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Double chronique N°4



Vous commencez à avoir l'habitude, quand j'ai deux "petits" livres à vous présenter je fais un seul article pour les deux. Vu qu'ils sont petit, j'ai pas énormément à dire dessus, donc je préfère faire bref que de trop parler pour finalement tourner en rond pour combler le vide.



Les fausses bonnes questions, tome 1 : Mais qui cela peut-il être à cette heure ?


  Avant de considérer lire "Mais qui cela peut-il être à cette heure?", posez vous ces questions :
1- Êtes vous curieux de savoir ce qu'il s'est passé dans une ville en bord de mer qui n'est maintenant plus en bord de mer ?
2- Voulez-vous en savoir plus à propos de cet objet volé qui n'a pas été volé du tout ?
3- Pensez vous vraiment que ça vous concerne de quelque façon ? Pourquoi ? Quelle genre de personne êtes-vous ? Êtes vous sûr ?
4- Qui est donc cette personne derrière vous ?


Avis : Depuis que j'attendais un nouveau livre de Lemony Snicket ! J'ai adoré les orphelins Baudelaire, surtout la seconde moitié qui est moins linéaire que la première. Mais le tout était original et captivant. Donc le premier tome de sa nouvelle saga donne quoi? Et bien je dois avouer que je l'ai moins apprécié que le premier tome des orphelins. L'intrigue n'est pas folichonne, les personnages non plus. Le style d'écriture est différent des orphelins, je l'ai trouvé plus jeunesse et avec moins de jeux de mots. Dommage c'était une grande qualité de sa première saga! Et surtout, Lemony est un personnage des orphelins Baudelaire, ce livre raconte son enfance. J'attendais donc plus de clin d’œil à la saga, chose qui arrivera certainement par la suite. J’espère ! En bref : une saga qui doit encore faire ces preuves.



                                        Le petit prince
 


J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s'était cassé dans mon moteur. Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C'était pour moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours. Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait : ... " S'il vous plaît... dessine-moi un mouton ! " 
- Hein! 
- Dessine-moi un mouton...

J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre. J'ai bien frotté mes yeux. J'ai bien regardé. Et j'ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement.
 -
Avis : J'avais lu ce livre au primaire, mais je n'en avait aucun souvenir. J'étais même allé voir la pièce de théâtre, qui m'a laissé qu'un seul souvenir : une personne assise par terre avec pleins de fourchette et d'autre couvert autour de lui. Oui je sais c'est bizarre, c'est peut-être même pas le même spectacle maintenant que j'y pense ... xD Donc que dire de ce livre, c'est court, c'est mignon. Trés bien écrit, avec de superbes illustrations. Le personnage du petit Prince est attachant, on aurait presque envie de le consoler quand il pleure. Après je pense que c'est un livre "pour adulte", les plus jeunes ne comprendrons pas forcement toutes les facettes du livre.

Alice's Adventures in Wonderland


Auteur original : Lewis Carroll
Revisité par : Harriet Castor
Illustrateur : Zdenko Basic

Editeur : Carlton Books

Année d'édition : 2010

Nombre de pages : 28

Prix du livre : £14.99




ISBN : 978-1-84732-436-8




4ème de couverture :

"Curiouser and curiouser!" cried Alice...

Tumble down the rabbit hole with Alice for magical adventures in the topsy-turvy world of Wonderland.

Here,

Les Contes macabres - E.A. Poe & B. Lacombe

❢ Les contes macabres est un livre écrit par Edgar Allan Poe et illustré par Benjamin Lacombe.
Reçu en cadeau début d'année -à nouveau, oui je sais, je suis une gâtée!- je profite du challenge Halloween pour le sortir de ma bibliothèque. Le lundi 14 octobre étant consacré à un classique, je l'avais lu pendant le RAT d'Halloween en utopiosant que j'allais publier mon avis à temps. Ah-Ah-Ah!!!  -Rire qui fait vraiment très très peur parce que c'est le 31 octobre et que c'est le jour des monstres. Sinon il est tout simplement ridicule. Une effroyable incursion dans les contes de Poe avec des images qui font du bien à l'oeil!




Un peu de mon avis pour aromatiser votre thé?


Soleil Pro, 1/12/10, 220p.
Le projet de Benjamin Lacombe est vraiment un très bon et beau projet! Tout d'abord parce qu'illustrer un texte est une bonne idée. Ensuite parce que ça m'a donné envie de découvrir ces Contes macabres. Sans cette adaptation, je ne me serais sans doute jamais vraiment penchée sur ces textes, même si je dois bien avoir un recueil de Poe qui traîne dans ma PAL. J'ai balancé entre deux notes (la meilleure l'a emporté) pour ce livre. Mon avis n'était pas tranché.

❢ C'est du côté du texte que je suis le moins enthousiaste. Malgré le fait que je ne suis pas une habituée, ni une fana de nouvelles, j'ai pris assez bien de plaisir à découvrir celles de Poe. Mais alors, quelle gymnastique de l'esprit! Je pensais débuter tranquilou ce bouquin au saut du lit... J'ai bien vite dû réveiller mon esprit encore embrumé de la nuit.




