Ce qui nous lie, Samantha Bailly
Nombres de pages: 281
Editeur: Milady
Collection: Grande Romance
Date de publication: Avril 2013
VO: Français
Alice a un don. Elle a la capacité de voir les liens se nouer et se rompre entre les gens. Les attaches lui apparaissent sous forme de fils lumineux, qui tissent une cartographie des relations affectives. Impossible d’expliquer l’origine de ce phénomène.
Seamus Heaney (1939-2013)
Source : site web The Telegraph
C'est une triste nouvelle que j'ai entendue hier à la radio, celle du décès du poète irlandais Seamus Heaney. J'avais lu avec grand plaisir plusieurs de ses poèmes dans des recueils consacrés à la littérature irlandaise. En voici un, North :
I returned to a long strand,
the hammered curve of a bay,
and found only the secular
powers of the Atlantic
Mes envies, mes coups de coeur, mes coups de gueule #3
Le principe de ce rendez-vous hebdomadaire est simple on parle de nos envies, nos coups de coeur ou nos coups de gueule mais tout dans la bonne humeur ;) Que se soit pour une collection, une couverture, un roman en particulier, un format ou encore le papier, bref, on parle de livres quoi :D
Vous pouvez, bien sûr, reprendre ce rendez-vous sur votre blog, ainsi que le logo, si vous aussi, vous avez des choses à dire ^^ Je vous demanderai juste de mettre un lien vers mon blog. N'hésitez pas à me donner votre lien afin que je puisse vous lire mais aussi relayer ici votre article.
Cette semaine je vous propose de parler un peu de mes envies, sujet large, je vous le concède, mais plus précisément de mes envies de lecture VO!!
Il y a un peu plus d'un an, après une trèèèès longue hésitation, j'avais enfin sauté le pas de lire en Anglais. L'hésitation était justifié par mon niveau d'anglais moyen, comme la lecture étant pour moi un moment de détente, je n'avais aucune envie de me "prendre la tête" à lire en VO. Mais finalement, je me suis laissé convaincre par ma cousine. Après une commande via Amazone et des débuts un peu laborieux, j'ai découvert une nouvelle facette de la lecture qui m'a vraiment séduite.
Passé les moments où l'on ne cesse de chercher dans son dictionnaire la traduction, la lecture en version originale s'est avéré pas si compliqué, si on sait acheter ses livres en fonction de son niveau bien sûr. Pour moi la littérature YA s'y prête parfaitement pour débuter sans se sentir frustré. J'étais donc fière d'y parvenir et au pied du sapin de nombreux livres VO avaient pris place aux côtés de mes livres VF ^^
Oui mais voilà, mon côté fainéant à depuis plusieurs mois honteusement repris le dessus et mes livres VO dorment lamentablement dans ma PàL. Bizarrement les réticences que je ressentais avant de me lancer sont revenues comme si je n'avais jamais lu en Anglais! Aujourd'hui l'envie de reprendre est plus forte que jamais pour plusieurs raisons. D'abords améliorer mon Anglais mais aussi profiter de lire certains romans qui ne verront peut-être jamais le jour en VF et aussi les prix attractifs proposés par les maison d'éditions étrangère. Lire en Anglais coûte définitivement moins cher!!!
Aujourd'hui je sais que tous les efforts et les progrès que j'avais fait en lisant en VO se sont envolés et que la reprise va être difficile. C'est bien dommage quand on sait que j'y parvenais sans difficultés.... Enfin bref, l'idée germe doucement dans mon esprit et il se pourrait bien que dans les mois à venir, vous puissiez découvrir à nouveau des avis sur des livres VO sur mon blog ;)
Et vous, lisez-vous en VO? Avez-vous éprouvés des difficultés ou avez-vous tout simplement abandonné? Dîtes-nous tout ^^
Weird Wars Rome : la feuille de personnage ! (et une mini-critique)
Pour fêter la sortie de Weird Wars Rome (disponible en PDF pour les souscripteurs du kickstarter) : voici la feuille de personnage, en VF et en A4 !
