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Nouveau Nancy Huston


Infrarouge, Nancy Huston

Le dernier roman de Nancy Huston vient de sortir en poche ; une aubaine !
Mon troisième de cette auteur, et une étrange surprise. Je n’ai pas eu le sentiment de retrouver celle qui a écrit L’Empreinte de l’ange, roman tout en retenue, en finesse et en émotions. Ici on est face à une héroïne qui semble pleine d’assurance, avec un fiancé, une passion (la photographie), un boulo reconnu (photographe favorite d’un journal) et pourtant un lourd passé. Rena a plus d’une faille, derrière le viseur de son appareil photo. Des failles liées aux vices subits dans l’enfance, des accrocs amoureux et sexuels, des fascinations…
On est peut-être plus proche de Dolce Agonia… mais toutefois, il est beaucoup question de vice, de sexe et de blessures dans ce roman fait de réminiscences. Le double de Rena, Suba, voix amie qui l’accompagne partout, l’enjoint sans cesse de « raconter » le souvenir que suscitent en elle les situations ou les individus qu’elle rencontre. Individus et paysages lumineux et exotiques puisque tout cela se passe lors d’un voyage en Italie. Lieu romantique par excellence, Florence est le théâtre pour elle de résurgences plus ou moins douloureuses. Le lecteur devient un peu le voyeur des souvenirs mais aussi des fantasmes de l’héroïne, qui accompagne son père et sa belle-mère pour ces vacances censées les reposer, les rapprocher peut-être.

Bref c’est un peu du voyeurisme tout ça ; certes c’est plaisant, la subversion ça fait palpiter, mais quand même, parfois c’est un peu trop. J’ai aimé cependant, mais c’était étrange. La fin est d’autant plus étrange qu’elle est bouleversante. Ce voyage aura véritablement transformé Rena, mais on ne sait pas si ce sera dans le bon ou le mauvais sens. Une sorte de cure de jouvence dont l’issue reste inconnue pour le lecteur.
Sorte de parcours initiatique à rebours et intérieur, le roman retrace le passé pour mieux voir l’avenir. Florence devient une sorte de bain révélateur à lumière infrarouge (méthode spéciale qu’utilise Rena pour révéler les émotions cachées de ses sujets de prédilection, les hommes en pleine jouissance… je ne saurais pas en dire plus). Rena sort de ce bain différente, plus faible semble-t-il, quoi que…
La fin est donc surprenante, la construction du roman déjà vue mais intéressante. Un roman vite lu, agréable, sans trop de prise de tête. Et avec du style, notons le bien. C’est Nancy Huston quand même. 

Remarque post-écrit : je viens de lire quelques critiques de ce roman, et il est que justement, ce sont les thèmes de prédilection de l’auteur qui sont déployés ici, dans un style et une trame narrative (les réminiscences en forme de musées personnels) remarquables. Comme quoi on ne peut bien juger d’un auteur que si on le connaît un minimum, et pas uniquement en ayant deux de ses livres. Et puis après, ça reste une affaire de goût et de ressenti !

Une remarque encore : la couverture du livre de poche est un peu glauque... on dirait un peu une peinture de Munch qui aurait pris la pluie...

Guest Post by Sean Hayden + AWESOME CONTEST!!!

Today I would like to welcome friend, author and fellow crazy person Sean Hayden to Zombies Don't Blog! He's on a national, worldwide, global, whirlwhind blog tour for his new book, My Soul to Keep, which I read and loved and want you guys to fall in love with as well. But enough about me! Enjoy Sean's post and at the end you'll be rewarded with just about the best contest/gifts/prizes I've ever seen. Welcome, Sean, and take it away:



GREETINGS AND SALUMATATIONS DENIZENS OF EARTH!

So. Today I travelled all the way from CyberFlorida to CyberFlorida! At least I went from the east coast to the west coast!! A super big round of applause from everybody to MR RUSTY FISCHER!!!! Thanks for having me here today, dude. Bein on your blog is sorta like bein in zombieland. :D I like it. Seriously though my minions…If you haven’t read ZOMBIES DON’T CRY… You are just a mindless animated corpse. Okay, now on to my shtuff!

So, what you want to talk about today?

I know! Let’s talk plans! Plans are good! (At least that’s what this one beautiful Canadian girl I know keeps telling me. I’m not overly convinced. I’m more of a fly by the seat of my pants kinda guy!)

So, what are my plans for the characters and story?

