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Sujet : Tragédie - "Il est parfois difficile – voire impossible – de connaître la portée d’un choix avant que tout soit terminé"

Merci aux éditions Gallimard Jeunesse, qui ont accepté de m’envoyer les épreuves de « Sujet : Tragédie », le premier roman jeunesse de l’américaine Elizabeth LaBan. Mention spéciale pour la couverture, vraiment superbe et très représentative du livre : la blancheur de la neige, la silhouette qui court, ses teintes bleutées et ses moindres détails rappellent tous un élément du récit. Seule la phrase d’accroche me paraît sans rapport avec l’intrigue, mais elle est efficace et remplit bien sa fonction. Sans l’avoir ouvert, c’est la couverture qui m’a fait choisir ce roman parmi tous ceux du catalogue Janvier/Février, et je ressors assez satisfaite de cette lecture. 


« Cher Duncan, 
Quand j’ai appris que tu allais me remplacer, je n’y ai pas cru, à dire vrai. Peut-être devines-tu ce que je m’apprête à te révéler, mais je le ferai quand même. Il est important que tu saches pourquoi et comment les choses se sont passées. Il faut que quelqu’un sache – quelqu’un susceptible de se servir de mon expérience pour ne pas refaire les mêmes erreurs que les miennes. Sans doute. Je ne sais pas. En fait, je t’offre le meilleur des cadeaux, le meilleur des trésors dont tu puisses rêver. Je te donne la matière de ta disserte sur la tragédie. 
Amicalement, 
Tim »

Tim, c’est cet adolescent seul qui se cache des autres  à cause de son albinisme : admis au pensionnat Irving à New York, il doit passer par la case « aéroport », où il fait une rencontre décisive. Nouvelle. Une rencontre qui tient en un mot : Vanessa. De long cheveux blonds. Des tenues colorées. Un curieux mélange d’innocence et de séduction, qui ne m’a pas vraiment plu. Mais c’est très subjectif cette affinité qu’on crée avec les personnages, et je regrette de ne pas m’être mieux entendue avec ceux côtoyés pendant quatre heures ! Tim s’écrase tellement parfois devant des brutes qui, elles, savent exactement ce qu’elles font ! C’est agaçant et ça me fait de la peine pour lui. Mais une chose est sûre, ce livre est plutôt réaliste et dépeint parfaitement l’ambiance d’un lycée privé, avec ses traditions insolites, ses élèves et ses professeurs tellement proches de ceux qu’on croise tous les jours (tiens, à propos, les professeurs m'ont assez plu. Ils sont franchement originaux, et l'auteur a de bonnes idées les concernant) ! 
Ce "plutôt" que j'ai ajouté après-coup est dû à deux-trois situations complètement surréalistes. C'était franchement surprenant, trop rapide, trop irréel. Presque magique pour certaines. Un peu de poussière brillante qui se dépose sur l'encre de l'auteur. Une tempête de neige, des vols annulés, une réservation expresse, et du moka maison. Enfin, du moka "hôtel". Je me comprends ! 

L’intrigue est très bien menée et j’ai apprécié cette confrontation entre les intrigues, ces récits enchâssés qui se recoupent entre eux. C’est brillant de la part de l’auteur et je n'ai pas compris tout de suite ce parallèle avec la dissertation sur la tragédie que doivent rendre les terminales.

Un autre point positif repose sur l’idée originale d’utiliser des CDs pour transmettre l’histoire. Duncan, qui hérite de la chambre de Tim, reçoit également une pile de CDs qui retracent la dernière année du garçon. Ils les écoutent, un par un, sans pouvoir s'arrêter, sans vouloir s'arrêter. Et par allusions fines, Elizabeth LaBan nous emmène vers un évènement connu de tous les élèves et dont personne ne parle. Je vous laisse imaginer le suspens et l'attente qui se répand peu à peu dans notre esprit. Que. s'est-il. passé ? L'extrait reprit un peu plus haut donne le ton : nous lecteurs, un peu en-dehors du coup, sommes plongés au coeur de cet évènement dramatique qui s'est produit. Alors que Duncan et Tim en reparlent avec difficulté, nous le découvrons. Et l'auteur arrive bien à gérer ça, si bien qu'on a parfois l'impression que Tim s'adresse directement à nous.