Création d'un légionnaire romain (10 pages)
Équipement militaire (dont les armes de siège) (6 pages)
Un glossaire (3 pages)
Les règles propres à l'univers (notamment les batailles navales, le voyage, formation en "tortue", etc.) (4 pages)
Histoire de Rome (7 pages)
Une brève description des pays qui forment l'Empire Romain (9 pages)
La section du MJ (3 pages) avec les règles de descendance, une partie sur les fils de Salomon (une organisation récurrente de la saga Weird Wars)
Les campagnes militaires romaines (12 pages) qui sont autant de toiles de fond pour vos parties.
Un générateur de scénarios
Deux ébauches de campagne (8 pages) qui s'appuient sur deux des campagnes militaires décrites dans le chapitre précédent.
Un bestiaire (5 pages) et enfin un index.
Le livre est bien dans les standards de la gamme Savage Worlds d'un point de vue graphique mais la concision de l'ouvrage fait que c'est très spécialisé : c'est pour jouer du légionnaire romain qui se castagne à l'autre bout de l'Empire et c'est tout. Si vous voulez jouer une campagne avec des sénateurs, des gladiateurs ou je ne sais quoi d'autres, il va falloir ressortir les livres d'histoire ou votre vieux Gurps Rome. On n'a pas la richesse d'un Weird War 2 qui proposait beaucoup plus de matériel.
Les règles de descendance sont là pour profiter de toute l'histoire de Rome, le jeu propose en effet de jouer une campagne sur plusieurs générations et propose donc des règles pour gérer le passage d'un personnage à son descendant. Celles-ci se résument à tirer sur une table l'héritage que reçoit le nouveau PJ, plus l'ancien personnage est élevé en grade, plus l'héritier gagne de choses. Notez bien que certains résultats ne sont absolument pas bénéfiques pour le PJ...
C'est un peu court et le MJ devra donc mettre les mains dans le cambouis s'il veut quelque chose de plus développé.
Weird Wars : qu'est-ce que c'est ?
Dans la gamme Savage Worlds la série Weird Wars ajoute une petite dose de fantastique et d'horreur dans le contexte d'une guerre. La deuxième guerre mondiale et la guerre du Vietnam ont déjà bénéficié de ce traitement (voir mon article sur la gamme Savage Worlds). Le principe est simple : les horreurs de la guerre et ce qu'elles provoquent déclenchent l'arrivée de créatures surnaturelles qui se vont une joie de dévorer/torturer/dominer (au choix) les humains. Chaque supplément propose de jouer des soldats confrontés à ces créatures.Le contenu du livre
Le livre est court (99 pages) mais bien rempli à première vue :Création d'un légionnaire romain (10 pages)
Équipement militaire (dont les armes de siège) (6 pages)
Un glossaire (3 pages)
Les règles propres à l'univers (notamment les batailles navales, le voyage, formation en "tortue", etc.) (4 pages)
Histoire de Rome (7 pages)
Une brève description des pays qui forment l'Empire Romain (9 pages)
La section du MJ (3 pages) avec les règles de descendance, une partie sur les fils de Salomon (une organisation récurrente de la saga Weird Wars)
Les campagnes militaires romaines (12 pages) qui sont autant de toiles de fond pour vos parties.
Un générateur de scénarios
Deux ébauches de campagne (8 pages) qui s'appuient sur deux des campagnes militaires décrites dans le chapitre précédent.
Un bestiaire (5 pages) et enfin un index.
Quelques détails supplémentaires...
Le livre est bien dans les standards de la gamme Savage Worlds d'un point de vue graphique mais la concision de l'ouvrage fait que c'est très spécialisé : c'est pour jouer du légionnaire romain qui se castagne à l'autre bout de l'Empire et c'est tout. Si vous voulez jouer une campagne avec des sénateurs, des gladiateurs ou je ne sais quoi d'autres, il va falloir ressortir les livres d'histoire ou votre vieux Gurps Rome. On n'a pas la richesse d'un Weird War 2 qui proposait beaucoup plus de matériel.
Les règles de descendance sont là pour profiter de toute l'histoire de Rome, le jeu propose en effet de jouer une campagne sur plusieurs générations et propose donc des règles pour gérer le passage d'un personnage à son descendant. Celles-ci se résument à tirer sur une table l'héritage que reçoit le nouveau PJ, plus l'ancien personnage est élevé en grade, plus l'héritier gagne de choses. Notez bien que certains résultats ne sont absolument pas bénéfiques pour le PJ...