Well, here you go. I’ll tell you, but you have to keep it on lockdown. This stuff is TOP SECRET! Nobody can know.

My Soul to Keep, I plan on adapting to a screen play.

WHAT?

You heard me. Nobody knows this yet. And when I say nobody, I mean not one soul. I’ve never attempted to write a script or screenplay and I figured this would be a good place to start. Sure, it will probably never see the screen (except the one in my head) but it would be fun to try. I’ll keep y’all updated as to my progress on my blog.

So what else have I got in store?

Here you go. I HAVE THE SEQUEL PLANNED! Yup, you heard it. Book two is already in the works! And, because you have been faithfully following this here blog tour, you get to hear about it first. YOUR SOUL TO TAKE will be out sometime later this year!





SHWAG TIME!

Now we get to the fun part of the blog tour! Your chance to wind some awesome Sean Hayden Swag (SHWAG). All of it features…YOU GUESSED IT! The cover of MY SOUL TO KEEP! There’s a WHOLE BUNCH OF STUFF FOR ONE LUCKY WINNER AND COPIES OF MSTK FOR SOME OF THE LOSERS! Here’s the DEETS!






Contents include:

1 MSTK Tote, 1 MSTK Notebook, 1 MSTK Keychain, 1 MSTK T-shirt (size large),  1 MSTK Coffee Mug so you can enjoy tasty hot beverages in style…and…cue drum roll…are you ready…1 copy of My Soul to Keep. So what you say? Gasp. You don’t understand. This copy is in paperback. Not only that but its an AUTOGRAPHED ADVANCED READER COPY!!!!!!! Yes ladies and germs, you get the paperback before anyone else in the whole wide world!!!!!! That’s over a $125 value! Why? Cuz we wuv you.




Histoires d'Amour anthologie dirigée par Elie Darcos

Livre paru en 2012 aux Editions Sombres Rets, dans la collection Méandres de Vie, 292 pages. Lu dans le cadre d'un partenariat avec le forum Accros & Mordus de Lecture. Histoires d'Amour est un recueil de 23 nouvelles traitant de l'amour et dirigé par Elie Darco...

Auteurs : Michaël Moslonka, Pierre Benazech, Ombeline Duprat, Cyril Carau, Yvette Auméran, Esmeralda Bianca, Sylvain Boïdo, Emmanuelle Boreau, Céline Brenne, Emmanuelle Cart-Tanneur, Pierre Chaffard-Luçon, Jérémie Ciholyas, Yves-Daniel Crouzet, Frédéric Czilinder, Inès El-Shikh, Jennifer Flajolet-Toubas, Marie Jaouen, Sybille Marchetto, Pascaline Nolot, Marc Oreggia, Didier Reboussin, Teo Silis et Thomas Spok.
Illustration de couverture : Elie Darco



Quatrième de Couverture
L’Amour, comme une quête de bonheur, une aspiration impossible, une soif d’absolu, la recherche de l’âme-sœur.
L’Amour qui attend le bon moment pour s’en venir, qui lutte contre le temps, qui demeure une vie entière ou un bref instant.
L’Amour enflammant le corps, troublant la raison et l’esprit, dépassant les limites du genre ou de la mort.
L’Amour qui transcende l’espace, la matière, l’être et ce qu’on a de plus précieux, l’étincelle en nous qui sait donner la vie.
Qu’elles prennent un tour sensuel, fantastique, comique ou tragique, ces vingt-trois histoires d’amour vous porteront à la rencontre de personnages attachants, convaincus de la force du sentiment amoureux et de son unicité.

Mon avis
Histoires d'Amour est une anthologie qui reprend le célèbre thème de l'amour, chéri par la littérature, mais qui lui apporte une dose de nouveauté grâce à ses auteurs aux styles réellement différents et à sa suite logique. L'anthologie débute avec une recherche de l'amour en 6 nouvelles où l'on suit toutes sortes de personnages qui se laissent peu à peu capturer par ce sentiment si complexe et tellement propre à chaque personne : on passe de l'amour rêvé, à l'amour qui nous tombe dessus sans qu'on s'y attende ou encore l'amour espéré, tant attendu mais qui ne se manifeste pas et qu'on cherche à provoquer... Ensuite vient Le temps d'aimer en 6 nouvelles avec ces amours auxquels il faut laisser le temps ou encore ceux qui traversent les temps et leurs épreuves en s'effritant mais sans s'éteindre, ou même le fil des amours d'une vie pour savoir qu'on n'en a au final qu'un seul... Quand les sentiments se transforment en amour fou en 6 nouvelles encore, ils peuvent prendre de nombreuses formes : de l'amour passionnel à l'amour aveugle en passant par l'amour insensé. Mais faire Le don de l'amour, l'amour pur et réel, n'est pas chose aisée et c'est à travers 5 nouvelles qu'est clôturé ce périple.

