, surement lié à ce mélange entre manga et littérature, bizarre certes, mais osé, dans le bon, ou le mauvais sens du terme.


Ma note : 6,5/10



Dwiin

Cygne noir (t2) - Richelle Mead

tome 2 : Reine des ronces


Résumé : 


Eugenie Markham est devenue reine de Terre-de-Daléa. ça n'a rien d'une vie de château. Son royaume est en ruine, tout comme sa vie sentimentale... Et il y a toujours cette prophétie qui annonce que son premier né détruira l'humanité. Mais elle a d'autres sujets d'inquiétude : des jeunes filles sont enlevées en Outremonde et tous s'en contrefichent, y compris les hommes de sa vie. Avec ou sans leur aide, Eugenie doit résoudre cette énigme et apprendre à se fier à un pouvoir qu'elle maîtrise à peine. Car l'ennemi auquel elle doit faire face est rusé, subtil et s'intéresse à elle de manière très personnelle.



Édition : Bragelonne (Milady)
Collection : Cygne noir





Extrait :

" - Ah oui ? s'étonna-t-elle. Dans ce cas, pourquoi êtes vous avec ce ... Kitsune ? (Elle avait prononcé ce mot comme s'il lui écorchait la bouche. Il arrivait également à Dorian de le faire, mais dans son cas, c'était uniquement pour m'agacer. Ysabel, quant à elle, paraissait réellement mépriser Kiyo.) Si vous êtes une vraie reine... (Cela aussi la laissait sceptique.)... pourquoi vous abaisser en le prenant comme consort ?"


Mon avis : 


Me voici de retour après cette absence avec la suite de Cygne noir, actuellement je viens d'entamer le troisième tome !

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons notre triangle amoureux qui va subir de nombreux changements et modifications. Entreront dans le jeu : Maiwenn (de façon un peu plus importante) et Ysabel !
Personnellement, je n'ai pas tellement apprécié ce "yo-yo" de l'amour, sans cesse en retenue ou mensonges, c'est assez barbant... Kiyo passe de l'adorable à l'énervant et je n'aime pas la situation avec Maiwenn, ça fait un peu "too much". 

Sinon, je dois dire que globalement, il y a, dans ce tome, énooooormément de changement, de grabuge et d'évolution ! 

- Eugénie vient de devenir reine dans un monde où pour elle, presque tous les habitants sont des criminels
- Ses sentiments envers les deux mâles de l'histoire sont sans cesse remis en question de l'un à l'autre mais elle fini par faire son choix.
- Les esprits désirent lui parler ou des requêtes, elle prend plus de risque avec l'inframonde.
- Elle découvre enfin une utilité à ses pouvoirs ! 
- Le personnage d'Eugénie devient plus mature et plus réfléchi, elle prend moins de décision à la hâte et est plus raisonnable.
- Les événements négatifs finissent par enrichir l'histoire et le développement de tous les personnages, leurs relations etc.. C'est un très bon point ! 
- Beaucoup de nouveaux personnages font leur entrée

C'est un bon bilan pour ce deuxième tome qui mérite au moins un 09 car ça a été un coup de cœur ! 
Sans arrêt en alerte, à la recherche de petits indices qui pourraient nous mettre sur la voie d'une quelconque information qui ferait pencher la balance d'un côté : monde réel/Outremonde, Kiyo/Dorian... Le lecteur est vraiment investi !

N'oublions pas que Richelle Mead a un don pour associer ses fictions et l'humour et encore une fois, elle nous le prouve.

Je dois juste ajouter que ce tome est différent sur un autre point : notre héroïne mène une enquête, elle cherche à retrouver des filles enlevées dans son pays. Ce tome est donc semblable à un policier dans les grandes lignes même si la vie privée d'Eugénie passe au premier plan (comment elle se débrouille en tant que reine, ses relations avec son peuple et tout le monde d'ailleurs...)

En bref, une très bonne évolution je dois dire : Bravo ! 




Ma note : 09/10




Astrée 






Le seigneur des Anneaux - J. R. R. Tolkien

Tomes 1, 2, 3


Résumé :


Aux temps reculés qu'évoque le récit, la Terre est peuplée d'innombrables créatures étranges. Les Hobbits, apparentés à l'Homme, mais proches également des Elfes et des Nains, vivent en paix au nord-ouest de l'Ancien Monde, dans la Comté. Paix précaire et menacée, cependant, depuis que Bilbon Sacquet a dérobé au monstre Gollum l'anneau de Puissance jadis forgé par Sauron de Mordor. Car cet anneau est doté d'un pouvoir immense et maléfique. Il permet à son détenteur de se rendre invisible et lui confère une autorité sans limites sur les possesseurs des autres anneaux. Bref, il fait de lui le Maître du Monde. C'est pourquoi Sauron s'est juré de reconquérir l'anneau par tous les moyens. Déjà ses Cavaliers Noirs rôdent aux frontières de la Comté.