❢ Poe propose un texte plutôt complexe-et là je renvoie à mon avis sur Malpertuis et le style de Jean Ray. On sent bien qu'on est dans du classique -naan je ne trouve pas que les auteurs contemporains écrivent moins bien, c'est juste qu'on sent l'emprise de l'époque sur l'auteur.
Ses contes sont à la fois fantastiques, glauques, très poétiques, voire même philosophiques. Il y a un vrai travail de la langue. Notez que les textes sont traduits par Charles Baudelaire.
J'ai été emballée par certains récits et je pense que je suis passée à côté d'autres. Une relecture n'est sans doute pas à exclure pour bien saisir toutes les nuances que Poe a distillé à travers ses lignes.
Voici pourquoi mon avis était un peu plus mitigé au niveau du texte. Néanmoins, je suis très contente d'avoir enfin découvert cet auteur. La fin de l'ouvrage propose une mini-biographie de Poe. La lire permet de donner également un éclairage certain par rapport à ses textes.

❢ Du côté du contenant, là rien à redire, je suis conquise! Les illustrations de Lacombe conviennent vraiment très bien aux textes de Poe. Grâce à son coup de crayon, il met en scène des émotions que Poe fait naître à travers sa plume, avec beaucoup de finesse. Benjamin Lacombe rend vraiment bien tout le fantastique et la poésie des écrits. Il saupoudre le tout d'un peu de glauquitude. L'atmosphère des textes est rendue vraiment intacte. Mon regard était littéralement scotché à ses images et tentait de comprendre tous les mystères qui les entouraient.



❢ En bref, il n'y a pas à tortiller du cul de la fesse, ce livre est vraiment un bel objet, non seulement pour l'esprit, mais aussi pour les yeux. Perso, j'ai pris beaucoup de plaisir à le feuilleter, le lire, découvrir et redécouvrir les illustrations. L'édition alterne également entre des pages crèmes et des pages noires, ce qui contribue également à créer une certaine ambiance de lecture. A se procurer d'urgence donc...

Lu dans le cadre du Challenge Halloween 2013.
Pour lire l'avis de Hilde.

Etudier les métiers du livre, c'est... [2]


Bon, voilà plus d’un mois que je vous promets un retour sur ma rentrée en DUT Edition-Librairie (année spéciale) et plus généralement, sur ma formation en métiers du livre ! Le voici enfin, pour le meilleur et pour le pire, avec une première partie sur mon ressenti face aux cours, et ensuite un petit topo sur mon stage en librairie… qui se termine la semaine prochaine :)

Tout d’abord, il faut savoir que j’ai quand même mal vécu mon arrivée à Bordeaux et mon entrée dans le DUT. Non seulement j’ai eu du mal à m’habituer à la ville, au fait de ne pas pouvoir rentrer aussi souvent qu’avant chez moi, de ne pas avoir mes cops avec moi, etc. (oui je suis du genre à m’attacher très vite à mon train-train quotidien ^^) mais je me suis aussi beaucoup demandé ce que je faisais dans cette formation. En fait, les premiers jours de cours, j’étais super enthousiaste, je trouvais tous les cours intéressants, sans parler des profs – qui sont des professionnels et savent donc de quoi ils parlent. Bref, j’étais ravie, motivée et super contente.

Puis j’ai commencé à remarquer ici et là des petites choses dérangeantes et à relever des petites remarques assez déplaisantesdans les discours qui nous étaient servis. Du genre « vous les avez bien sûr tous lu » en parlant de livres remarquables… que je ne connaissais même pas, ou encore du style « ceci n’est évidemment pas de la littérature, c’est un sous-genre » et bla et bla et bla. Je n’ai jamais lu de Musso ou de Lévy, mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils en ont pris pour leur grade… et que leurs lecteurs en ont pris pas mal dans la figure aussi ! De même, « la littérature n’est pas fait pour divertir », et ceux qui lisent ce genre de livres (si on peut appeler ça comme ça – toujours selon eux) sont des « lecteurs occasionnels ».

Oui oui, même si vous lisez plus de 100 livres par an, si ce sont des livres divertissants, vous n’êtes pas de vrais lecteurs. Sympa.

Tout ça m’a donc pas mal dérangé, je me suis sentie tour à tour énervée (de voir que les gens n’étaient pas considérés comme des lecteurs dès lors qu’ils ne lisaient pas de la GRANDE littérature) et, aussi, je dois le dire, assez inculte. A me demander ce que MOI, avec mon bac ES, mes études de communication et mes lectures « jeunesse »… je foutais là. Pourquoi m’avaient-ils pris ? Je me suis remise en question, j’ai eu beaucoup de doutes. Puis j’ai décidé de relativiser. Si j’ai été prise, il y a bien une raison. Et puis, les cours restent quand même intéressants, et le métier m’attire toujours autant, et un an (voire deux), ça passe vite. Alors comme on dit : let’s wait (and work) and see !

