Lecture d'été : Cher trou de cul d'Annie Quintin


J'aurais aimé que ce livre ait été écrit il y a quelques années pendant ma première grosse peine d'amour. 

Car, mesdames, si vous vous êtes déjà faites laissé, vous trouverez dans ces pages un portrait de la situation juste et réaliste qui vous rappellera la pénible situation. Non, mais on en a tu de la peine pis on feel tu tout croche quand on se fait larguer?

Annie Quintin, auteur de Désespérés s'abstenir, propose une incursion dans le monde de la relation et de la rupture amoureuse avec son deuxième roman Cher trou de cul (VLB Éditeurs).  Je l'avoue,  je ne lis habituellement qu'un roman de chicklit par année. L'honneur revient à Mlle Quintin cette fois-ci et heureusement pour moi,  j'ai bien fait mon choix! (On s'entend qu'il est difficile de ne pas s'arrêter devant un livre avec un titre aussi prometteur!)

Le roman raconte l'histoire de Clara Bergeron qui se fait domper PAR INTERNET (Avis aux gars : faites jamais ça, c'est dégueulasse.) par le beau salaud Damien Archambault, 72 jours après le début de leur relation.

Mini extrait (qui m'a particulièrement frappé par sa vérité!) :


* À l'époque, j'aurais ajouté : tu me dois 140$ de kleenex et mange de la marde. 

Parce qu'on a toutes rédigé des lettres ou des courriels qu'on a jamais envoyé. Parce que ce livre nous rappelle comment ça peut être triste une peine d'amour. Mais que ça peut aussi être drôle en titi. 

On s'attache aux personnages dès les premières pages et on fait rapidement abstraction aux clichés de la chicklit (le trio de meilleurs amis, ami gai, ancien chum qui réapparait...). On s'amuse, on passe du rire au motton d'émotions dans la gorge, bref, on passe un bon moment dans l'univers imaginé par Annie Quintin.

Un livre qui se lit d'un trait! Parfait pour l'été et les vacances. Ü 

Je vous invite à suivre l'auteur sur Twitter, elle est ben ben fine : @Annie_Quintin

P.s. Habituellement, je ne lis qu'un seul roman de ce genre par année, mais j'avoue que je suis tenté par son premier roman pour la fin de l'été! 







Deathriders : Fantasy Métallique VI

Alors que pourrait-on avoir au menu cette semaine ?

Encore un tout petit peu de technique avec une ébauche des pouvoirs de la Furie.

Les pouvoirs de la Furie

En termes de règles je pense que beaucoup de pouvoirs nécessiteront un jet de dé de la part de la Furie, du type 1D20 + Pouvoir vs le jet de Volonté de la cible. Et maintenant quelques exemples de pouvoirs.

Mémoire de mes sœurs
En touchant un objet qui a appartenu à une femme, la Furie peut apprendre un certain nombre de choses sur l'ancienne propriétaire. Dans un monde ou beaucoup de femmes sont traités comme des bonniches sans importance, elles voient et entendent bien des choses...

Le passé est un fardeau
La Furie est capable de détruire un souvenir dans la mémoire de sa cible. Plus le souvenir est important plus la difficulté sera élevée.

 

Rivière de sang
La Furie est capable de faire ressentir à un adversaire la pire blessure qu'elle ai reçue. Le joueur doit donc garder sur sa feuille de personnage la trace de la blessure qui lui a infligé le plus de dégâts. En cas d'échec c'est la Furie qui encaisse les dommages...

Explosion de colère
La Furie expulse tout objet ou personne se trouvant dans un rayon de 5 mètres autour d'elle.

Yeux de braises
La Furie peut faire s'enflammer n'importe quel tissu. En cas d'échec, ses vêtements prennent également feu... Elle ne peut utiliser ce pouvoir qu'une seul fois par combat. 

Don't mess with the Fury


Lame du ressentiment
La Furie matérialise sa colère sous la forme d'une lame (invisible à l’œil nu) qu'elle peut manier comme un fouet. Les dégâts de cette lame augmente avec le niveau de la Furie.

Le prix de la Colère

 On peut aussi envisager que si la Furie utilise trop ses pouvoirs petit à petit il se manifesteront parfois inopinément...