Mon Avis :


 
 
 

Ma note : 9,9/10


Dwiin

Minuit (t1) - Lara Adrian

Le baiser de minuit t1


Résumé :


La lignée est parmi nous depuis toujours: de puissants guerriers vampires mènent une guerre secrète contre les Renégats pervertis par la Soif sanguinaire.
Lucan Thorne est leur redoutable chef. Il a juré de protéger les siens, mais aussi l'humanité de la menace qui plane sur eux. Une mortelle n'a pas sa place dans cette vie de combat ... Jusqu'à ce que Lucan rencontre Gabrielle Maxwell, photographe de renom. Témoin d'un crime atroce, la jeune femme est la cible des Renégats. Pour la sauvre, Lucan n'a d'autre choix que de l'entraîner dans les profondeurs où il règne. Gabrielle est soudain confrontée à un destin extraordinaire où se mêlent danger, séduction et les plaisirs les plus sombres...

Edtition : Bragelonne (Milady)
Collection : Minuit


Extrait :


" La sonnerie continuait, insistante, et une seconde avant qu'elle s'arrête il décrocha. Il ne dit rien, et se contenta d'écouter la douce respiration de Gabrielle dans le combiné. Elle semblait trembler un peu, visiblement bouleversée, mais sa voix résonna avec force.
- Tu m'as menti, lança-t-elle en guise de salutation. Depuis quand, Lucan ? Depuis le début ? Sur toute la ligne ?
Lucan toisa avec mépris le corps sans vie de sa victime. "



Mon avis : 

Bonjour à tous et à toutes, comme vous le savez, c'est la rentrée. Comme nous avons commencé ce blog pendant les grandes vacances, il faut le temps que nos lectures et nos chroniques se mettent en place et se calent dans notre super emploi du temps scolaire. C'est donc ici, la première chronique que l'on publie depuis la reprise, j'espère qu'elle vous plaira ! 

Sur plusieurs blogs, j'ai lu que ce livre est, apparemment, une pâle copie ou ressemble étrangement au livre(s) : la confrérie de la dague noire. N'ayant pas lu ce dernier, je ne pourrais pas vous dire si oui ou non, cette information est véridique.

Parfois, en lisant ce livre j'ai eu l'impression que des mots ou des lettres manquaient, peut-être n'était-ce qu'une impression mais c'était plutôt étrange. Peut-être que ça vient de la traduction, je ne sais pas.

Bon, une histoire de vampire comme on en a connu des tas, mais cette fois, il y a une pseudo-confrérie qui lutte contre les "trop-trop-trop-méchants" vampires ! C'est plutôt original, mais contredisez-moi si j'ai tort ! 
Comme le héros est le chef de cette confrérie, le roman est basé sur ce qu'il se passe entre lui et l'héroïne mais aussi sur une sorte d'enquête sur laquelle il bosse. On suit les éradications qu'il effectue avec son équipe sans toutefois tout comprendre du premier coup. 

Sinon, parlons des personnages, leurs personnalités etc... On a des émotions fortes entre les personnages, que ce soit de la tension sexuelle, de l'amour ou du mépris, elles sont toutes incroyablement bien présentées et décrites, on peut facilement imaginer leurs regards, leurs expressions... Les personnalités sont très riches. L'héroïne est une fille posée et réfléchie mais depuis la scène atroce à laquelle elle a assisté, rien ne va plus.


La chose que j'ai réellement appréciée dans ce livre, c'est que les réactions des personnages sont plutôt inattendues. Quoi, c'est vrai  ! D'habitude, soit ils font ce qu'on leur dit, soit la totale inverse ! Ici, c'était beaucoup plus original et peut-être même plus réaliste... 

Oh j'ai oublié de dire ! Parfois, l'héroïne est un petit peu trop gnangnan à mon goût et c'est agaçant.

Une petite dernière chose que l'on trouve pour faire le style "j'suis trop DAAAARK" dans la plupart des livres, c'est que les vampires conservent leur horreur, car à l'origine, ce ne sont pas des nounours qui boivent du sang d'écureuil ou de puma (verrez-vous les références ?) ici, ils gardent leur instinct. Mais ce n'est pas exagéré, c'est même très bien dosé donc c'est mieux que dans la grande partie des livres où ils gardent cet aspect. Un point en plus !