La couverture de l'anthologie ne m'a pas séduite. Je ne m'arrête pas aux premières impressions quand je sais que je veux lire un livre mais lorsque je furète en librairie, je m'intéresse aux livres dont les couvertures attirent mon regard et je pense que je n'aurais pas choisi celle-ci. Elle est belle, elle colle au thème mais elle est trop rose et rouge. Le titre évoque déjà explicitement le thème de l'anthologie et une couverture comme celle-là insiste trop. Après, c'est une question de goût.

La préface d'un livre en dit toujours trop pour moi c'est pourquoi je préfère la lire à la fin, une fois toutes les nouvelles terminées pour être sûre de garder le suspense jusqu'au bout. La préface du livre est intéressante car elle place le contexte mais surtout elle éclaire réellement sur le lien logique entre les différentes nouvelles et leur agencement. J'ai apprécié cet arrangement d'ailleurs, le fait de commencer par les débuts de l'amour et de progresser doucement vers quelque chose de plus intense. C'est un excellent point pour l'anthologie.

La recherche de l'amour est la première partie du livre mais aussi celle à laquelle je n'ai pas accroché : ça vient principalement de moi et de mes goûts. Je n'apprécie pas souvent les écrits décrivant les amours naissants, les rencontres foudroyantes. J'ai eu du mal à me plonger réellement dans ces histoires d'amour là. Cependant, j'ai trouvé Elle de Sybille Marchetto bien écrite. Elle est celle des 6 qui a réussi à me plaire le plus. La fin de Folles de moi de Frédéric Czilinder est aussi touchante dans sa conclusion... Et elle semble surtout tellement vraie. L'impromptu de la noce de Thomas Spok et La jeune femme, les morts et Bobby Joe d'Emmanuelle Boreau n'ont pas réussi à attirer mon attention. Les ingrédients sont là mais la sauce n'a pas pris.

Le temps d'aimer est ma partie préférée du livre. Je suis toujours touchée par les histoires banales en apparence et tellement complexe en réalité... L'encadreuse d'Emmanuelle Cart-Tanneur m'a littéralement transportée : c'est exactement ce que je j'aime dans un écrit, ce quotidien si banal, ces drames de la vie qui vous façonnent... C'est un nom dont je me souviendrai. Le personnage de Paul m'a touchée, celui de sa femme aussi. L'amour n'est pas une question d'âge ou de génération, c'est une question d'épreuves à traverser ensemble. Quatre Saisons Avant la Pluie de Jennifer Flajolet-Toubas est elle aussi touchante : un proverbe qui m'a marquée dit "Il faut avoir beaucoup aimé pour se rendre compte que l'on aime qu'une seule fois", il prend tout son sens dans ce pèlerinage effectué par le héros. Le développement de l'odorat à travers l'écriture est tout simplement sublime. Mon avis est compliqué pour Le sourire de Fausta de Cyril Carau : l'écriture est fluide, prenante et le côté dérangeant de la relation décrite juste superbe... Mais je suis perturbée par ce côté dérangeant : je trouve réellement bien de le mettre en valeur, de faire réfléchir mais j'ai grimacé en le lisant à cause du fait que je suis proche de tous mes cousins, germains ou éloignés... C'est en même temps ce que j'aime : qu'on me bouscule à travers les mots !

L'amour fou dérange, il bouscule le politiquement correct, repousse les limites et c'est tout ça à la fois qu'on peut retrouver dans cette parte de l'anthologie. La fille de l'air de Pascaline Nolot nous offre le sympathique coup de l’ascenseur émotionnel en deux lignes : du génie. J'ai grimacé, j'ai fermé le livre pour m'en remettre, la tête pleine d'images dont je me serais bien passée mais c'était franchement bon. Le Baiser du requin d'Yvette Auméran est l'histoire la plus extraordinaire ce cette anthologie, ma préférée reste L'encadreuse mais celle-ci dépasse tout et nous donne une bonne leçon de vie : qui aurait cru qu'une esturgeonne était capable de m'émouvoir à ce point ? Yvette Auméran affronte la science, affronte les lois de la nature et surtout, elle nous montre que se battre vaut parfois la peine. Surtout en amour. Les autres amours décrits dans cette partie garde cet aspect dérangeant, que ce soit le sentiment qu'a du éprouver le héros de Coup de Foudre ou l'horreur de Luz del Camino, nous poussent à voir plus loin que l'amour simple et facile qu'on connait. Ces nouvelles nous ouvrent les yeux sur la réalité humaine et ses travers, la réalité humaine et l'amour fou...

