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Fantasia chez les ploucs

Roman adultes - Roman noir
Fantasia chez les ploucs

Charles Williams
Gallimard (Folio policer), 2008 - 293 p.

Note : 5/5

Quatrième de couverture : La plus fantastique chasse à l'homme du siècle... confusion indescriptible... véritable ruée de volontaires... une prime de 500 dollars... recherchée par le FBI, la police de 23 États et autant de gangsters notoires, la ravissante et déjà célèbre Caroline TchouTchou se serait enfuie presque nue dans les marais... toute la région participe aux recherches...
Décidément, on ne s'ennuie pas à la campagne et, s'il y a des ploucs, ils gagnent à être connus... Finley le prédicateur azimuté... Gimerson qui pleure ses cochons... Le shérif qui devient fou... Et l'oncle Sagamore ! Celui-là, dans son genre, il confine au génie... Ce n'est peut-être pas pour rien si tout se trame sur ses terres... De quoi faire pleurer les z'honnêtes gens... Mais allez prouver quoi que ce soit...


Tout le charme du bouquin vient du fait qu'il est narré par Billy, un petit garçon de 7 ans. Il parle donc avec ses propres mots et sa vision des choses : naïve mais extrêmement attachante.

Sam Noonan (le papa de Billy), un bookmaker véreux, part se mettre au vert dans la ferme très reculée de son frère Sagamore. On est alors en pleine Prohibition, et il s'avère que l'oncle Sagamore, un fainéant à la répartie jubilatoire, fabrique de l'alcool de contrebande. Le shérif et ses adjoints ont un seul objectif : le coincer et le mettre enfin sous les verrous.
Mais voilà que débarque le docteur Severance accompagné de sa "nièce", Miss Harrington, jeune femme au corps splendide qui passe son temps en bikini tout riquiqui... Les "chasseurs de lapins" en smoking et armés de mitraillettes ne tardent pas à montrer le bout de leur nez...

C'est un roman vraiment jubilatoire qui tient évidemment à la ruse et aux combines de ses deux frères mais aussi et surtout à la narration. Le petit Billy ne fait que répéter naïvement ce qu'il voit et entend sans ne jamais rien comprendre à ce que bricolent réellement son père et son oncle. La lecture se fait donc en simultané aux premier et second degrés. C'est hilarant...

Un peu dans le même style, vous pouvez vous lancer dans 1275 âmes de Jim Thompson.

→ À lire d'urgence !

Voici l'homme

Roman adultes
Voici l'homme

Michael Moorcock
L'atalante (La dentelle du cygne), 2001 - 185 p.

Note : 2/5

Quatrième de couverture : Il s'appelait Karl Glogauer. Il avait remonté le temps, du milieu du XXe siècle jusqu'en l'an 28, pour chercher le Christ et assister à sa crucifixion. Maintenant qu'il se trouvait sur la Terre promise, il venait de rencontrer Jean-Baptiste, le prophète, et déjà il lui parlait de celui qu'il désirait voir et dont l'image le hantait depuis toujours bien qu'il fût incroyant.
Mais Jean le Baptiste le regardait, un rien stupéfait. Comme si l'on avait à l'instant prononcé le nom de Jésus de Nazareth pour la première fois devant lui...


Je n'ai absolument pas aimé ce bouquin. Voilà qui est clair. Le récit alterne la vie misérable de Glogauer au XXe siècle et sa vie de messie en l'an 28. Sur le site Amazon, le bouquin est ainsi présenté :

Dans les romans de SF, les histoires religieuses ont souvent un petit côté plus ou moins gentiment blasphématoire. Michael Moorcock n'a donc pas hésité à imaginer, dans Voici l'Homme, que Jésus était en réalité un enfant inadapté à remplir sa mission divine...
Glogauer, un voyageur temporel fasciné par les écritures, se rend à Jérusalem pour assister à la passion du Christ. Il doit vite se rendre à l'évidence : nul n'a jamais entendu parler d'un nommé Jésus. Horrifié, Glogauer prend les choses en main, au point d'accepter d'être crucifié afin que les écritures s'accomplissent...
Habile, Moorcock laisse son lecteur se forger son opinion : le voyage temporel de Glogauer était-il prévu de toute éternité afin que les évangiles puissent exister ou a-t-il réalisé de son propre chef le dessein divin ? Quelques lecteurs crieront au scandale, d'autres y verront un hommage détourné au personnage de Jésus, le seul prophète à fasciner aussi bien croyants que non croyants. Voici l'Homme ne laissera personne indifférent.

Ça parait plutôt alléchant. Croyez-moi, cette présentation est la seule chose valable concernant ce bouquin. Je m'attendais à quelque chose de plus irrévérencieux, d'un brin loufoque et qui aurait généré un soupçon de réflexion. J'aurais aimé que le personnage de Jésus, crétin congénital, ainsi que le personnage de Marie, véritable nymphomane, soient un peu plus développés. Il n'en est question que l'espace de trois lignes...