Dans le prochain billet consacré à Deathriders nous mettrons un peu de côté la technique et nous allons voir de plus prêt quel genre d'aventures il sera possible de vivre dans les Derniers Royaumes avec l'ébauche d'un scénario et/ou d'une campagne type.

BALZAC ET LA PETITE TAILLEUSE CHINOISE par Dai Sijie





Infos sur le livre :
Titre : Balzac et la petite tailleuse chinoise
Auteur : Dai Sijie       ICI
Edition : Gallimard
Publié : 2000
Sur Photo : Folio (228 pages)
Pays : Chine
Adaptation Cinématographique : Oui en 2002




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Pourquoi ce livre ???
J’ai d’abord entendu parler du film avant de savoir qu’il y avait eu le livre.

Mon avis
Un court roman qui m’a fait connaitre une partie de l’histoire de la chine.
Nous sommes en 1971 en pleine « révolution culturelle », à l’époque où la Chine était sous régime maoïste, cette compagne est une période sombre et dictatoriale qui a duré une bonne dizaine d’années entre 1966 et 1976, fin marquée par la mort de Mao Zedong.
L’auteur ayant lui-même était touché par la dite révolution, il nous livre sa version des faits dans son premier roman qu’il a écrit dans la langue Française.
Ce livre a rencontré un vif succès un peu partout dans le monde, ceci lui a valu d’être adapté au cinéma par l’auteur lui-même qui est aussi cinéaste de formation.
Dans son livre « Dai Sijie » s’inspire donc de sa propre expérience et de son vécu ainsi que celui de ses parents pour nous relater l’histoire de deux jeunes hommes (Le narrateur et Luo), deux amis âgés respectivement de 17 et 18 ans qui au lieu de poursuivre leurs études, sont envoyés par le régime en « Rééducation » chez les paysans dans une montagne nommé «Le phénix du ciel ».
Ils seront soumis aux travaux forcés comme beaucoup d’autres d’ailleurs, considérés comme « ennemies du peuple » dont le tort est d’être « intellectuelles ! ».
Dans ces montagnes et compagnes reculées, rien n’échappait à la vigilance des chefs de villages, les consignes étaient claires, exploiter les mines de charbon et cultiver les terres représentaient le quotidien, le travail manuel en lieu et place du travail intellectuel… voilà la devise.
Et pourtant !
Nos deux compères vont mettre la main sur un trésor, un trésor caché dans une valise, un trésor inestimable qui leur ouvrira une porte vers l’évasion.
Luo et notre narrateur vivront cette aventure au côté d’une jeune fille, « La petite tailleuse », qui deviendra leur acolyte. Il se trouve qu’elle est la plus belle des filles de la montagne du Phénix du ciel, mais une paysanne avec très peu d’instructions.
L’échange entre ces trois personnes se fera dans tous les sens du terme et leur rencontre aura des conséquences sur leurs vies à tous les trois.
Sous ses airs de lecture facile de style accessible, de roman d’aventure à la pointe humoristique, ce livre véhicule des messages sérieux.
On appréciera estimer les valeurs de l’amitié et de l’amour lorsqu’ils sont soumis à rudes épreuves, c’est ce qui fait le courant de cette histoire, j’ai été touchée en retrouvant une certaine naïveté et pureté des sentiments.  
J’ai été transportée par un vent de liberté que l’auteur a soufflé sur son histoire qui se déroule pourtant dans un contexte historique propice à la dictature et à la censure, cette liberté est représentée par la force de l’esprit qui habite les deux personnages qu’il a façonnait et a parfaitement animé à mon sens.
Le fait de vivre l’espace d’un roman sous régime totalitaire dans l’exercice de l’abus de pouvoir et de goûter à la fatalité, au mépris et à la misère que les hommes occasionnent à leurs semblables m’a répugné et me laisse indignée devant le fait que c’est l’homme qui dépossède son prochain dans la majorité des cas, on le voit encore et toujours malheureusement.
La question de l’oppression intellectuelle a suscité le débat philosophique dans mon conscient autour de l’importance de l’instruction et de la lecture, existe-il un rapport de concomitance entre la réflexion et l’intellectuel ? L’imaginaire peut-il vraiment sauver l’esprit muselé ?
Au milieu de cette toile de cogitations, la littérature culmine, le livre à une place de choix, et peut être détenteur de la vérité, les amoureux de la littérature française seront ravis.
Moi, il m’a libéré de certaines interrogations, suivez la petite tailleuse et vous comprendrez.
Un livre qui rapporte ou un livre qui dénonce ?! En tout cas un livre qui soulève des questions, un livre à multiples facettes, un livre feuilleté et délicat qui se déguste à la baguette chinoise et que je recommande.  
Un extrait du film que j’ai visionné juste après ma lecture.