Ma note : 08,5/10




Astrée






Le roi des ronces - Yûji Iwahara

Tomes 1 à 6


Résumé :


De plus en plus de personnes, tout comme Kasumi, sont victimes du virus Medusa, une maladie qui calcifie les cellules du corps. Choisie pour faire partie d’un programme scientifique, elle est séparée de sa soeur jumelle Shizuku, afin d'être cryogénisée pour se réveiller une fois un remède trouvé. Le réveil du coma artificiel dans lequel elle et 159 autres personnes ont été plongées va être brutal: confrontés à un environnement hostile inattendu, rongés par la maladie, poursuivis par des bêtes féroces, peuvent-ils seulement espérer survivre ?




Mon avis :


Vous devez croire que ne lis que des mangas, hein ? Bande de salades.
Mis à part cela, aujourd'hui on se penche sur un shônen !
On est embarqués ici dans un survival un peu futuriste mais pas trop.
A vue de nez, le scénario paraît classique : Une méchante maladie ravage le monde, une séparation tragique, une héroïne torturée... Ca, je ne le nierait pas !

Cependant, contrairement à la plupart des survival suivant cette formule, la maladie en question n'est pas la zombification ! ( Enfin ! ) Le vilain petit virus transforme peu à peu les gens en pierre, mais au fur et à mesure de l'histoire, on verra que ce n'est que la partie visible de l'iceberg, et que c'est vraiment, vraiment plus énorme que ça.

Niveau personnage, je n'aime vraiment pas Kasumi, elle inspire plus une triste pitié qu'autre chose.
Par contre, Marco, le perso' secondaire, est extrêmement charismatique, il change du jeune homme frêle et pâle auquel le genre manga nous a habitué, et il y a enfin des muscles, des tatouages, pas de barbe cependant ( dommage... ) On s'y attache très vite, on l'adore, parce que : "Il est quand même vachement classe". Ensuite viennent les autres personnages secondaires, ils sont tous plutôt bien foutus, chacun opposés aux autres, aussi bien physiquement que mentalement, une vraie bouffée d'air frais !

Le style de dessin est assez particulier, très carré et brut, il me donne un peu l'impression que la plume "taille" le papier comme un marteau taillerait la pierre. Au niveau des visages, rien à redire sur les expressions, mais celui de Kasumi est en contraste avec le reste du manga, très rond et avec de gros yeux... Non décidemment je ne l'aime vraiment pas !

L'atmosphère de la série est assez particulière, on est dans le futur, mais pas trop, le début va extrêmement vite, et puis c'est le mystère total. Les pièces du puzzle s'enchaînent de manière naturelle... Et il y a des saloperies de dinosaures ! On sent, sur le coup, que l'auteur ne s'est privé de rien !

Jusqu'au tome 5, tout est bien, tout semble parfait et alléchant, et puis...
Et puis vient le tome 6. Le dernier tome.
Ah, je n'ai jamais été autant déçue par une fin, et pourtant j'en ai lu pas mal. Le ton change totalement, il passe au sentimental. Dans certains cas isolés, je ne dis pas que c'est une chose négative, mais le fait est que cela brise totalement la magie, le mystère, la noirceur de la série, un choix absolument regrettable. L'auteur semble bâcler l'aboutissement, et j'en suis venue à regretter de ne pas m'être arrêtée au 5ème tome.

Mais évidemment, c'est avec ce dernier tome que le scénario se boucle, et les éléments apportés valent le coup de le lire. En définitive, Le roi des ronces est un très bon manga que la conclusion entraîne vers le bas, mais je ne peut que le conseiller, son intrigue est géniale et vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.

Ma note : 08/10


Dwiin

Filles de lune (t1) - Elisabeth Tremblay

Naïla de brume (t1)


Résumé :


A vingt-cinq ans, encore sous le choc d'un double deuil, Naïla entreprend, avec sa tante, la rénovation de la maison familaile, dans ce petit village au bord du fleuve qui lui rappelle tant de merveilleux souvenirs. Mais ce qu'elle imagine comme un moment de quiétude va se transformer en découvertes troublantes qui la feront douter de ses origines, de ses croyances, de ses convictions, et même de sa santé mentale. 
A qui sont ces livres traitant de sorcellerie et de mondes parallèles ? Qui est cette femme qui se prétend son aïeule ? Quelle est donc cette langue mystérieuse qu'elle est seule à pouvoir déchiffrer ? Et qui est-elle réellement : Naïla Langevin, simple humaine,  ou Naïla de Brume, héritière de la lignée maudite ?