Au lieu de ça, on a droit aux pleurnicheries incompréhensibles d'un type qu'on ne comprend pas et qu'on n'arrive pas à plaindre. Il n'y a absolument aucune identification à aucun des personnages, aucune empathie. Rien. Je ne sais pas ce qui fait qu'on apprécie ou non un livre, mais là, franchement, je n'y ai absolument rien trouvé.

→ Grosse grosse déception. M'en fout, je vais me rabattre sur "Les aventures miraculeuses de Pomponius Flatus" d'Eduardo Mendoza. Ce qui me fait d'ailleurs penser que je n'ai toujours pas fait d'article pour le chef d'œuvre "Sans nouvelles de Gurb"...

Les tendres plaintes - 1996


Mon résumé
Tokyo. Ruriko quitte le domicile conjugal et un mari violent et adultère pour s’installer dans le chalet de ses parents dans la montagne. Lors de sa retraite volontaire, elle compte faire le point et avancer un peu ses travaux de calligraphie. Mais elle fait connaissance de ses voisins : Kaoru, une jeune femme qui fuit le souvenir d’un drame sanglant auprès de Monsieur Nitta, l’ancien

La mort du roi Tsongor

Roman adultes
La mort du roi Tsongor

Laurent Gaudé
Actes sud (Babel), 2005 - 204 p.

Note : 5/5

Quatrième de couverture : Dans une Antiquité imaginaire, le vieux Tsongor, roi de Massaba, souverain d’un empire immense, s’apprête à marier sa fille. Mais au jour des fiançailles, un deuxième prétendant surgit. La guerre éclate : c’est Troie assiégée, c’est Thèbes livrée à la haine. Le monarque s’éteint ; son plus jeune fils s’en va parcourir le continent pour édifier sept tombeaux à l’image de ce que fut le vénéré — et aussi le haïssable — roi Tsongor.
Roman des origines, récit épique et initiatique, le livre de Laurent Gaudé déploie dans une langue enivrante les étendards de la bravoure, la flamboyante beauté des héros, mais aussi l’insidieuse révélation, en eux, de la défaite. Car en chacun doit s’accomplir, de quelque manière, l’apprentissage de la honte.


Mélange de roman initiatique, de roman de guerre, de roman d'amour, de conte... conte merveilleux et cruel. Tout comme les Scorta, les Tsongor trainent une malédiction. Et elle s'abat dès que le vieux roi choisit de se donner la mort.

L'écriture est fluide, juste, musicale. Elle parait aller de soi. Laurent Gaudé nous fait pénétrer dans une antiquité imaginaire et on le suit les yeux fermés. Il nous conte une histoire tragique et tous les personnages prennent soudainement vie : on les voit, on les entend, on les sent.

La mort du roi Tsongor, tout comme Le soleil des Scorta, est un pur chef-d'œuvre, un bijou de littérature. Et Laurent Gaudé est en passe de devenir un de mes auteurs fétiches...

→ Il vient d'accéder au rang d'Incontournable dans ma bibliothèque.

La femme en vert

Polar
La femme en vert

Arnaldur Indridason
Points policier, 2007 - 346 p.

Note : 4/5

Quatrième de couverture : Dans un jardin sur les hauteurs de Reykjavik, un bébé mâchouille un objet étrange... Un os humain ! Enterré sur cette colline depuis un demi-siècle, le squelette mystérieux livre peu d'indices au commissaire Erlendur. L'enquête remonte jusqu'à la famille qui vivait là pendant la Seconde Guerre mondiale, mettant au jour les traces effacées par la neige, les cris étouffés sous la glace d'une Islande sombre et fantomatique...

Après La cité des jarres, voici le deuxième opus des aventures du commissaire Erlendur.

La femme en vert est un polar, mais c'est finalement assez accessoire. Un corps a été retrouvé enterré, il semble qu'il soit là depuis de longues années. Il faut bien trouver qui est cette personne et pourquoi ce corps est enfoui à cet endroit, mais ce n'est finalement qu'un prétexte à un voyage dans les mémoires. Plusieurs histoires s'entremêlent, celle de l'enquête, bien sur, celle d'une femme battue il y a cinquante ans, celle d'Eva Lind, la fille d'Erlendur, droguée et dans le coma, mais aussi celle de l'enfance du commissaire.

On retrouve cette même ambiance froide et désabusée de La cité des jarres, ce rythme lent que j'avais également apprécié dans le précédent opus. J'imagine que ce n'est peut être pas ce que l'on attend "naturellement" quand on lit un polar, mais moi,j'aime beaucoup.

Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)

Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...