Bonne Lecture

Nouvelle collection : Fiction Nature 9+ !




La collection Fiction Nature 9 +, ce sont des romans écrits par des naturalistes passionnés qui mettent à l'honneur l'aventure animale et les enjeux écologiques, illustrés élégamment  par Ping Zhu.

Pour inaugurer la collection, deux titres à paraître en septembre : Le Chant de la Grande Rivière de Tom Moorhouse et L' Incroyable Destin de Quentin Libellule de Gwenaël David.

Plus de détails sur chacun de ces romans seront à retrouver très bientôt sur ce blog !


The Island by Jen Minkman *Book Blast*



Book Info-
Title-The Island
By- Jen Minkman
Publication Date-June 1, 2013
*Novella* (80 pages)
Genre- YA Dystopian


Blurb-
‘I walk toward the sea. The endless surface of the water extends to the horizon, whichever way I look.


Our world is small. We are on our own, and we only have ourselves to depend on. We rely on the Force deep within us, as taught to us by our forefathers.


If I were to walk westward from here, I would come across a barrier – the Wall.
Behind it, there are Fools. At least, that’s what everyone says.
I have never seen one.’


Leia lives on the Island, a world in which children leave their parents to take care of themselves when they are ten years old. Across this Island runs a wall that no one has ever crossed. The Fools living behind it are not amenable to reason – they believe in illusions. That’s what The Book says, the only thing left to the Eastern Islanders by their ancestors.
But when a strange man washes ashore and Leia meets a Fool face to face, her life will never be the same. Is what she and her friends believe about the Island really true?

Or is everyone in their world, in fact, a Fool?



Links-
Barnes & Noble Paperback- http://www.barnesandnoble.com/w/the-island-jen-minkman/1115469783?ean=9781483959818





About the Author-



Jen Minkman (1978) was born in Holland, in the town of Alphen aan den Rijn. When she was 19, she moved between The Hague, Salzburg (Austria), Brussels (Belgium) and Cambridge (UK) to complete her studies in intercultural communication. She is currently a teacher of English, career counsellor and teenage coach at a secondary school in Voorburg, Holland. She tries to read at least 100 books a year (and write a few, too!). She is a published author in her own country, and translates her own books from Dutch into English for self-publication.
In her spare time, she plays the piano, the guitar and the violin. For every novel she writes, she creates a soundtrack.


'I have always been drawn to writing. My first book was a sci-fi novel at the age of eight, which I painstakingly typed out on my dad's typewriter and illustrated myself. Nowadays, I stick to poetry, paranormal romance, chicklit and/or fantasy. In my home country, I am the first-ever published writer of paranormal romance, and I will gradually make my books also available in English (seeing I have to re-write and translate the books myself, this will take some time!).


Links-
Facebook- https://www.facebook.com/JenMinkmanYAParanormal?fref=ts

No : quand la publicité libère une nation


En nomination aux Oscars au printemps dernier dans la catégorie du meilleur film étranger, le film NO de Pablo Larrain m'intriguait beaucoup.

Mettant en vedette Gael Garcia Bernal, NO raconte comment, en 1988, la campagne publicitaire du NON a su renverser la longue dictature de 16 ans de Pinochet à la tête du Chili. L'acteur y interprète René Saavadra, un jeune publicitaire qui appliquera les règles de la publicité afin vendre aux citoyens l'idée que le camp du NON est la meilleure option pour leur avenir.