Enfin Le don de l'amour est la dernière partie et pas la moindre : il s'agit de s'offrir entier à l'autre, de se sacrifier. J'ai particulièrement aimé Paris/Grenoble d'Esmeralda Bianca : les histoires du quotidiens, du commun des mortels me touchent encore et toujours. En quelques minutes, le héros passe de sa femme embrassant un autre homme quelques mois plutôt à l'une des révélations les plus bouleversantes de sa vie et ça ne laisse pas indifférent.

Les auteurs de cette anthologie n'ont pas été choisis au hasard et ça se sent : ils sont tous différents, ils apportent chacun une touche bien personnelle au livre mais se complètent à merveille. Il y en a pour tous les goûts ce qui n'est pas courant dans les anthologies : là, on est forcément touché par quelques écrits tellement les sensations sont diverses et variées. J'y ai trouvé mon compte, j'ai découvert de nouvelles façons de voir et lire l'amour et je ne regrette pas cette lecture. Je me suis attachée à des personnages en seulement quelques pages et c'est ce que j'aime dans la nouvelle : être touchée en quelques mots tout simplement parce que c'est naturel, ça semble couler de source. Je regrette simplement de ne pas avoir adhérer à toutes les nouvelles mais c'est le prix à payer pour un recueil aussi diversifié.

Merci aux Editions Sombrets Rets pour cette opportunité et la confiance qu'ils accordent au forum A&M.

Que savez-vous vraiment de l'amour ?

Pennac était un corps



Journal d’un corps, Daniel Pennac

Au XVII siècle, le moi est haïssable ; au XVIIIème, parler de soi est tabou. Au XIXème et au XXème, les autobiographies fleurissent. Au XXIème siècle, le corps s’exhibe, et ce jusqu’en littérature. 

Pennac exhibe son corps face au lecteur. Enfin que dis-je, son corps, pas vraiment, plutôt celui d'un personnage qui tient le journal de son corps, un freluquet qui devient un écorché, un athlète des encyclopédies, et surtout un personnage qui finalement meurt. Donc ça ne peut être Pennac, ce corps en exposition. Mais pourtant...

Ce corps, il le fait venir sur le devant de la scène, il le fait (de)venir obscène. Pas du tout dans un sens péjoratif, pas du tout trivial, grotesque. A travers cette autobiographie d’un genre nouveau, véritablement BIO, puisqu’il s’agit bien du corps, l’auteur de Chagrin d’école et de La petite marchande de prose nous fait voir une nouvelle facette de lui, ou plutôt change l’angle d’observation. Loin de l’autobiographie traditionnelle où il est question des topoï de l’enfance, des grands bouleversements sentimentaux, de divers traumatismes psychologiques, Pennac nous livre ici, année après années, les bobos de son corps et toutes les jouissances physiques qui, deux face d’une même médaille, ponctuent l’existence humaine. 

Sa jeunesse (ou celle de son "héros qui parle de son corps à travers le je", mais je n'y reviendrai pas!- a été plutôt fleurissante, avec des moments de découverte et moult bobos, dont un récit de grève de la faim assez spectaculaire. La vie au pensionnat est quant à elle riche d’évènements burlesques et d’inventions hilarantes, tel que le jeu de loi du dépucelage, dont je me souviens encore deux mois après ma lecture. Vous avez sans doute également eu connaissance par un média ou un autre du fameux passage de l’équilibriste, autrement dit la description de l’explosion jouissive qui ponctue en finale la masturbation. 

