Affichage des articles dont le libellé est Litterature Jeunesse. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Litterature Jeunesse. Afficher tous les articles

Nos étoiles contraires



De : John Green
Edition :  Nathan (2013)
Pages : 323
Premières impressions : La simplicité de la couverture rend l'ouvrage intriguant et attire par le dynamisme du bleu. La couverture annonce le coup de coeur.
Une chanson pour illustrer : Chasing Cars That Way de D.M.F.

CE QUE DIT LA 4EME DE COUVERTURE

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie

MON AVIS

Il existe des livres pour lesquels on a l'impression que les mots ne sont pas suffisants pour décrire notre ressenti, pour exprimer les émotions que ce récit vous procure. Quand j'ai commencé Nos étoiles contraires je savais que ce livre allait me plaire non qu'il allait me bouleverser.
Le roman de John Green est certainement mon coup de cœur de l'année 2013.

Un récit poignant sur la maladie servi par des personnages principaux attendrissants: Hazel Grace et Augustus Waters. Individuellement, il dégage de chaque personnage une force que je n'arrive pas expliquer.
Hazel est une jeune fille déterminée qui vit chaque instant comme le dernier, elle sait que son corps est un compte à rebours : elle a peur, elle se referme sur elle-même mais sa rencontre avec Gus va changer sa manière de voir les choses.
Augustus est l'adolescent que tout le monde admire mais que peu vont chercher à connaitre. Il est l'oxygène de ce livre, il fait preuve d'un courage pour son âge qui m'impressionne. Son parcours est assez émouvant et j'ai à l'esprit une scène qui me retourne encore. Il a une philosophie face au cancer et à la vie qui force mon admiration. La rencontre de nos héros se fait lors d'une réunion pour les jeunes malades.

Ces groupes de soutient donnent une dimension réaliste à la maladie, c'est comme si John Green nous disait :
Vous prenez à la légère le cancer de Hazel, est ce que Isaac vous a convaincu qu'il était aussi malade ?
Hazel et Augustus sont assez opposés pourtant ils partagent une passion commune pour la littérature, j'ai aimé d'ailleurs ce voyage, cette enquête pour connaitre la fin de l'histoire.

La scène où Hazel revoit une de ses amies montre bien que la maladie n'est pas une chose anodine, elle peut créer des fossés et c'est d'autant plus vrai quand elle touche une adolescente.

Mais l'histoire ne serait pas aussi émouvante sans les personnages secondaires : les petites étoiles qui s'élèvent en orbite autour de nos deux adolescents. La famille dans ce genre de récit permet de dédramatiser, c'est comme un appel d'air quand le livre vous étouffe, vous fait suffoquer par tant de souffrance, d'émotion. La famille est importante mais aussi les amis notamment : Isaac, ce personnage m'a profondément ému. Savoir que notre vie va changer à tout jamais à cause de la maladie et prendre cela avec maturité : chapeau !

Car Nos étoiles contraires c'est un hymne à la vie, a la guérison, à l'amour, à l'amitié. John Green nous offre un livre juste qui sans tomber dans la niaiserie vous fait pleurer sur la moitié du livre. Vous sortez de ce livre bouleversé, il change votre regard sur la société, sur la maladie (j'ai l'impression d'avoir dit ce mot trop de fois !). La maladie reste une gangrène mais grâce à ce livre on peut espèrer que derrière cette nécrose couleur ébène il y a la lumière : celle de deux adolescents.
Je ne m'attendais pas à cette fin et quelle fin.

Merci monsieur John Green pour ce chef d'oeuvre.

Un énorme merci aux éditions NATHAN


Tant qu'on ne l'allume pas, la cigarette ne tue pas, a-t-il déclaré, quand maman est arrivée à ma hauteur. Et je n'en ai jamais allumé une seule de ma vie. C'est une sorte de métaphore. Tu glisses le truc qui tue entre tes lèvres, mais tu ne lui donnes pas le pouvoir de te tuer.

Merlin, tome 1 : Les années oubliées



De : T. A. Barron
Edition : Nathan
Année : 2013
Pages : 360
4ème de couverture : 
Le jeune Emrys ignore tout de son identité. Ses premiers souvenirs remontent à l’âge de sept ans, lorsqu’il s’est réveillé sur une plage… Une femme guérisseuse, Branwen, prétend être sa mère. Mais il refuse de la croire. Aujourd'hui adolescent, Emrys est déterminéà découvrir qui il est. D'autant qu'il s'est mis à développer des pouvoirs hors du commun, qu'il ne parvient pas à contrôler. Sa quête le mène sur la mystérieuse île de Fyncaria, peuplée de créatures aussi merveilleuses qu'inquiétantes.

Mon avis :

Quand je pense à Merlin, je pense à deux choses : le célèbre dessin animé des studios Walt Disney et à la série BBC sur les débuts de Merlin avec notre prince de Camelot , Arthur Pendragon.

Malheureusement et à mon plus grand je connais très mal la légende arthurienne et le passé de notre cher Emrys. Heureusement pour nous, T. A. Barron a eu l’ingénieuse idée de nous présenter une interprétation de la jeunesse de notre sorcier. Point d’école à la Harry Potter mais une enfance construite sur la quête de son identité.

La première chose que je me suis dites en commençant ce premier tome – c’est que l’écriture fluide rend la lecture additive même si l’histoire peine à démarrer. Emrys est un jeune garçon qu’on rencontre à sept ans mais que l’on suit vers ses dix, douze ans, rapidement ce personnage nous est attachant. J’ai trouvé que Barron n’hésitait pas à faire voir de toutes les couleurs à notre héros : l’épreuve du feu, la sensation d’être différent, l’impression d’être un étranger.
Emrys apparaît emprunt d’une certaine vulnérabilité. Le rejet de la magie est plutôt logique, c’est un enfant traumatisé qui à peur de ses pouvoirs.

Au fil des pages, le lecteur est confronté aux mêmes doutes que notre jeune héros à savoir : l’inconnu, la confiance, l’amitié et la trahison. Certains personnages vont nous berner, certains feront preuves de solidarité comme notre nain géant Shim : un personnage haut en couleur dont j’ai apprécié les faiblesses et le caractère bagarreur. Rhia est une jeune fille difficile à cerner et au cours du roman, j’ai eu beaucoup de mal à la comprendre, j’avais peur à tout moment qu’elle trahisse Emrys. Son absence par moment ne changeait pas l’histoire : un personnage insignifiant. Fléau le merlin est un faucon très malicieux qui arrive très bien à se faire comprendre. Ce personnage n’est pas indispensable mais c’est une manière ingénieuse de l’auteur, à introduire le prénom Merlin.

Ce premier tome n’est pas un coup de cœur, il me manque ce petit quelque chose mais par la richesse des événements, des surprises et la fluidité à laquelle on lit le roman, je suis curieuse de connaître la suite.

 Un grand merci au service presse Nathan pour la confiance.
Merlin. Un nom original, pour le moins, et chargé de sens : à la fois source de chagrin et de joie pour mon esprit.


Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)

Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...