C'est un peu court et le MJ devra donc mettre les mains dans le cambouis s'il veut quelque chose de plus développé.
L'avis de l'Ours
Il va falloir que je lise l'ouvrage en détails mais pour l'instant, même si l'ensemble me parait assez court, c'est clair, c'est concis et ça va à l'essentiel. Il est possible de se lancer très rapidement dans une campagne militaire romaine teinté d'horreur ou un one-shot à la Centurion. je suis donc plutôt content de mon achat. Si vous aimez Savage Worlds et que la période vous tente... A priori vous avez déjà souscrit !Ces sorties qui me font envie
Voici mes envies d'achat lecture pour ces prochains mois. Le seul que je suis sûre d'acheter pour l'instant à 100% c'est le tome 73 de Détective Conan. J'en suis totalement folle !
Une petite lecture légère pour bien finir l'été!
Il ne reste que quelques jours avant la rentrée des classes (la mienne en tout cas!) et il est toujours bon de prendre un peu de temps pour soi avant d'aller se faire aller le cerveau full pine en cours, non?
Je vous suggère donc un petit roman sympathique parfait pour vos derniers jours de liberté.
Le titre déjà donne le sourire, hein?
Jonas Jonasson, écrivain et journaliste suédois, nous amène ici dans une histoire rocambolesque ultra farfelue. (Et c'est tellement le fun dire le mot farfelu by the way!)
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est son premier roman et met en scène le nouveau centenaire Allan Karlsson, qui comme le dit le titre, ne veut pas souffler ses 100 bougies. Alors que la maison de retraite organise une petite fête en son honneur, Allan décide de fuguer.
Bref, un centenaire en cavale déjà c'est un peu invraisemblable et rigolo, mais là en plus, l'auteur lui bricole un passé impossible le reliant à presque tous les moments historiques/guerres/premiers-ministres/bombes atomiques que la terre aient connus. Ah, et je vous ai dit que Karlsson est un expert en explosif!?
L'histoire prend son envol quand après avoir fugué et s'être rendu jusqu'à la gare la plus proche, Allan se pousse avec la valise d'un jeune homme qui lui avait demandé de surveiller son bagage pendant qu'il allait se soulager aux toilettes. Il avait juste à se dépêcher le gamin, hein?
468 pages de pur délire... et de pur plaisir! Sincèrement, il ne m'était jamais arrivé de rire et de m'étonner "de manière audible", mais là, c'est arrivé à plusieurs reprises avec ce petit bijou.
Bonne lecture!
Je vous suggère donc un petit roman sympathique parfait pour vos derniers jours de liberté.
Le titre déjà donne le sourire, hein?
Jonas Jonasson, écrivain et journaliste suédois, nous amène ici dans une histoire rocambolesque ultra farfelue. (Et c'est tellement le fun dire le mot farfelu by the way!)
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est son premier roman et met en scène le nouveau centenaire Allan Karlsson, qui comme le dit le titre, ne veut pas souffler ses 100 bougies. Alors que la maison de retraite organise une petite fête en son honneur, Allan décide de fuguer.
Bref, un centenaire en cavale déjà c'est un peu invraisemblable et rigolo, mais là en plus, l'auteur lui bricole un passé impossible le reliant à presque tous les moments historiques/guerres/premiers-ministres/bombes atomiques que la terre aient connus. Ah, et je vous ai dit que Karlsson est un expert en explosif!?
L'histoire prend son envol quand après avoir fugué et s'être rendu jusqu'à la gare la plus proche, Allan se pousse avec la valise d'un jeune homme qui lui avait demandé de surveiller son bagage pendant qu'il allait se soulager aux toilettes. Il avait juste à se dépêcher le gamin, hein?
468 pages de pur délire... et de pur plaisir! Sincèrement, il ne m'était jamais arrivé de rire et de m'étonner "de manière audible", mais là, c'est arrivé à plusieurs reprises avec ce petit bijou.
Bonne lecture!
Never Let You Go - Cover & Blurb Reveal
I am extremely excited to share the blurb and cover for my next release
Never Let You Go
This is Book Two in my YA/Coming of Age Fantasy series, The Prophecy of Tyalbrook
The book is due out late fall 2013.
Book One- Never Let You Fall was released May 1, 2013
FIRST, let me tell you that Never Let You Fall is on SALE for
$0.99
through Labor Day (Monday 9/2) in celebration of this reveal.