Tourné avec les caméras de l'époque, le film vous plonge directement dans les années 80 avec ses images carrées aux couleurs désaturées et au grain prononcé. Le tiers du film est constitué d'images d'archives (les campagnes, les bulletins de nouvelles) ajoutant au réalisme et permettant aux téléspectateurs de vraiment revivre ce référendum politique historique. Le montage est sec avec ses coupes brusques et ne laisse place à aucun effet spéciaux de notre époque.

Bien que l'histoire présentée dans le film soit une fiction, plusieurs faits se sont inspirés de ce moment historique. En fait, le film s'inspire à la base de la pièce de théâtre El plebiscito de Pedro Peirano. Peu importe la véracité des faits présentés, No nous transporte dans une histoire inspirante et offre un portrait intéressant du Chili.

Un bon 8/10!



The Cape, de Joe Hill's

Titre : The Cape
Auteur : Jason Ciaramella, Zach Howard et Nelson Daniel, inspiré d’une nouvelle de Joe Hill
Editeur : Milady Graphics

Date de publication : 2013
Couverture :
Nombre de tomes sorti : One-shot
Prix : 19,90 euros

Biographie auteur : (source : babelio.com)

Joe Hill (de son vrai nom Joseph Hillstrom King) est le fils de l'écrivain Stephen King et de Tabitha King.
Il n'a révélé cette identité qu'en 2007, car il souhaitait faire ses preuves par lui-même sans profiter des avantages qu'aurait pu lui apporter son nom.
Second des trois enfants du couple d'écrivains américain Tabitha et Stephen King, Joseph Hillstrom King grandit à Bangor, dans le Maine. Il commence à écrire des nouvelles qui sont publiées dans différents magazines, tels que Subterranean Magazine, Postscipts et The High Plain Litterary Review, à partir de 1997, et il adopte le nom de plume de Joe Hill, chanteur engagé en l'honneur de qui il a été prénommé, afin de pouvoir bâtir sa carrière sur ses seuls mérites sans qu'on puisse l'assimiler à son père. En 1999, il reçoit le A. E. Coppard Long Fiction Prize pour sa nouvelle Better Than Home. Son premier livre, un recueil de nouvelles intitulé Fantômes - Histoires troubles (20th Century Ghosts) est publié en 2005 et reçoit le prix Bram Stoker et le prix British Fantasy du meilleur recueil de nouvelles en 2006. Son premier roman, Le Costume du mort, paraît en 2007. Il reçoit le prix Locus du meilleur premier roman en 2008 et atteint la huitième place de la liste des best-sellers du New York Times. Peu après, il confirme publiquement son identité après qu'elle eut été révélée dans un article de Variety paru suite au succès rencontré par son roman. Il est également le scénariste du comic Locke & Key, édité par IDW Publishing, et dont le premier numéro était épuisé dès le jour de sa parution, le 21 février 2008. En 2009, un roman court écrit par Joe Hill et Stephen King, Throttle, est paru dans une anthologie dédiée à Richard Matheson, He Is Legend. Son second roman, Cornes, est paru en 2010. Joe Hill est marié et a trois enfants.
Un détail amusant : c'est Joe Hill qui incarne le personnage de Billy dans le film Creepshow, réalisé par George Romero en 1982 et scénarisé par Stephen King. On le voit dans le prologue et l'épilogue du film. C'est intéressant parce que finalement, ce petit garçon peut être considéré comme l'astre principal de la galaxie Joe Hill, le prologue à son aventure littéraire...

Synopsis :

Qui n’a pas rêvé de s’élancer dans les airs ?
De détenir d’extraordinaires pouvoirs ?
Mais qu’arriverait-il si ce rêve se réalisait ?

Eric est un homme brisé. Depuis l’accident tragique qui a bouleversé sa vie, à huit ans, et lui a arraché ses rêves de grandeur, rien n’a plus de sens. Si seulement il remettait la main sur la cape de son enfance, l’impossible serait à portée de main. Il pourrait s’envoler vers le ciel… et assouvir enfin ses désirs de vengeance.

Critique :

                Dans ma flemme de lire Cornes incessamment sous peu afin de confirmer tout le bien que l’on me dit de Joe Hill, fils du très connu Stephen King, je me suis rabattu sur un one-shot comics qui vient de sortir, adapté de l’une de ses nouvelles. Je crois que Cornes vient de faire un petit bond dans ma pile à lire. D’autant plus qu’il y a le film à venir, et que j’aimerais bien l’avoir lu avant sa sortie.