Je ne me suis pas sentie très bien en lisant ce livre. Ce n'est pas un bouquin que l'on prend après une journée fatigante, c'est assez mastoc et plutôt prenant. Et c'est assez sombre dans l'ensemble, "un ténébreux orage / traversé çà et là par de brillants soleils" comme dirait Baudelaire. C'est très dur parfois, les personnages et les actions ne sont pas toujours reluisants : de la violence, de l'intimidation, de l'alcool qui circule... des tragédies. Il y a aussi des amours naissantes, mais je ne conseille pas ce livre pour se changer les idées. Et le comparer à "Nos étoiles contraires" de John Green me paraît un peu excessif, même si pour un premier roman, Elizabeth LaBan a su faire preuve d'originalité.
                                 

Ce livre est paru sous le titre original "The Tragedy Paper" le 1er Janvier 2013 aux éditions Knopf Books for Young Readers, et fait 312 pages en anglais. 
Il est sorti le 20 Février 2014 (aujourd'hui !) aux éditions Gallimard Jeunesse et fait 315 pages en français. Il a été traduit de l'anglais par Catherine Gibert. 

     

Elizabeth Laban a travaillé à NBC News, enseigné dans un collège communautaire, et écrit pour de nombreux journaux et magazines. "Sujet : Tragédie" est son premier roman pour la jeunesse. Elle vit à Philadelphie avec sa famille.

Sentiment 26



2065.
Après une guerre qui a plongé le monde dans le chaos, le Guide Suprême a pris le commandement de la dernière Cité. Ce refuge, ceinturé d’une muraille fortifiée, est organisé en différentes castes : de A à D, des citoyens Admirables aux citoyens Déviants. Pour préserver l’harmonie, tous ont subi une lobotomie. C’est la garantie qu’ils n’agiront jamais contre le Système et respecteront les Sentiments, le livre qui régit leur moralité. Et surtout qu’ils ne s’aventureront pas hors de l’enceinte, chez les
Maudits -  ces odieuses créatures qui hantent la nuit de leurs cris inhumains…
Evie, 16 ans, une B, travaille pour le gouvernement et étiquette d’une lettre, jour après jour, l’ensemble des habitants. Promise à Lucas, être froid et distant, parfait A et futur haut dirigeant, elle est en fait amoureuse de son frère Raffy, infréquentable D. Et quand le Système lui ordonne de bannir Raffy sur les terres des Maudits, elle refuse de s’exécuter. Auront-ils la force de s’opposer, ensemble, à la Cité ? (Babelio)


J'ai eu beaucoup de mal a rédiger cette chronique. Pourtant le roman de Gemma Malley a frôlé le coup de coeur. Mais pas tout de suite, puisque c'est seulement à la deuxième lecture qu'il m'a conquise, alos que j'avais arrêté la première faute d'envie. 

On rentre vite mais peu profondément dans l'univers futuriste créé par l'auteur ; C'est peut-être dû à un manque de descriptions, à un décor peu défini, mais cela ne m'a pas empêché d'être proche d'Evie, et ce dès les premières pages. On se ressemble par certains côtés, mais elle n'est pas du tout mon alter ego littéraire et je l'ai trouvé parfois trop passive, à attendre et subir. Quoi qu'il en soit, le début a été fort.

 Fort, c'est aussi le caractère du ténébreux Raffi. Fort, hargneux et grognon, il m'a parfois agacé. Mais on peut lui trouver des circonstances atténuantes, lui qui a grandi exclu, incompris, très seul et aux côtés d'un frère qu'il déteste et considère comme un traître : Lucas, l'opposé de Raffi à tous points de vue, qui vient fermer le triangle amoureux de l'histoire. Ce dernier est prévisible sans être niais et est étonnamment proche de celui de Promise, la saga dystopique d'Ally Condie. 

Je n'en dis pas plus pour vous laisser savourer la lecture, mais ces trois personnages sont un point intéressant du récit. Ce ne sont pas les seuls les acteurs de l'intrigue, et le point commun à presque tous les personnages créés par Gemma est leur psychologie complexe et intéressante. En tout cas ces personnages m'ont plus marquée que l'écriture de l'auteur : sa plume est agréable à lire par sa fluidité, mais elle n'est pas exceptionnelle. Heureusement que Gemma a beaucoup d'idées et qu'elles sont intéressantes : malgré un rythme un peu trop rapide, la trame reste prenante, vraisemblable et facile à suivre. Différents angles de vue enrichissent l'histoire, et j'ai particulièrement aimé le fait que Gemma nous explique comment la société a peu à peu basculé. 