Please share this with your reading friends as it will most likely not go on
sale again for a very long time.
AND
NOW
FOR
THE
MAIN
EVENT...
The blurb....
The cover...
The whole deal...
I am sooooo tickled with how this all came out. A few details to share:
Cover Art: K Keeton Designs
Cover Photography: "Skye" is photographed by Nikolai Designs
"Xander" is photographed by Kelsey Keeton of K Keeton Designs
"Xander" is Model Grant Mroz and you can check him out here Yummy!
"Skye" is just a beautiful California girl names Madalyn who I can't share with y'all. If she ever gets an "official" modeling page I will be the first to share it with the world!
Last but NOT least I have another cover reveal coming up!
WHAT!! Another reveal?
Yep, "Last Call" my upcoming NA Romantic Comedy/Suspense will be
cover revealing on September 6 in a special "you'll only find it here" post for the amazing
Event. Head over to Paperbook Princess on the 6th to see the
gorgeous cover for 'Last Call' and read an excerpt.
Exciting times ahead so I better go write and edit like a mad women! Keep your eye on my blog in the coming weeks for more Tuesday Teases and Thursday #2Kdy updates and shares.
As ALWAYS, thank you so much for your support, love and friendships. It means the world
to me to know someone out there is supporting my dreams.
La philosophie analytique – Jean-Gérard Rossi
La philosophie analytique - Jean-Gérard Rossi
Description :
Repérer sous la diversité des murants, des conceptions et des pratiques ce qui fait l'unité de la philosophie analytique; prendre comme fil directeur d'une étude des diverses phases de son développement l'histoire de la logique frégéenne et de ses avatars; articuler selon l'axe syntaxique, l'axe sémantique et l'axe pragmatique du langage les grandes conceptions de l'analyse philosophique - tels sont les partis pris de cette présentation qui s'efforce, sans être trop sommaire, de rendre compte d'un des mouvements philosophiques les plus féconds du XXe siècle.Téléchargement
:MirrorCreator
Le ciné de K1000
L'été dernier, mon cousin avait son rendez-vous sur le blog ? Rappelez vous... Les découvertes du cousin (qui n'aime pas trop lire) . Désormais, c'est sa soeur qui s'incruste pour vous parler de films. Je lui laisse la parole pour qu'elle se présente :
Hello à tous ! Petite présentation ; je suis K1000, j'ai vécu seize hivers (bah ouais pourquoi on dit tout le temps "printemps" ? C'est nul, il y a du pollen et tout.... bref :) et je suis passionnée par plein de trucs : les maths, la bouffe pas diététique, l'histoire (surtout dans les séries télé), les livres et... le cinéma.
Ma cousine que j'adore me laisse donc le droit de publier quelques chroniques sur des films et des séries télé sur son merveilleux blog.
Je remercie donc par avance tous ceux qui liront et c'est avec plaisir que je lirai les commentaires !
Notation des films :
★ ça se regarde
★★ pas mal !
★★★ génial !
♥ coup de coeur !
Ses avis arrivent très bientôt, patience !
Questionnaire : lecture VF ou lecture VO ?
Vous pouvez accéder aux réponses du questionnaire sur les habitudes de lecture depuis la page "Quoi de neuf ?" .
QUESTIONNAIRE : Lecture : VF ou VO ?
Pour y accéder, cliquez sur le lien suivant : LIENFilles de lune (t1) - Elisabeth Tremblay
Naïla de brume (t1)
Résumé :
A vingt-cinq ans, encore sous le choc d'un double deuil, Naïla entreprend, avec sa tante, la rénovation de la maison familaile, dans ce petit village au bord du fleuve qui lui rappelle tant de merveilleux souvenirs. Mais ce qu'elle imagine comme un moment de quiétude va se transformer en découvertes troublantes qui la feront douter de ses origines, de ses croyances, de ses convictions, et même de sa santé mentale.
A qui sont ces livres traitant de sorcellerie et de mondes parallèles ? Qui est cette femme qui se prétend son aïeule ? Quelle est donc cette langue mystérieuse qu'elle est seule à pouvoir déchiffrer ? Et qui est-elle réellement : Naïla Langevin, simple humaine, ou Naïla de Brume, héritière de la lignée maudite ?
