Infos sur le livre :
Titre : Un avion sans elle
Auteur : Michel Bussi ICI Edition : Presses de la cité en 2012
Sur Photo : Les éditions Pocket 2013 (570 pages)
Pays : France
Publié : 2012
***********************
Pourquoi ce livre ???
Je l’avais repéré parmi une sélection que le libraire Gérard Collard avait présenté ; Quand c’est recommandé par la griffe noire généralement je fais confiance.
Je mets la vidéo pour ceux que ça intéresse.
Mon avis
Il s’agit du sixième roman de Michel Bussi et le premier que je découvre de lui, ça ne sera certainement pas le dernier.
J’ai pu découvrir au travers de ma lecture un auteur dont le style d’écriture est très fluide, bien que le roman soit assez volumineux, je n’ai ressenti aucun poids sur ma lecture, un véritable page turner qui m’a obsédé.
Le point positif avec ce livre, ce sont (je trouve) les premiers chapitres, l’auteur nous propulse dès les premières phrases au cœur de l’action, je vous préviens : Attachez vos ceintures.
J’ai adoré cette manière qu’a eu l’auteur de captiver l’attention du lecteur, impossible d’y échapper, tel que c’est amorcé, moi je vous le dis c’est un véritable guet-apens.
L’histoire se déroule entre 1980 et 1998, elle est dramatique, un crash d’avion qui n’épargne pas grand monde, juste un nourrisson, une petite fillette de 3 mois, que l’on retrouve dans la neige lors d’une nuit de Décembre, à la veille de Noel, une miraculée !
Cette vie épargnée par une mort certaine, cette petite fille sauvée, n’est pas si chanceuse que ça, car malheureusement, elle ne sera qu’un butin, que deux familles se disputeront sans aucunes limites.
Parmi les passagers, le hasard a fait qu’il n’y ait pas qu’un bébé à bord mais deux, deux petites filles de trois mois, trop petites pour écrire leur histoire et pas assez le temps d’accumuler des souvenirs qui auraient pu constituer des preuves pour les différencier.
Impossible de savoir laquelle des deux a survécu, entre Emilie Vitral et Lyse-Rose Carville né la fusion des deux, une nouvelle personne que l’on surnommera Lylie (le croisement des deux prénoms)
Pas le temps de souffler, que le combat juridique commence, entre les riches Carville et les très modeste Vitral, une guerre sans merci qui durera 18 années et qui entrainera des séquelles irréversibles sur chacune des deux familles.
18 ans !!! La pauvre Lylie devra attendre TROP longtemps pour connaitre qui elle est vraiment.
Ce livre est une enquête, c’est l’histoire d’une quête vers une identité, l’auteur nous entraine en 1980, juste pour créer un OS « l’absence de test ADN » qui aurait pu nous éviter de nous turlupiner la tête J
A notre époque, l’ère des analyses génétiques, la biologie moléculaire étant l’outil utilisé par la police scientifique en criminologie, je me suis tout de suite questionnée et l’ADN qu’est-ce qu’il dit ?
Et non non, pas si vite, on se remet dans le contexte, nous sommes en 1980, l’ADN est encore muet.
Va falloir se creuser les méninges, dans ce livre la preuve matérielle est reine, la lecture se rythme par nos suppositions, ce qui suscite notre curiosité, alimente notre imaginaire et nous donne l’envie terrible de dévorer ce livre.
Néanmoins, l’auteur met à notre disposition une ligne à suivre, « un carnet vert » que le détective privé « Crédule Grand-duc » chargé d’élucider l’affaire nous lègue le soir de sa tentative de suicide après son échec à résoudre l’enquête.
Un carnet vert qui retrace l’enquête de 1980 à 1998, tout son travail y est retranscrit dans les moindres détails, tout ce qu’il a pu accumuler comme indice, et qui n’a pourtant pas aboutit à connaitre la vérité, une vérité qui va finalement s’inscrire après avoir refermé le carnet, 18 ans plus tard tout semble évident pourtant !!!!
Le suspense est haletant jusqu’à la fin, et si vous souhaitez lire un bon roman intriguant, un policier qui décoiffe, un drame qui fait mal, si vous êtes curieux et aimez les énigmes, ce livre est fait pour vous.
Moi j’ai complètement adhéré, j’ai passé un très très bon moment de lecture, et j’attends avec impatience la sortie poche de « Nymphéas noir » en Septembre.
Mention spéciale pour l’auteur dans la construction de son récit, mais aussi pour toutes les références citées qui enrichissent l’histoire, le fictif épouse parfaitement le support du réel, je me suis demandée si ce n’était pas basé sur des faits véridiques !
Je cite : Le mont terrible, Le journal Est républicain, Le site crach 1001, La croix Touareg, la chanson de CharlElie Couture et la libellule, le test ADN…pour ceux relevés.
Je vous laisse le lien qui vous permettra de voir le livre que je lui avais choisi ainsi que pour lire son avis.  |
Coup de coeur |