Édition : Mortagne Fantasy
Collection : Filles de lune 

Extrait : 


" La porte de la petite cellule s'ouvrit en se lamentant, comme si elle aurait préféré ne pas laisser passer les visiteurs. Alix regarda, avec un dégoût manifeste, sire Alejandre et sa sorcière s'avancer dans l'ouverture. Tous deux semblaient de fort belle humeur, ce qui n'étais pas pour lui remonter le moral."

Mon avis :


Mon avis sera plutôt bref, et même si ce livre fait partie d'une saga je le laisserai classé en "roman" car je ne pense pas que je lirai la suite (ou alors par curiosité) mais ça ne sera pas dans mes priorités.

Alors, le thème et l'histoire sont biens, il y a de bonnes idées mais pas assez exploités à mon goût.

Pour moi, l'histoire n'a véritablement commencé qu'aux environs de la page 206. Dommage,  non ? Je considère qu'il n'y a pas assez de pages consacrées à la "véritable" histoire. Et oui, le résumé mettait un peu l'eau à la bouche et en fait, la première moitié du roman consiste en un pèle-mêle dans la tête de l'héroïne. C'est bien de connaître les pensées du protagoniste, mais quand on a QUE ça, c'est agaçant et très looooong !

Ce livre est vraiment fataliste -> 2 morts qui rongent le moral de l'héroïne
-> elle apprend des choses sur elle-même et doit remettre en cause toute sa vie
-> peut-être que sa mère est morte ?!
-> apprend de nouvelles choses graves
-> viol ?!?!

Sachant que l'héroïne réfléchit pendant trois pages sur chaque pseudo-problème énnoncé précedemment.

Quasiment pas d'humour, tout est triste ou noire, sarcasmes et ironie attisant le côté "tout il est triste rien nilé beau". Habituellement, j'aime les sarcasmes mais là, c'est de trop.

Trop d'éléments ne m'ont pas plut et on fait baisser la note. Je laisse tout de même la moyenne car les idées étaient prometteuses ! J'en viens presque à me demander si quelqu'un n'aurait pas eu les idées et si quelqu'un d'autre avait écrit en les "utilisant".

C'est mon premier avis négatif, mais si vous voulez constater comme moi, la pertinence de base des idées, lancez-vous !

 

Ma note : 05/10



Astrée
 

Cygne noir (t1) - Richelle Mead

La fille de l'orage (t1)


Résumé : 


Eugenie Markham est chaman. Dotée de grands pouvoirs, elle exerce un fructueux business en bannissant de notre monde les Faës et autres esprits qui s'y aventurent. 
Engagée pour retrouver une ado enlevée dans l'Outremonde, Eugenie découvre une prophétie qui met au jour des secrets bien gardés de son passé et lui réserve de très désagréables perspectives d'avenir !
Eugenie a beau manier la baguette avec autant d'assurance que le flingue, il lui faut des alliés pour une telle mission. Elle aura Dorian, un roi Faë séducteur avec un faible pour le bondage, et Kiyo, un magnifique changeforme.


Edition : Bragelonne (Milady)
Collection : Cygne noir

Extrait :


" - Par la grâce d'Hécate, je te bannis de ce monde. Au nom d'Hécate, retourne dans ton royaume ! (L'élémentaire hurla de fureur, mais il était déjà en train de se dissoudre.) Espèce d'enfoiré..., ajoutai-je. Barre-toi et ne reviens jamais ! DEHORS !
L'élémentaire disparut dans une explosion de glace, dont quelques éclats m'atteignirent et me fendirent la peau."


Mon avis :


Comme j'avais déjà la saga "Succubus" de cette auteure (Richelle Mead), et que je l'ai beaucoup aimée, j'ai sans hésité acheté les deux tomes de "Cygne noir".
La couverture est jolie mais je n'aime pas avoir un véritable visage, je préfère quand le personnage sur la couverture est une image de synthèse ou une vrai femme dont on ne voit que certaines parties ou encore une véritable photo tellement retouchée qu'on ne distingue plus si la femme est réelle ou créée.

Dès les premiers paragraphes, on est happé dans la vie d'Eugenie (entre Georgina et Eugenie comme prénoms pour ses héroïnes, R.Mead fait fort !), une bonne dose d'humour avec des phrases et des comportements parfois surréalistes.

Je dirais presque que pour les personnages il y a "un bon casting" mais ce n'est pas vraiment possible...
Nous avons donc 3 personnages principaux riches en couleur et en surprises : Eugenie une chaman qui renvoie les faës venus sur terre dans leur monde ; Kiyo, un kitsune séducteur et fort ; Dorian l'un des souverains Faës de l'Outremonde. Comme vous l'aurez aisément deviné, on a un léger triangle amoureux. Mais il n'est pas lourd comme dans d'autres ouvrages. Ici, pas beaucoup de place à la jalousie etc...