Édition : Mortagne Fantasy
Collection : Filles de lune
Extrait :
" La porte de la petite cellule s'ouvrit en se lamentant, comme si elle aurait préféré ne pas laisser passer les visiteurs. Alix regarda, avec un dégoût manifeste, sire Alejandre et sa sorcière s'avancer dans l'ouverture. Tous deux semblaient de fort belle humeur, ce qui n'étais pas pour lui remonter le moral."
Mon avis :
Mon avis sera plutôt bref, et même si ce livre fait partie d'une saga je le laisserai classé en "roman" car je ne pense pas que je lirai la suite (ou alors par curiosité) mais ça ne sera pas dans mes priorités.
Alors, le thème et l'histoire sont biens, il y a de bonnes idées mais pas assez exploités à mon goût.
Pour moi, l'histoire n'a véritablement commencé qu'aux environs de la page 206. Dommage, non ? Je considère qu'il n'y a pas assez de pages consacrées à la "véritable" histoire. Et oui, le résumé mettait un peu l'eau à la bouche et en fait, la première moitié du roman consiste en un pèle-mêle dans la tête de l'héroïne. C'est bien de connaître les pensées du protagoniste, mais quand on a QUE ça, c'est agaçant et très looooong !
Ce livre est vraiment fataliste -> 2 morts qui rongent le moral de l'héroïne
-> elle apprend des choses sur elle-même et doit remettre en cause toute sa vie
-> peut-être que sa mère est morte ?!
-> apprend de nouvelles choses graves
-> viol ?!?!
Sachant que l'héroïne réfléchit pendant trois pages sur chaque pseudo-problème énnoncé précedemment.
Quasiment pas d'humour, tout est triste ou noire, sarcasmes et ironie attisant le côté "tout il est triste rien nilé beau". Habituellement, j'aime les sarcasmes mais là, c'est de trop.
Trop d'éléments ne m'ont pas plut et on fait baisser la note. Je laisse tout de même la moyenne car les idées étaient prometteuses ! J'en viens presque à me demander si quelqu'un n'aurait pas eu les idées et si quelqu'un d'autre avait écrit en les "utilisant".
C'est mon premier avis négatif, mais si vous voulez constater comme moi, la pertinence de base des idées, lancez-vous !
Ma note : 05/10
Astrée
Cygne noir (t1) - Richelle Mead
La fille de l'orage (t1)
Résumé :
Eugenie Markham est chaman. Dotée de grands pouvoirs, elle exerce un fructueux business en bannissant de notre monde les Faës et autres esprits qui s'y aventurent.
Engagée pour retrouver une ado enlevée dans l'Outremonde, Eugenie découvre une prophétie qui met au jour des secrets bien gardés de son passé et lui réserve de très désagréables perspectives d'avenir !
Eugenie a beau manier la baguette avec autant d'assurance que le flingue, il lui faut des alliés pour une telle mission. Elle aura Dorian, un roi Faë séducteur avec un faible pour le bondage, et Kiyo, un magnifique changeforme.
Edition : Bragelonne (Milady)
Collection : Cygne noir
Extrait :
" - Par la grâce d'Hécate, je te bannis de ce monde. Au nom d'Hécate, retourne dans ton royaume ! (L'élémentaire hurla de fureur, mais il était déjà en train de se dissoudre.) Espèce d'enfoiré..., ajoutai-je. Barre-toi et ne reviens jamais ! DEHORS !
L'élémentaire disparut dans une explosion de glace, dont quelques éclats m'atteignirent et me fendirent la peau."
Mon avis :
Comme j'avais déjà la saga "Succubus" de cette auteure (Richelle Mead), et que je l'ai beaucoup aimée, j'ai sans hésité acheté les deux tomes de "Cygne noir".
La couverture est jolie mais je n'aime pas avoir un véritable visage, je préfère quand le personnage sur la couverture est une image de synthèse ou une vrai femme dont on ne voit que certaines parties ou encore une véritable photo tellement retouchée qu'on ne distingue plus si la femme est réelle ou créée.
Dès les premiers paragraphes, on est happé dans la vie d'Eugenie (entre Georgina et Eugenie comme prénoms pour ses héroïnes, R.Mead fait fort !), une bonne dose d'humour avec des phrases et des comportements parfois surréalistes.