Au sein du récit, passé et présent se donnent la réplique et nous montrent comment les atrocités ont stigmatisé la société, en laissant une marque fer blanc et des vies brisées. Pas de fin vraiment heureuse après ce qui s'est passé. Et ça rend le récit plus réel. 
On reconstruit, on se reconstruit, on a le droit d'être heureux, vraiment heureux, mais pas celui d'oublier. Sans plomber son existence, sans s'arrêter de vivre, on doit prendre soin de ceux qui ont souffert. On doit honorer les victimes et travailler à ce que les horreurs ne se reproduisent plus. Oui, ça semble cliché. Mais c'est tellement facile à dire qu'à faire ! Et vu que la saga continue, je me demande si les prochains volets de cette série parleront de cette reconstruction. 

En attendant, malgré peut-être un très léger sentiment de redite, ce roman n'a fait réfléchir. Je ne partage pas certaines idées de Gemma, mais il m'a fait réfléchir. C'est un roman aux personnages majoritairement complexes et recherchés et à la trame intéressante. Les bonnes idées de l'auteur viennent rehausser une plume agréable mais sans beaucoup de caractère, et l'intrigue est prenante. 
Gemma Malley signe ici un très bon roman de science-fiction que j'ai bien -ou beaucoup ?- aimé.

                                            
Sentiment 26 est le premier tome de la trilogie The Killables, écrite par Gemma Malley et publiée en 2012 aux éditions Hodder & Stoughton en version anglaise.
 Elle a été publiée en français aux éditions Michel Lafon le 12 Avril 2012.
Le roman fait 315 pages et coûte 15 euros à la Fnac.

Gemma Malley a étudié la philosophie à l'Université de Reading (Angleterre). Elle a travaillé comme journaliste et rédacteur en chef de plusieurs revues professionnelles. avant de devenir employé d'Ofsted, l'établissement britannique de l'inspection de l'éducation.
Elle est mariée et vit à Londres.
Gemma Malley a débuté avec un roman d'anticipation pour adolescents appelé La Déclaration (2007), premier titre d'une série de dystopies. (Wikipédia)


Livre lu dans le cadre d'une Lecture en Tandem avec Miel, du blog Histoires en Vrac.
Son avis est à venir.

A Lollipop or a Bullet - Kazuki Sakuraba & Iqura Sugimoto

Tomes 1 à 2


Résumé :


L'histoire met en scène les relations complexes de deux jeunes filles, qui font connaissance un été, dans un petit village de province. La nouvelle arrivante, Umino, mal dans sa peau, prétend, telle une enfant, être une sirène, pour échapper à sa réalité. Sa nouvelle amie, Nagisa, qui déprime dans sa campagne, ne rêve que de s'enrôler dans l'armée. Ces deux êtres, qui désirent échapper à leur destinée, vont se rapprocher et s'affronter dans une relation qui fera ressortir les secrets de chacune.






Nos Avis :

Un manga plutôt sympathique, ce A Lollipop or a Bullet.
Rien à dire par rapport aux bouquins en eux-même, la couverture est simple, épurée, avec la petite touche de couleur qui tue tout.

Les dessins laissent passer les émotions des persos tout en les épurant ( tout comme la couverture ). Leurs têtes font très "Bon enfant", gamins, et cela contraste rudement avec la dureté du scenario, ce qui est une surprise plutôt agréable. Les trames sont très peu utilisées, ce qui est agréable et les décors sont sympatoches.

Car le scénario est en effet assez dur, parlant de sujets assez matures ( le passage à l'âge adulte, la folie, la jalousie, l'amour torturé... ) Et tout cela en seulement deux tomes. Cependant, même si l'histoire est bien construite, en terminant la série, j'ai eu l'impression que trop de choses avaient été brodées, que l'histoire aurait pu tout aussi bien se faire en un seul tome -certains passages sont plutôt longuets- ce qui est dommage, mais pas non plus trop handicapant, par rapport à la qualité de l'histoire générale.

Ce qui marque le caractère de ce manga, c'est une impression, au fur et à mesure de la lecture de tout comprendre mais également de tout ignorer, beaucoup d'éléments sont flous, incompréhensibles et foutrement étranges. On trouve donc une partie superficielle mais aussi une partie profonde, un mélange donnant du réalisme et une vraie valeur psychologique aux différents personnages.

