Nouvelle vie TM - Pierre Bordage

Comme il faut rendre à  César ce qui lui appartient, même si cette expression est historiquement déplacée, car lui ne s'est pas gêné pour se servir, je tiens à signaler que j'ai lu la nouvelle grâce à l'Atalante et emaginaire, dans le cadre de la décade de l'imaginaire,  qui en fournissait une version gratuite et numérique.
Alors j'ai un peu faussé les données : normalement je ne lis de nouvelles que d'auteurs que je ne connais pas, et je crois que c'est là une excellente voie de découverte. Je dois bien avouer qu'un de mes styles préférés parmi la sphère SFFF est l'anticipation, et dans ce taxon j'adore le genre Bordage. Les guerriers du silence, Wang, les fables de l'humpur, porteurs d'âme sont autant de romans dont je ne vous écrirai pas de chronique sur ce blog car je les ai lus bien avant qu'il naisse. Par contre, j'en ai quelques uns dans ma liste à lire, et pas mal dans ma wish list. Vous l'aurez comris, Bordage est un de mes auteurs favoris pour ne pas écrire mon écrivain fétiche.  Et je suis ravi de l'avoir découvert dans l'exercice de la nouvelle. Bien sûr je n'ai pas été déçue. C'est siiiiii Bordage. Cette façon de nous placer dans une autre humanité ultra-libérale où tous les coups sont permis surtout si cela permet de se faire du beurre sur le dos des autres ou de tirer à l'extrême sur les événements marquants de l'actualité et du progrès scientifique avec une délicate touche cynique que je n'ai guère trouvé que chez Malaparte dans un style tout à fait différent mais si mordant pourtant.. Ca ne vous rappelle rien ?

Alors cette nouvelle est sur le thème glissant du breuvetage ( ça se dit ca ? ) de ce qui existe naturellement et en particulièrement du génome humain. Je ne m'étendrais pas plus, c'est une nouvelle c'est court et excellemment angoissant. Du concentré de Bordage.





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