Je dirais presque que pour les personnages il y a "un bon casting" mais ce n'est pas vraiment possible...
Nous avons donc 3 personnages principaux riches en couleur et en surprises : Eugenie une chaman qui renvoie les faës venus sur terre dans leur monde ; Kiyo, un kitsune séducteur et fort ; Dorian l'un des souverains Faës de l'Outremonde. Comme vous l'aurez aisément deviné, on a un léger triangle amoureux. Mais il n'est pas lourd comme dans d'autres ouvrages. Ici, pas beaucoup de place à la jalousie etc...
L'histoire est très riche, de nombreux rebondissements plus ou moins importants, une univers magnifique avec des descriptions de paysages qui font rêver.
Comme on s'en doute avec un tel roman, il y a de l'action, du sexe et une héroïne à la forte personnalité. Même si Eugenie apprend qu'elle est vouée à une destin unique ce à cause de ses origines, elle garde la tête sur les épaules. Il est vrai que c'est assez habituel que l'héroïne ait un destin hors du commun ... Mais la façon dont il est exploité dans ce livre fait que ce n'est pas le plus important, on en parle, certes. Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, il devient un avantage ou un inconvénient.
Il existe aussi des personnages comme : Volusian, Shaya, Tim et Wil qui sont essentiels à cette histoire et vraiment distrayants !
Pour cette phrase je me contenterai de vous dire que l'écriture de Richelle Mead est vraiment très agréable, elle écrit comme on pense, c'est naturel et donc, très fluide. Si elle a envie d'être vulgaire, elle ne se gêne pas. Et on lui rend bien !
La couverture est jolie mais je n'aime pas avoir un véritable visage, je préfère quand le personnage sur la couverture est une image de synthèse ou une vrai femme dont on ne voit que certaines parties ou encore une véritable photo tellement retouchée qu'on ne distingue plus si la femme est réelle ou créée.
Dès les premiers paragraphes, on est happé dans la vie d'Eugenie (entre Georgina et Eugenie comme prénoms pour ses héroïnes, R.Mead fait fort !), une bonne dose d'humour avec des phrases et des comportements parfois surréalistes.
Je dirais presque que pour les personnages il y a "un bon casting" mais ce n'est pas vraiment possible...
Nous avons donc 3 personnages principaux riches en couleur et en surprises : Eugenie une chaman qui renvoie les faës venus sur terre dans leur monde ; Kiyo, un kitsune séducteur et fort ; Dorian l'un des souverains Faës de l'Outremonde. Comme vous l'aurez aisément deviné, on a un léger triangle amoureux. Mais il n'est pas lourd comme dans d'autres ouvrages. Ici, pas beaucoup de place à la jalousie etc...
L'histoire est très riche, de nombreux rebondissements plus ou moins importants, une univers magnifique avec des descriptions de paysages qui font rêver.
Comme on s'en doute avec un tel roman, il y a de l'action, du sexe et une héroïne à la forte personnalité. Même si Eugenie apprend qu'elle est vouée à une destin unique ce à cause de ses origines, elle garde la tête sur les épaules. Il est vrai que c'est assez habituel que l'héroïne ait un destin hors du commun ... Mais la façon dont il est exploité dans ce livre fait que ce n'est pas le plus important, on en parle, certes. Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, il devient un avantage ou un inconvénient.
Il existe aussi des personnages comme : Volusian, Shaya, Tim et Wil qui sont essentiels à cette histoire et vraiment distrayants !
Pour cette phrase je me contenterai de vous dire que l'écriture de Richelle Mead est vraiment très agréable, elle écrit comme on pense, c'est naturel et donc, très fluide. Si elle a envie d'être vulgaire, elle ne se gêne pas. Et on lui rend bien !
Ma note : 09/10
Astrée
Atlas universel illustré de H. Langlois, 1841-1842
Langlois, Hyacinthe [Louis-Hyacinthe Langlois]
Atlas universel illustré à l'usage des institutions et des gens du monde,
pour suivre les cours de géographie et d'histoire d'après Brué, Balbi, Maltebrun, Lapie, etc., etc.
[Le Monde illustré. Atlas universel, 1841-1842 (en couverture) / Atlas géographique portatif (sur les cartes)]
Paris, H. Langlois, 1842 (imp. de Simon).