Personnages d'ailleurs peu nombreux, mais pas tous attachants au caractère superficiel peu développé, à contrario avec leur schéma de pensée.

La conclusion demeure émouvante bien qu'attendue plus tôt, pour ma part.

Ma note : 7 / 10


Dwiin

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Quand on pense enfin tenir un bout de la vérité, un élément arrive et vient faire chuter notre semblant de certitude. À chaque événement perturbateur, on doit reprendre de zéro : sont-ce des histoires ou la vérité ? Quelle est la part de vrai dans tout ça ?

Psychologiquement, c'est un manga difficile qui m'a beaucoup fait pleurer, (je l'ai lu quand j'avais euh.. 14 ans !)
Je ne sais pas si j'en pleurerai encore mais j'ai le souvenir que c'était une histoire aussi difficile à suivre qu'à supporter. 

On se pose plein de questions en essayant de trouver une réponse alors qu'il suffit au final de laisse l'histoire suivre son cours sans la presser.

Ma note : 6,5 / 10


Astrée 

Poison écarlate (t1) - Maria. V Snyder

tome 1 de la saga : Les portes du secret




Résumé :



Dans les Geôles d'Ixia, Elena attend son exécution. Mais, au dernier moment, le fascinant Valek, puissant dignitaire secrètement amoureux d'elle, lui propose un étrange marché : si elle entre à son service, elle aura la vie sauve. Néanmoins, qu'elle ne songe pas à s'enfuir - car, pour être certain de la retenir près de lui, Valek lui fera avaler une dose mortelle du poison écarlate, dont il est le seul à connaître la formule et surtout l'antidote...


Edition : Harlequin (Darkiss)
Collection : Les portes du secret





Extrait : 



"Si je m'en étais sortie, jusqu'ici, c'était uniquement à cause de mon étrange instinct de survie. Ce bourdonnement qui semblait posséder sa propre volonté, indépendamment de ma raison. Cette magie. Le mot me traversa l'esprit, puis je le repoussai. C'était impossible. Quelqu'un l'aurait remarqué. On m'aurait dénoncée. Quoique... s'agissant de Brazell ou de Reyad comment en être certaine ?"




Mon avis : 



Il y a deux ou trois ans, j'avais lu le deuxième tome ne sachant pas que ce n'était pas le premier, enfin bref, l'ordre de la trilogie est très mal indiqué, j'ai bien galéré à trouver quel tome allait en premier ... (heureusement, je ne possède que les deux premiers, mouahahaha).

Bref, ici, nous avons une héroïne nommée Elana, ni plus, ni moins. Au début de l'histoire elle est enfermée dans un cachot, toute crasseuse et va être pendue haut et court le soir même. Comme vous l'avez lu dans le résumé, ce charmant Valek, mercenaire de son espèce, lui offre la vie à condition qu'elle ... L'assiste dans ses tâches (pour ne pas vous spoiller mes chers amis).


Alors, alors, qu'est-ce qu'on a ici ?!

- Du sang ! Oui, cette demoiselle n'est pas enfermée pour rien, elle a commis le pire des actes, mais lui pardonnerait-on avec un minimum d'empathie ? Je dis oui ! Lisez pour voir !

- Des combats ! Oh oui ! Des combats ! J'aime bien quand l'héroïne est forte et qu'elle sait se battre ! Marre des chochottes gourdasses qui chutent toutes les trois minutes.



Sinon, nous avons le mélange : passé tourmenté et torturé, je ne peux pas vraiment vous en dire plus, ça serait dommage de gâcher une surprise comme ça. Je vous met sur la voie : j'espère de tout mon cœur que jamais vous ne connaîtrez ça !


Sinon nous avons une histoire assez énigmatique avec une sorte de quête entreprise par l'héroïne. Mais aussi des promesses, des trahisons, des mensonges et un tout petit peu d'amour. Mais ceux-ci sont très justement dosés et n'alourdissent absolument pas l'histoire ! MIRACLE !


LE bon point de se bouquin : la richesse des personnages, on y retrouve de tout mais alors vraiment tout : le pervers vicieux, la mignonne, le bon rieur, le fourbe, le violent, le bizarre, la totale quoi  !


Pour terminer, je vous dis : LA VENGEANCE C'EST MAL !
Mais en fait, c'est bien.

Et je suis pressée de lire la suite ! (enfin je l'était au moment de rédiger ma chronique au brouillon car une fois faite, j'ai lu le deuxième tome d'une traite !)