                Donc, The Cape. Drôle de titre déjà, qui met en exergue un symbole assez récurrent chez les super-héros, et qui personnellement je trouve donne un petit côté enfantin. Mais à peine cinq pages après l’ouverture du comics, on sent l’erreur d’appréciation, avec un traumatisme d’enfance qui va changer des choses. Se profile alors très rapidement une histoire « à l’envers », où notre héros se mue en anti-héros, dans une histoire très sombre.

                Comme il s’agit d’un one-shot, j’ai peur d’en livrer trop, et donc je ne vais pas en dire beaucoup plus, si ce n’est  que Joe Hill a un talent énorme, et que vous devez lire The Cape pour l’ambiance qui s’en dégage, pour son dessin aussi, et surtout pour prendre votre pied.

Note : 8,5/10
Le scénario « à l’envers » qui fait mal, très mal. A dévorer.

Cape Town by The Cranberries on Grooveshark

UN AVION SANS ELLE par Michel Bussi



Infos sur le livre :
Titre : Un avion sans elle
Auteur : Michel Bussi       ICI
Edition : Presses de la cité en 2012
Sur Photo : Les éditions Pocket 2013 (570  pages)
Pays : France
Publié : 2012

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Pourquoi ce livre ???
Je l’avais repéré parmi une sélection que le libraire Gérard Collard avait présenté ; Quand c’est recommandé par la griffe noire généralement je fais confiance.
Je mets la vidéo pour ceux que ça intéresse.

Mon avis
Il s’agit du sixième roman de Michel Bussi et le premier que je découvre de lui, ça ne sera certainement pas le dernier.
J’ai pu découvrir au travers de ma lecture un auteur dont le style d’écriture est très fluide, bien que le roman soit assez volumineux, je n’ai ressenti aucun poids sur ma lecture, un véritable page turner qui m’a obsédé.
Le point positif avec ce livre, ce sont (je trouve) les premiers chapitres, l’auteur nous propulse dès les premières phrases au cœur de l’action, je vous préviens : Attachez vos ceintures.
J’ai adoré cette manière qu’a eu l’auteur de captiver l’attention du lecteur, impossible d’y échapper, tel que c’est amorcé, moi je vous le dis c’est un véritable guet-apens.
L’histoire se déroule entre 1980 et 1998, elle est dramatique, un crash d’avion qui n’épargne pas grand monde, juste un nourrisson, une petite fillette de 3 mois, que l’on retrouve dans la neige lors d’une nuit de Décembre, à la veille de Noel, une miraculée !
Cette vie épargnée par une mort certaine, cette petite fille sauvée, n’est pas si chanceuse que ça, car malheureusement, elle ne sera qu’un butin, que deux familles se disputeront sans aucunes limites.
Parmi les passagers, le hasard a fait qu’il n’y ait pas qu’un bébé à bord mais deux, deux petites filles de trois mois, trop petites pour écrire leur histoire et pas assez le temps d’accumuler des souvenirs qui auraient pu constituer des preuves pour les différencier.
Impossible de savoir laquelle des deux a survécu, entre Emilie Vitral et Lyse-Rose Carville né la fusion des deux, une nouvelle personne que l’on surnommera Lylie (le croisement des deux prénoms)
Pas le temps de souffler, que le combat juridique commence, entre les riches Carville et les très modeste Vitral, une guerre sans merci qui durera 18 années et qui entrainera des séquelles irréversibles sur chacune des deux familles.
18 ans !!! La pauvre Lylie devra attendre TROP longtemps pour connaitre qui elle est vraiment.
Ce livre est une enquête, c’est l’histoire d’une quête vers une identité, l’auteur nous entraine en 1980, juste pour créer un OS « l’absence de test ADN » qui aurait pu nous éviter de nous turlupiner la tête J
A notre époque, l’ère des analyses génétiques, la biologie moléculaire étant l’outil utilisé par la police scientifique en criminologie, je me suis tout de suite questionnée et l’ADN qu’est-ce qu’il dit ?
Et non non, pas si vite, on se remet dans le contexte, nous sommes en 1980, l’ADN est encore muet.
Va falloir se creuser les méninges, dans ce livre la preuve matérielle est reine, la lecture se rythme par nos suppositions, ce qui suscite notre curiosité, alimente notre imaginaire et nous donne l’envie terrible de dévorer ce livre.
Néanmoins, l’auteur met à notre disposition une ligne à suivre, « un carnet vert » que le détective privé « Crédule Grand-duc » chargé d’élucider l’affaire nous lègue le soir de sa tentative de suicide après son échec à résoudre l’enquête.
Un carnet vert qui retrace l’enquête de 1980 à 1998, tout son travail y est retranscrit dans les moindres détails, tout ce qu’il a pu accumuler comme indice, et qui n’a pourtant pas aboutit à connaitre la vérité, une vérité qui va finalement s’inscrire après avoir refermé le carnet, 18 ans plus tard tout semble évident pourtant !!!!
Le suspense est haletant jusqu’à la fin, et si vous souhaitez lire un bon roman intriguant, un policier qui décoiffe, un drame qui fait mal, si vous êtes curieux et aimez les énigmes, ce livre est fait pour vous.
Moi j’ai complètement adhéré, j’ai passé un très très bon moment de lecture, et j’attends avec impatience la sortie poche de « Nymphéas noir » en Septembre.
Mention spéciale pour l’auteur dans la construction de son récit, mais aussi pour toutes les références citées qui enrichissent l’histoire, le fictif épouse parfaitement le support du réel, je me suis demandée si ce n’était pas basé sur des faits véridiques !
Je cite : Le mont terrible, Le journal Est républicain, Le site crach 1001, La croix Touareg, la chanson de CharlElie Couture et la libellule, le test ADN…pour ceux relevés.
Ce livre est sortie de ma PAL grâce à Nadia du blog Lis tes ratures dans le cadre du challenge Livra’deux pour Pal’Addict je la remercie de son choix.
Je vous laisse le lien qui vous permettra de voir le livre que je lui avais choisi ainsi que pour lire son avis. 