21,5 x 15,5 cm (R), 1 f. bl. - 1 f. (titre et table) - 36 cartes à double page toutes montées sur onglets (chaque planche : 27 x 20,5 cm), cartonnage de l'éditeur de demi-percaline prune portant au premier plat une large pièce de titre sur papier entièrement illustrée en noir.
Atlas rare publié par Louis-Hyacinthe Langlois et dessiné par Charles Avril. Toutes les cartes (sauf la première) sont avec rehauts de couleurs à la main et sont enrichies d'une vignette gravée dans la cartouche. Elles portent toutes les mentions "dessiné et gravé par Ch. Avril", "atlas de géographie portatif", "année 1841", "prix 10 centimes en couleur".
Liste des cartes : 1. Cosmographie, 2. Mappemonde,
3. Europe, 4. Asie, 5. Afrique,
6. Amérique nord,
7. Amérique sud, 8. Océanie, 9. France, 10. Monde connu des anciens, 11. Iles britanniques, 12. Allemagne, 13. Espagne et Portugal, 14. Italie, 15. Turquie d'Europe et Grèce, 16. Russie d'Europe, 17. Belgique et Hollande, 18. Suède, Norwége [sic] et Danemark, 19. Suisse, 20. Prusse, 21. Autriche, 22. Asie centrale, 23. Indes, 24. Chine et Japon, 25. Russie d'Asie, 26. Afrique septentrionale, 27. Afrique orientale, 28. Afrique occidentale, 29. Afrique méridionale, 30. Etats-Unis, 31. Mexique, 32. Antilles,
33. Colombie, 34. Brésil, 35. Pérou et Bolivia, 36. Plata, Chili et Paraguay.
Rousseurs au titre, bel exemplaire.
350 €
Interview de Susin Nielsen - Le Journal malgré lui de Henry K. Larsen
Susin Nielsen, auteur de Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère? et de Moi, Ambrose, Roi du Scrabble répond aux questions posées par Simon Roguet (libraire à la librairie M'Lire de Laval) au sujet de son nouveau roman, le Journal malgré lui de Henry K. Larsen, publié le 21 août 2013.
Cette vidéo a été réalisée, par Susin Nielsen, le 6 juin 2013 à Vancouver.
Le lien de la vidéo par ici.
Et pour ceux qui ne sont pas bilingues, la traduction juste là :
Bonjour, je suis Susin Nielsen, l’auteur du Journal malgré lui de Henry K. Larsen. J’espère que je ne l’ai pas écorché. Par ailleurs, j’adore la couverture de l’édition française. Je vous présente un de mes chats, Emily, qui est sur mes genoux pendant que je vous parle. Je vais répondre à quelques unes de vos questions. Je vais les lire à voix haute :
Pour ce dernier roman, vous abordez un sujet très périlleux et beaucoup plus noir que lors de vos précédents romans. Si l’on y réfléchit, on parle dans votre roman de dépression, de brutalité, de suicide, de mort bien sûr, de culpabilité, de chagrin ou encore de colère…Pourtant vous le faites sur un ton toujours aussi enlevé, drôle et léger.
(Merci !)
En traitant d’un tel sujet mais en y associant une forme légère, vous vouliez éviter de tomber dans un récit larmoyant ?
Oui ! Je n’aime pas vraiment les livres trop sentimentaux, je n’aime pas non plus les livres dont le sujet est trop sombre. Je trouve que la littérature pour adolescents (ou jeunes adultes) est beaucoup trop sombre ou sans humour et ne correspond pas à mon regard sur le monde. La seule façon dont je pouvais aborder un sujet, qui est un sujet vraiment grave, était d’y infuser un peu d’humour.
J’imagine que c’était sans doute un risque créatif que j’ai pris, mais je suis heureuse qu’il semble fonctionner.
Pourquoi avoir choisi la forme du journal pour faire parler Henry ?
On peut y voir une certaine forme de suspense car on met du temps à savoir ce qui est arrivé à la famille de Henry. Henry ne nous donne qu’au compte goutte les situations qu’il a vécues.
Oui, j’imagine que dans chacun de mes livres, j’essaie de donner des informations par-ci par là, de façon à entretenir un certain suspense mais, je pense aussi que pour moi, c’était la seule façon dont Henry pouvait raconter son histoire. Et de fait, la façon dont il devait le dire était au compte-goutte parce qu’il ne veut pas en parler !