Ma note : 09/10




Astrée




Minuit (t1) - Lara Adrian

Le baiser de minuit t1


Résumé :


La lignée est parmi nous depuis toujours: de puissants guerriers vampires mènent une guerre secrète contre les Renégats pervertis par la Soif sanguinaire.
Lucan Thorne est leur redoutable chef. Il a juré de protéger les siens, mais aussi l'humanité de la menace qui plane sur eux. Une mortelle n'a pas sa place dans cette vie de combat ... Jusqu'à ce que Lucan rencontre Gabrielle Maxwell, photographe de renom. Témoin d'un crime atroce, la jeune femme est la cible des Renégats. Pour la sauvre, Lucan n'a d'autre choix que de l'entraîner dans les profondeurs où il règne. Gabrielle est soudain confrontée à un destin extraordinaire où se mêlent danger, séduction et les plaisirs les plus sombres...

Edtition : Bragelonne (Milady)
Collection : Minuit


Extrait :


" La sonnerie continuait, insistante, et une seconde avant qu'elle s'arrête il décrocha. Il ne dit rien, et se contenta d'écouter la douce respiration de Gabrielle dans le combiné. Elle semblait trembler un peu, visiblement bouleversée, mais sa voix résonna avec force.
- Tu m'as menti, lança-t-elle en guise de salutation. Depuis quand, Lucan ? Depuis le début ? Sur toute la ligne ?
Lucan toisa avec mépris le corps sans vie de sa victime. "



Mon avis : 

Bonjour à tous et à toutes, comme vous le savez, c'est la rentrée. Comme nous avons commencé ce blog pendant les grandes vacances, il faut le temps que nos lectures et nos chroniques se mettent en place et se calent dans notre super emploi du temps scolaire. C'est donc ici, la première chronique que l'on publie depuis la reprise, j'espère qu'elle vous plaira ! 

Sur plusieurs blogs, j'ai lu que ce livre est, apparemment, une pâle copie ou ressemble étrangement au livre(s) : la confrérie de la dague noire. N'ayant pas lu ce dernier, je ne pourrais pas vous dire si oui ou non, cette information est véridique.

Parfois, en lisant ce livre j'ai eu l'impression que des mots ou des lettres manquaient, peut-être n'était-ce qu'une impression mais c'était plutôt étrange. Peut-être que ça vient de la traduction, je ne sais pas.

Bon, une histoire de vampire comme on en a connu des tas, mais cette fois, il y a une pseudo-confrérie qui lutte contre les "trop-trop-trop-méchants" vampires ! C'est plutôt original, mais contredisez-moi si j'ai tort ! 
Comme le héros est le chef de cette confrérie, le roman est basé sur ce qu'il se passe entre lui et l'héroïne mais aussi sur une sorte d'enquête sur laquelle il bosse. On suit les éradications qu'il effectue avec son équipe sans toutefois tout comprendre du premier coup. 

Sinon, parlons des personnages, leurs personnalités etc... On a des émotions fortes entre les personnages, que ce soit de la tension sexuelle, de l'amour ou du mépris, elles sont toutes incroyablement bien présentées et décrites, on peut facilement imaginer leurs regards, leurs expressions... Les personnalités sont très riches. L'héroïne est une fille posée et réfléchie mais depuis la scène atroce à laquelle elle a assisté, rien ne va plus.


La chose que j'ai réellement appréciée dans ce livre, c'est que les réactions des personnages sont plutôt inattendues. Quoi, c'est vrai  ! D'habitude, soit ils font ce qu'on leur dit, soit la totale inverse ! Ici, c'était beaucoup plus original et peut-être même plus réaliste... 

Oh j'ai oublié de dire ! Parfois, l'héroïne est un petit peu trop gnangnan à mon goût et c'est agaçant.

Une petite dernière chose que l'on trouve pour faire le style "j'suis trop DAAAARK" dans la plupart des livres, c'est que les vampires conservent leur horreur, car à l'origine, ce ne sont pas des nounours qui boivent du sang d'écureuil ou de puma (verrez-vous les références ?) ici, ils gardent leur instinct. Mais ce n'est pas exagéré, c'est même très bien dosé donc c'est mieux que dans la grande partie des livres où ils gardent cet aspect. Un point en plus !