L'histoire est très riche, de nombreux rebondissements plus ou moins importants, une univers magnifique avec des descriptions de paysages qui font rêver.

Comme on s'en doute avec un tel roman, il y a de l'action, du sexe et une héroïne à la forte personnalité. Même si Eugenie apprend qu'elle est vouée à une destin unique ce à cause de ses origines, elle garde la tête sur les épaules. Il est vrai que c'est assez habituel que l'héroïne ait un destin hors du commun ... Mais la façon dont il est exploité dans ce livre fait que ce n'est pas le plus important, on en parle, certes. Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, il devient un avantage ou un inconvénient.

Il existe aussi des personnages comme : Volusian, Shaya, Tim et Wil qui sont essentiels à cette histoire et vraiment distrayants !


Pour cette phrase je me contenterai de vous dire que l'écriture de Richelle Mead est vraiment très agréable, elle écrit comme on pense, c'est naturel et donc, très fluide. Si elle a envie d'être vulgaire, elle ne se gêne pas. Et on lui rend bien !


Ma note : 09/10



Astrée

Dorothea - Cuvie

Tomes 1 à 6


Résumé :


Dans la cité médiévale de Naudars, les enfants albinos sont respectés et bénéficient d'une protection rapprochée. Parmi eux, Dorothea supporte mal l'enfermement dans lequel on la maintient et a toujours rêvé de découvrir le monde en toute liberté. Lorsque Naudars est attaquée, tous les hommes sont mobilisés et Dorothea y voit un moyen d'aller à l'encontre des traditions poussiéreuses... Et de s'engager dans l'armée.
 

Mon avis :


Un p'tit shonen de plus !
Ici, nous sommes dans l'Allemagne médiévale, ou la chasse à la magie est de mise, ou tout peut se justifier au nom de la religion : Dorothea, le châtiment des sorcières.

Pour ma part, la couverture donne tout de suite envie de lire ce manga : Une albinos en côte de mailles avec une épée brillant à la lumière des flammes dévorant le paysage et le vent violent emportant ses cheveux d'argent et faisant trembler la bannière du christianisme... C'est juste trop cool !

Le coup de pinceau du mangaka est plutôt sympa, passant de la pureté au vice, de l'enfantin au barbare. Les décors sont corrects mai j'avoue ne pas m'en rappeler particulièrement.

Pour le chara-design, rien à redire au niveau de l'héroine, c'est une enfant à moitié passée femme, elle est forte, même un peu tête brulée et on ne pourra s'empècher de faire une parallèle entre elle et la légendaire Jeanne d'Arc. Et son ami Gyurk auquel -personnellement- je n'ai pas vraiment accroché est devenu homme mais conserve des traits assez enfantins, chose qui, pour moi, met en péril sa crédibilité en tant que soldat ( Et en plus il a quand même un prénom bien pourri ).

L'univers est vraiment sympa, c'est médiéval et un peu fantastique sans que cela ai un quelconque rapport avec les bases mises en place par Tolkien ( Qui ont inspirées plus d'un manga ). On est en Allemagne et je doit avouer que mis à part "Monster" de Naoki Urasawa, je n'ai encore jamais lu un manga se mettre en place dans ce pays là, et encore moins au Moyen-Âge.

L'histoire est assez classique mais vraiment accrochante, les personnages attachants y sont pour beaucoup mais le suspens est assez bien géré également. La tension ne se relâche pas vraiment et on est assez vite confrontés à l'horreur bien réelle de cette époque : viols, pillages, massacres, tortures...etc Il y a aussi la condition même de Dorothea : essayant de rejoindre et de servir du mieux qu'elle peut l'armée, le milieu est uniquement masculin et lui sera difficile de s'y intégrer, fait que l'on pourrait éventuellement associer à la condition de la femme de nos jours.

Cependant il y a ce contraste dérangeant entre la dureté de l'univers du combat, de la guerre et mièvrerie de l'amour chez Dorothea, étant donné que ce domaine lui est totalement inconnu, tout devient alors très naïf, fait que certains trouveront mignon, mais qui à mon sens est assez ennuyeux.

Sinon, ce manga est vraiment chouette, il vous offrira une intrigue assez sympathique, de beaux combats, un univers qui n'est que trop peu exploité de nos jours, et puis... Dorothea c'est quand même un prénom classe !

 

Ma note : 7,5/10


Dwiin
 

Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)

Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...