Avec les années, le corps ne change plus mais devient plus vulnérable. Finies les immenses jouissances, finies les grands écarts de conduite et les embardées chevaleresques ; on vieillit, le corps aussi (surtout lui peut-être…). Il y a le nodule dans le nez, les saignements, les acouphènes, bref, tous les bobos de la vieillesse. Super quand on a vingt-deux ans que de savoir de quoi sera fait l’avenir de notre corps !
Bon en tout cas un point commun avec l’autobiographie traditionnelle : on pleure, on rit, on souffre, on jouit. Par le corps certes, mais les sentiments sont là également. En creux il y a aussi bien entendu des histoires d’amour (ou plutôt de fesses), des histoires de familles (ou plutôt de décès et de chutes dans le jardin), des histoires de cauchemars et de rêves (autrement dit de sueurs froides et d’éjaculations nocturnes). Par le corps, l’homme. On en revient toujours au même, même si le biais est différent. Et quel biais ! Une autobiographie déconcertante, un peu moins alléchante à la lecture que ne laissait présager le concept peut-être, mais un très bon souvenir.



Bilan après deux mois


Après une longue absence, petites chroniques des lectures de ces deux derniers mois…  Pardonnez les défauts de mémoire !

La ballade de Lila K, Blandine Le Callet
Une jeune fille abandonnée par sa mère dans un futur inquiétant, où tout le monde est épié. Un curieux monsieur qui la prend sous son aile et lui envoie des indices pour retrouver son identité. Des flash back, des souvenirs d’enfance sombres et déconcertants, des chats, et puis l’amour. C’est en gros ce que l’on peut dire de ce roman d’anticipation initiatique, dont l’héroïne est cette jeune fille qui finalement s’appellera Lila. Elle est attachante, bourrée d’intelligence, courageuse. Bref, c’est une héroïne. Ce qui lui est arrivé est plus que déconcertant, ça frise le glauque. Dans un monde futuriste aux allures de l’univers de Spielberg dans AI(Intelligence Artificielle), Lila, enfant, adolescente et adulte, se voit affronter des situations plus perturbantes les unes que les autres. Mais c’est pourtant tout ce qui fait le charme de ce livre, plein d’amitié et d’amour, malgré tout.
Un moment dépaysant, divertissant et assez marquant. 


Les heures, Michael Cunningham
Pour qui a lu Mrs Dalloway, c’est le roman idéal.
S’entrecroisent alternativement les destins de trois femmes : Clarissa Vaughan (hum hum, comme par hasard !), Laura Brown et Virginia Woolf elle-même. L’auteur nous raconte la journée de ces femmes plus ou moins ordinaires, l’une étant éditrice, l’autre écrivaine et la dernière mère au foyer. Il y est question de vie, d’ennui, de suicide, d’amour,… Bref, de tout ce qui peut faire la vie d’une femme aux alentours de la quarantaine. Un roman très agréable et enrichissant, surtout quand on a lu Virginia Woolf.
Je n’ai pas vu le film, mais je pense que ça vaudrait le coup. 



Charly IX, Jean Teulé

Le dernier Teulé venant de sortir en poche, forcément…
Mais j’ai été déçue.
Certes l’histoire est prometteuse : un jeune souverain doux et complaisant qui se transforme en fou furieux assassin sulfureux et malingre, ça laisse présager de grands moments ! C’est vrai qu’il y en a des grands moments : la chasse à cours dans le palais, les changements du calendrier qui déchaînent les paysans (on comprend l’origine du muguet le 1er mai par exemple), les complots étranges qui se trament contre le roi, et j’en passe. En outre ce roman permet de mieux comprendre l’Histoire, en la regardant du côté de l’intime (comme souvent avec Teulé).
Mais alors pourquoi n’ai-je pas aimé ?!
Parce qu’il en fait trop. Charles IX ou Teulé, je ne sais pas. Mais il y a trop de violence, trop d’anecdotes sanglantes, trop de caricature. La transformation du doux prince en bête avide de sang, et ce sur uniquement un an, est poussée à son paroxysme. Selon moi, trop c’est trop… Après, à vous de juger !


Le jour avant le bonheur, Erri de Lucas

Le récit bouleversant d’un jeune garçon devenu adulte, qui nous raconte les lieux de son enfance, la guerre, ses refuges. La ville prend dans ce roman une place singulière. Elle est le théâtre de toutes les violences, mais aussi de toutes les passions, de tous les désirs, de tous les amours.
Un très beau roman, un condensé d’autobiographie, de nostalgie et de poésie.

Désolée de ne pas parvenir à en dire davantage, mais il y a trop longtemps que je l’ai lu. Je ne me souviens presque que du plaisir que j’y ai pris…


A suivre !!!!