Ma note : 08,5/10




Astrée






Le roi des ronces - Yûji Iwahara

Tomes 1 à 6


Résumé :


De plus en plus de personnes, tout comme Kasumi, sont victimes du virus Medusa, une maladie qui calcifie les cellules du corps. Choisie pour faire partie d’un programme scientifique, elle est séparée de sa soeur jumelle Shizuku, afin d'être cryogénisée pour se réveiller une fois un remède trouvé. Le réveil du coma artificiel dans lequel elle et 159 autres personnes ont été plongées va être brutal: confrontés à un environnement hostile inattendu, rongés par la maladie, poursuivis par des bêtes féroces, peuvent-ils seulement espérer survivre ?




Mon avis :


Vous devez croire que ne lis que des mangas, hein ? Bande de salades.
Mis à part cela, aujourd'hui on se penche sur un shônen !
On est embarqués ici dans un survival un peu futuriste mais pas trop.
A vue de nez, le scénario paraît classique : Une méchante maladie ravage le monde, une séparation tragique, une héroïne torturée... Ca, je ne le nierait pas !

Cependant, contrairement à la plupart des survival suivant cette formule, la maladie en question n'est pas la zombification ! ( Enfin ! ) Le vilain petit virus transforme peu à peu les gens en pierre, mais au fur et à mesure de l'histoire, on verra que ce n'est que la partie visible de l'iceberg, et que c'est vraiment, vraiment plus énorme que ça.

Niveau personnage, je n'aime vraiment pas Kasumi, elle inspire plus une triste pitié qu'autre chose.
Par contre, Marco, le perso' secondaire, est extrêmement charismatique, il change du jeune homme frêle et pâle auquel le genre manga nous a habitué, et il y a enfin des muscles, des tatouages, pas de barbe cependant ( dommage... ) On s'y attache très vite, on l'adore, parce que : "Il est quand même vachement classe". Ensuite viennent les autres personnages secondaires, ils sont tous plutôt bien foutus, chacun opposés aux autres, aussi bien physiquement que mentalement, une vraie bouffée d'air frais !

Le style de dessin est assez particulier, très carré et brut, il me donne un peu l'impression que la plume "taille" le papier comme un marteau taillerait la pierre. Au niveau des visages, rien à redire sur les expressions, mais celui de Kasumi est en contraste avec le reste du manga, très rond et avec de gros yeux... Non décidemment je ne l'aime vraiment pas !

L'atmosphère de la série est assez particulière, on est dans le futur, mais pas trop, le début va extrêmement vite, et puis c'est le mystère total. Les pièces du puzzle s'enchaînent de manière naturelle... Et il y a des saloperies de dinosaures ! On sent, sur le coup, que l'auteur ne s'est privé de rien !

Jusqu'au tome 5, tout est bien, tout semble parfait et alléchant, et puis...
Et puis vient le tome 6. Le dernier tome.
Ah, je n'ai jamais été autant déçue par une fin, et pourtant j'en ai lu pas mal. Le ton change totalement, il passe au sentimental. Dans certains cas isolés, je ne dis pas que c'est une chose négative, mais le fait est que cela brise totalement la magie, le mystère, la noirceur de la série, un choix absolument regrettable. L'auteur semble bâcler l'aboutissement, et j'en suis venue à regretter de ne pas m'être arrêtée au 5ème tome.

Mais évidemment, c'est avec ce dernier tome que le scénario se boucle, et les éléments apportés valent le coup de le lire. En définitive, Le roi des ronces est un très bon manga que la conclusion entraîne vers le bas, mais je ne peut que le conseiller, son intrigue est géniale et vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.

Ma note : 08/10


Dwiin

Filles de lune (t1) - Elisabeth Tremblay

Naïla de brume (t1)


Résumé :


A vingt-cinq ans, encore sous le choc d'un double deuil, Naïla entreprend, avec sa tante, la rénovation de la maison familaile, dans ce petit village au bord du fleuve qui lui rappelle tant de merveilleux souvenirs. Mais ce qu'elle imagine comme un moment de quiétude va se transformer en découvertes troublantes qui la feront douter de ses origines, de ses croyances, de ses convictions, et même de sa santé mentale. 
A qui sont ces livres traitant de sorcellerie et de mondes parallèles ? Qui est cette femme qui se prétend son aïeule ? Quelle est donc cette langue mystérieuse qu'elle est seule à pouvoir déchiffrer ? Et qui est-elle réellement : Naïla Langevin, simple humaine,  ou Naïla de Brume, héritière de la lignée maudite ?