Coup de coeur



Raïza Bellica - l'appel de la Banshee - Westley Diguet Northman

15 ans se sont écoulés depuis la fin de la guerre qui opposait l’armée d’Isabel à celle de Xann, l’ennemi de la Couronne de l’Ombre. Aujourd’hui, je suis une mère et une épouse, une sorcière et la Grande Prêtresse de mon clan. L’Alliance des Six n’a jamais été aussi forte… et ma famille autant exposée au danger.
Lorsqu’une Banshee vous fait la grâce de vous prévenir d’un danger imminent, vous avez deux choix : en profiter pour vous préparer ou ne pas en tenir compte. J’ai opté pour le mauvais.
Une vendetta se prépare dans les forêts autour du village, une bataille se profile à la lueur blafarde de la lune. Je vais y perdre beaucoup et le sang coulera. Les puissances de la magie se déchaineront dans un monde que je ne connais pas encore. Comme quoi, il n’y a pas d’âge pour apprendre…
Je vous livre ici les plus terribles instants de ma vie.


J’avais vraiment envie de lire ce livre après le débordement d’émotion que j’ai ressenti à la fin du tome 2 de Selena Rosa., et je remercie ma copinaute Sandra pour ce cadeau ♥



J’ai pris beaucoup de plaisir à connaître Raiza, une femme forte, émouvante, drôle en bref très attachante. Je l’avais beaucoup apprécié lors des deux premiers tomes mais là, la découvrir en tant que narratrice fut un véritable plaisir.



Même si les années ont passées depuis la fin du tome 2, j’ai pris plaisir à retrouver les personnages que j’ai connu lors des deux précédents tomes, j’en ai même découverte une mais l’alchimie ne sait pas faite, je n’ai pas du tout été attirée par elle. Je ne dirais pas qui c’est pour ne pas spoiler.



L’écriture est fluide, l’histoire et l’intrigue sont bien menées et la fin est émouvante avec une révélation bouleversante… cette fois ci je n’ai pas pleuré mais je n’en étais pas loin.



En bref, encore un très bon livre de cet auteur♥





Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)

Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...