Happy Social Media Anniversary To Me: Or 10 Things I Learned About Book Promotion As a Debut YA Author

We’re closing in on the one year anniversary of Zombies Don’t Cry. Yup, my debut YA novel was published on May 1, 2011. Not surprisingly, I’ve learned a lot about book promotion in the last 365 days.

Here are ten things about the journey I felt were worth sharing with you:

1.     Enjoy yourself: If you’re just starting out promoting your book, it’s a lot of work. If you’re currently promoting your book, it’s a lot of work. If you just finished promoting your book, it’s a lot of work. So you might as well enjoy it. Be creative, be silly, be enthusiastic, be energetic but above all, be fun!
2.     Get involved: Don’t shut yourself off. Book promotion is about interacting. That takes some getting used to for most of us writer types. At least, I know it did for me. But I’ve really, genuinely enjoyed getting involved, getting to know so many online friends, publishers, agents, bloggers, reviewers and actual YA readers, whether they’re YA or just… A.
3.     Own it: Whatever you do, do it up right; own it. If you’re going to blog, let yourself go. Be personal, be passionate, be interesting. If you’re going to tweet, be funny, be yourself, be informative. Remember that your name is attached to all of your online activity and take that as seriously as you do your book writing.
4.     Stretch yourself: A lot of promotional opportunities will likely come your way that won’t necessarily be in your “comfort zone.” Like, say, a zombie convention or an author’s panel or an author’s panel at a zombie convention with an actual “zombie” in attendance. I won’t say that every promotional event I’ve been involved with has worked, but every one has been an informative experience and for that alone I’m grateful.
5.     Try new things: We all know giveaways work to promote our books but have you ever tried giving away something other than your book? Like an edit of someone’s query letter or a sample chapter? We all know guest posts are great promo opportunities but instead of writing the same old writing tips or bullet list (ahem, guilty as charged), have you ever thought of writing a short story about the blogger who’s hosting your post? Or interviewing a main character from your book? Whenever you’re faced with an opportunity, try to spin it in such a way that you can make it more unique, fresh or outstanding.
6.     Try old things: Sometimes, the old things work. You know, like libraries. If it wasn’t for libraries, I venture to estimate that Zombies Don’t Cry would have sold about half as many paperbacks as it has. Don’t overlook opportunities simply because they’re not new or shiny. Sometimes classics are classic for a reason. (Thanks, librarians – for all you do all the time!)
7.     F the haters: Seriously, they suck. Life is too short to waste time worrying about what random strangers who have nothing better to do than squat over your work and take a dump think. That is all. (For now!)
8.     Don’t take reviews personally: A big part of book promotion is book reviews. And a big part of the modern book review is the random reader’s need to critically analyze every aspect of your story, your personality, your book cover, your author photo, whatever. Good reviews are great. Reviews from thoughtful folks that make you rethink certain decisions or directions can be instructive and helpful. Random reviews that say things like, “Wasn’t for me” or “Not my cup of tea” but who leave one star anyway? What are you going to do about that? Lose sleep? Blink twice, count to 10, forget it and move on.
9.     Maintain quality control: What goes online, stays online; remember that. While we can’t always be perfect in our blog posts, our tweets, our guest posts, interviews or giveaway language, we can at least try. Strive for quality in all that you do, and remember that you never know which promotional effort is going to be the “make or break” moment when a reader finally decides to invest in buying your book – or not. Don’t let a phoned-in interview or a lazy guest post or a giveaway with so many rules and asterisks you can’t even find the payoff be the thing that turns a reader off.
10.                        There are no rules: Finally, this isn’t rocket science. (Though it may feel like that at times.) Whatever works, do it. Whatever doesn’t, why bother? Unless you’re having fun doing it, that is. My online friends and I make up a lot of hash tags that don’t mean anything. (Bookish Brunette calls them #ashtags!) Goofy things like #authorsbeingstupid or #godmyauthorphotosucks, whatever. No one’s ever going to click on them and they’ll never trend, but they make me laugh and it breaks up my day, so… why not? Also, it never hurts to make someone laugh. We talk a lot about “impressions” in book promotion. Laughter, I find, makes a lasting impression.

As you can see, it’s been a long, challenging, rewarding, unforgettable and above all EDUCATIONAL year. I look forward – hopefully – to many, many more. And I wish you luck with your writing, whatever that may be!

Yours in YA,

Rusty

Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)

Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...