Édition : Mortagne Fantasy
Collection : Filles de lune 

Extrait : 


" La porte de la petite cellule s'ouvrit en se lamentant, comme si elle aurait préféré ne pas laisser passer les visiteurs. Alix regarda, avec un dégoût manifeste, sire Alejandre et sa sorcière s'avancer dans l'ouverture. Tous deux semblaient de fort belle humeur, ce qui n'étais pas pour lui remonter le moral."

Mon avis :


Mon avis sera plutôt bref, et même si ce livre fait partie d'une saga je le laisserai classé en "roman" car je ne pense pas que je lirai la suite (ou alors par curiosité) mais ça ne sera pas dans mes priorités.

Alors, le thème et l'histoire sont biens, il y a de bonnes idées mais pas assez exploités à mon goût.

Pour moi, l'histoire n'a véritablement commencé qu'aux environs de la page 206. Dommage,  non ? Je considère qu'il n'y a pas assez de pages consacrées à la "véritable" histoire. Et oui, le résumé mettait un peu l'eau à la bouche et en fait, la première moitié du roman consiste en un pèle-mêle dans la tête de l'héroïne. C'est bien de connaître les pensées du protagoniste, mais quand on a QUE ça, c'est agaçant et très looooong !

Ce livre est vraiment fataliste -> 2 morts qui rongent le moral de l'héroïne
-> elle apprend des choses sur elle-même et doit remettre en cause toute sa vie
-> peut-être que sa mère est morte ?!
-> apprend de nouvelles choses graves
-> viol ?!?!

Sachant que l'héroïne réfléchit pendant trois pages sur chaque pseudo-problème énnoncé précedemment.

Quasiment pas d'humour, tout est triste ou noire, sarcasmes et ironie attisant le côté "tout il est triste rien nilé beau". Habituellement, j'aime les sarcasmes mais là, c'est de trop.

Trop d'éléments ne m'ont pas plut et on fait baisser la note. Je laisse tout de même la moyenne car les idées étaient prometteuses ! J'en viens presque à me demander si quelqu'un n'aurait pas eu les idées et si quelqu'un d'autre avait écrit en les "utilisant".

C'est mon premier avis négatif, mais si vous voulez constater comme moi, la pertinence de base des idées, lancez-vous !

 

Ma note : 05/10



Astrée
 

Dorothea - Cuvie

Tomes 1 à 6


Résumé :


Dans la cité médiévale de Naudars, les enfants albinos sont respectés et bénéficient d'une protection rapprochée. Parmi eux, Dorothea supporte mal l'enfermement dans lequel on la maintient et a toujours rêvé de découvrir le monde en toute liberté. Lorsque Naudars est attaquée, tous les hommes sont mobilisés et Dorothea y voit un moyen d'aller à l'encontre des traditions poussiéreuses... Et de s'engager dans l'armée.
 

Mon avis :


Un p'tit shonen de plus !
Ici, nous sommes dans l'Allemagne médiévale, ou la chasse à la magie est de mise, ou tout peut se justifier au nom de la religion : Dorothea, le châtiment des sorcières.

Pour ma part, la couverture donne tout de suite envie de lire ce manga : Une albinos en côte de mailles avec une épée brillant à la lumière des flammes dévorant le paysage et le vent violent emportant ses cheveux d'argent et faisant trembler la bannière du christianisme... C'est juste trop cool !

Le coup de pinceau du mangaka est plutôt sympa, passant de la pureté au vice, de l'enfantin au barbare. Les décors sont corrects mai j'avoue ne pas m'en rappeler particulièrement.

Pour le chara-design, rien à redire au niveau de l'héroine, c'est une enfant à moitié passée femme, elle est forte, même un peu tête brulée et on ne pourra s'empècher de faire une parallèle entre elle et la légendaire Jeanne d'Arc. Et son ami Gyurk auquel -personnellement- je n'ai pas vraiment accroché est devenu homme mais conserve des traits assez enfantins, chose qui, pour moi, met en péril sa crédibilité en tant que soldat ( Et en plus il a quand même un prénom bien pourri ).

L'univers est vraiment sympa, c'est médiéval et un peu fantastique sans que cela ai un quelconque rapport avec les bases mises en place par Tolkien ( Qui ont inspirées plus d'un manga ). On est en Allemagne et je doit avouer que mis à part "Monster" de Naoki Urasawa, je n'ai encore jamais lu un manga se mettre en place dans ce pays là, et encore moins au Moyen-Âge.