Sinon, comme certains le savent peut-être vu que je l’avais évoqué rapidement sur certains articles et certains statuts FB, depuis la semaine dernière, je suis en stage. Je le fais dans une petite librairie indépendante de Toulouse spécialisée jeunesse et BD. Ce stage fait partie des deux « évènements » (avec la visite chez les éditions Milan, que j’évoquerais un peu ci-dessous) qui m’ont un peu reboostée vu qu’il me permet de faire une coupure avec les cours, ce qui est appréciable quand on a pas de vacances ^^ C’est un stage de 2 semaines, et je viens de finir ma première.

Le bilan ? 

Mitigé, pour l’instant. D’un côté, j’adore, car travailler au milieu de livres, c’est quand même le top. Et puis les libraires sont vraiment très très gentils. Mais après… ils font surtout de la BD, et moi, je ne connais pas beaucoup la BD. Quant à leur rayon jeunesse… je dois dire qu’il est quand même assez pauvre en nouveautés ados/YA (et pas super bien rangé #chutjenairiendit). Et puis, leur clientèle est à environ 97% composé d’amateurs de BD, mangas et comics (ce qui explique le développement particulièrement intensif de ce rayon et pas de l’autre). Je n’ai vu personne, en une semaine, repartir avec un livre ados/YA. Snif. Et j’ai dû mettre un livre de Sarah Dessen sur la pile des retours. Re snif (ça a été le moment traumatisant de ma première semaine de stage, sachez-le xD).

Il y a quelques temps, je commençais à avoir des doutes sur mon choix de m’orienter vers l’édition, et je me demandais si mon profil ne correspondait pas plutôt à un profil de libraire. En en discutant avec la libraire qui m’a gentiment accueillie en stage, elle m’a plus ou moins confirmé qu’avec mon activité de blogueuse etc., j’étais plus axée librairie qu’édition. Mais finalement, après cette première semaine en librairie, j’ai plutôt tendance à repartir vers mon premier choix… surtout que quand on a visité les éditions Milan, avec quelques autres blogueurs, j’ai vraiment été emballée par les discours de Chloë Moncomble sur son métier d’éditrice (de la collection Macadam en plus, y’a de quoi nous faire rêver :p) et par le travail fourni par toute l’équipe. Donc à voir après mon stage d’édition (où ? je l’ignore, vu que je n’aurais pas les moyens de le faire sur Paris et que presque toutes les maisons sont là-bas ^^) si je reste sur ma première idée… ou pas !

Vala vala ! Sinon côté lecture « spécial DUT », je n’ai pas beaucoup avancé, je me suis contenté de lire un livre de Boris Vian et des nouvelles d’Henry James. Comme dans le premier article, voici mes petites impressions sur ces deux expériences !



L'écume des jours

Une histoire d'un réalisme étonnant au coeur même d'un univers complètement loufoque... c'est assez déroutant, mais c'est aussi très intéressant et agréable à découvrir. Quand j'ai commencé à le lire, je ne savais pas si j'appréciais ou non, c'était assez étrange. Puis je me suis prise au jeu et une fois habituée à toutes les bizzareries de ce monde (un monde où ce qui nous semble bizarre ne choque aucun personnage) j'ai pu apprécier ma lecture. Je n'ai pas adoré l'histoire, je n'ai pas adoré les personnages,... mais j'ai pris du bon temps à les suivre et à les découvrir. A voir si L'arrache-coeur, que j'ai dans ma PAL, me convaincra ou non !


Nouvelles d'Henry James

Je n'ai pas lu toutes les nouvelles du recueil (pas encore en tout cas) mais je dois dire que j'ai apprécié, surtout La leçon du maître. L'auteur a un style vraiment agréable, j'ai eu l'impression que ça se lisait tout seul et là, pour le coup, j'ai vraiment pris du plaisir à me plonger dans cette histoire. Chaque nouvelle du recueil dont je vous parle avait pour objet la "vie littéraire", on suivait en général des écrivains. Et c'était vraiment bien tourné. Je pense que si j'ai l'occasion de lire les autres nouvelles, je le ferais sans hésiter ! (la couverture n'est pas la bonne, je n'ai pas réussi à retrouver celle du recueil évoqué...).



Voilà ! Je ne sais pas quand l'inspiration me prendra pour vous proposer un nouvel article, mais j'espère que ces petites anecdotes vous intéressent toujours autant :) Sinon je m'arrêterais, c'est promis :P

En tout cas, même si j'ai eu affaire à quelques petites choses dérangeantes, des choses qui m'ont un peu fait redescendre sur terre (comme quoi, même quand on travaille au milieu de livres, rien n'est tout beau tout rose ^^), je suis quand même contente de suivre cette formation.

J'espère juste ne pas me tromper, puis réussir à décrocher mon diplôme et surtout à percer dans cette voie !


Très bon dimanche à tous, et à bientôt !

Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)

Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...