L'histoire est assez classique mais vraiment accrochante, les personnages attachants y sont pour beaucoup mais le suspens est assez bien géré également. La tension ne se relâche pas vraiment et on est assez vite confrontés à l'horreur bien réelle de cette époque : viols, pillages, massacres, tortures...etc Il y a aussi la condition même de Dorothea : essayant de rejoindre et de servir du mieux qu'elle peut l'armée, le milieu est uniquement masculin et lui sera difficile de s'y intégrer, fait que l'on pourrait éventuellement associer à la condition de la femme de nos jours.

Cependant il y a ce contraste dérangeant entre la dureté de l'univers du combat, de la guerre et mièvrerie de l'amour chez Dorothea, étant donné que ce domaine lui est totalement inconnu, tout devient alors très naïf, fait que certains trouveront mignon, mais qui à mon sens est assez ennuyeux.

Sinon, ce manga est vraiment chouette, il vous offrira une intrigue assez sympathique, de beaux combats, un univers qui n'est que trop peu exploité de nos jours, et puis... Dorothea c'est quand même un prénom classe !

 

Ma note : 7,5/10


Dwiin
 

Le Journal malgré lui de Henry K. Larsen


Un roman lumineux et bouleversant sur la violence au collège, le deuil et la culpabilité.

Après le terrible drame qui a frappé Henry et sa famille, et les conséquences qui en ont découlé, l’adolescent âgé de treize ans a déménagé avec son père. Les voici en tête-à-tête, dans une ville où ils ne connaissent personne. Tout est à reconstruire: même la mère de Henry, victime d’une grave dépression, est restée à Port Salish… et le garçon est en révolte.
Bien qu’il déteste positivement l’idée d’écrire dans un journal, tout comme il se refuse à se faire de nouveaux amis, Henry finit par s’ouvrir malgré lui, et trouve même du plaisir à coucher ses pensées sur le papier, comme le lui conseille son thérapeute.
Susin Nielsen réussit un roman d’une très grande finesse sur un sujet actuel : la tragédie d’un adolescent malmené, torturé par ses pairs, jusqu’à ce qu’il tue son bourreau, avant de retourner l’arme contre lui-même et de se suicider. Se plaçant aux côtés du petit frère et de sa famille laissés traumatisés, et emplis de questions, l’auteur choisit de souligner ainsi que la violence n’a pas d’issue. Elle reconstitue sans pathos, pas à pas, au travers des confidences de Henry, de son quotidien qui oscille entre noirceur et nouvelles amitiés, entre gravité et humour, les événements qui ont conduit à l’irréparable.
En empathie, le lecteur se révolte lui aussi contre la douleur d’un deuil presque impossible à faire, de crimes quasi impossibles à pardonner, et décide d’accompagner Henry sur le chemin de sa reconstruction.
Un livre inoubliable qui permet de montrer aux lecteurs combien la détresse d’un adolescent harcelé est destructrice. 

« Quelque chose me dit que Cecil n’est pas la crème de la crème des psychologues. Déjà, il est gratuit. Enfin, il est payé par la Province de Colombie-Britannique, mais ça ne doit pas faire bien lourd. Son bureau est minuscule et encombré, avec des meubles bas de gamme,
abîmés et tachés. Et puis, on dirait qu’il n’a pas pu se payer de vêtements neufs depuis 1969. Nous n’avons pas encore parlé de ÇA. Il essaie de m’y amener l’air de rien. Il me pose parfois des questions orientées. Mais quand il le fait, je prends ma voix de robot pour lui répondre. « Je-ne sais-pas. De-quoi-vous-parlez. Espèce-d’humanoïde. » Alors, il bat en retraite. C’est à cause de cette voix de robot que je me suis retrouvé ici. Après toute l’histoire avec maman, à Noël, mes « furies » sont revenues et je me suis mis à parler comme un robot vingt-quatre heures sur vingt-quatre. »

Susin Nielsen, qui donne à chaque héros de ses romans une voix très juste et toujours singulière, a publié plusieurs romans pour adolescents, tous parus chez hélium (Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ? et Moi, Ambrose, roi du Scrabble).
Susin Nielsen a un site, susinnielsen.com. 
Elle vit à Vancouver avec sa famille. 

Parution : 21 août 2013
Roman adolescents
Prix public : 14,50 €
• 14, 5 x 20 cm, 248 pages, broché 
• À partir de 13 ans 
 EAN : 9782330022495




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