Mais en fait, son thérapeute est assez subtil pour comprendre qu’il ne s’exprimerait, lentement, qu’à travers l’intimité que peut apporter un journal intime.
Vous aimez bien mettre en scène des ados qui sont en décalage avec la norme. Jamais des super héros, ils font plutôt partie de ceux qui ne veulent pas se faire remarqués. Est-ce important pour vous de mettre en scène des ados « moyens » avec tous leurs défauts ?
Oui, je dirais que c’est plutôt important pour moi. Je pense…, vous savez les personnes qui réussissent vraiment bien dans la vie ne sont pas forcément les personnes les plus inspirantes pour écrire. J’ai besoin d’écrire à propos de personnes qui ont leurs problèmes et leurs défauts et honnêtement, je pense que je ressemblais probablement beaucoup à certains de mes personnages principaux, dans le sens où, je ne correspondais pas forcément aux modèles, j’étais un peu nerd…donc, pour moi, ces personnages sont beaucoup plus intéressants.
Toujours par rapport à ces personnages, le lecteur et le personnage principal se font souvent avoir par leur première impression qui se révèle souvent inexacte. Vous pensez qu’il faut toujours se méfier du premier regard sur les autres ?
Et bien, je suis souvent coupable moi-même de donner des étranges premières impressions aux gens et vous avez raison, c’est quelque chose que mes personnages principaux font souvent. Violet le fait dans Moi, Ambrose, Roi du Scrabble et Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ? et Henry le fait également dans ce livre.
Et dans ce livre, c’était particulièrement intentionnel parce que, vous savez, dans la façon dont il le fait avec Farley, par exemple, Farley arrive un peu comme une espèce de stéréotype de geek asiatique et vous savez, d’une autre façon, Jessie était … les gens ont basés leur opinion sur Jessie par rapport à une horrible première impression qui était dans l’auditorium de l’école, la fois où il avait oublié de porter des sous-vêtements…
Donc oui, c’était important pour moi…au travers de la voix d’Henry, et en utilisant ce procédé, on se rend compte, lentement mais sûrement, que ces personnages sont beaucoup plus que ce qu’ils représentent en surface.
Pour revenir à ce dernier roman, pensez-vous que celui-ci marque un tournant dans votre production pour adolescents ?
Je ne pense pas… Le livre sur lequel je suis en train de travailler n’est pas aussi sombre que Le journal malgré lui de Henry K. Larsen. Je ne pouvais pas continuer à écrire sur des sujets aussi sombres. Celui que j’écris en ce moment sera plus proche, par son ton, de Moi, Ambrose, Roi du Scrabble, par exemple, avec deux narrateurs différents.
Ok, et laissez-moi regarder…
C’est finalement un roman dont le thème principal pourrait être la mort mais qui parle surtout de la vie et de ceux qui restent. Du « comment peuvent-ils vivre avec cela ». La fin est presque lumineuse, en tout cas avec l’espoir d’un meilleur possible. Etait-ce essentiel pour vous de mettre en avant cet espoir?
Absolument. Oui, je pense que c’est mon objectif dans la vie et essentiellement pour mes lecteurs, je les veux avec un sens de l’espoir. La vie d’Henry ne va pas être facile, je ne pense pas que le mariage de ses parents va durer mais il y aura beaucoup de très bons moments dans sa vie aussi et même si c’est quelque chose qui sera en lui pour toujours, tout se passera bien !
Et je pense que je vais m’arrêter ici parce que ça fait plus de six minutes maintenant.
J’aimerais tellement être à Paris avec vous, je suis un peu francophile donc … le meilleur pour chacun d’entre vous et merci de m’avoir écoutée.
Vancouver, 6 juin 2013.
Numenéra (1/2) + la feuille de personnage
Cette semaine c'est un retour sur le jeu de rôle Numenéra, sorti chez Monte Cook Games.
On ne connait rien de ces civilisations disparues, si ce n'est qu'elles ont accomplie de grandes choses et atteint ce moment où la technologie cesse de se distinguer de la magie.
Le 9ème Monde, celui que vont parcourir les personnages, s'est édifié sur les "restes" de ces mondes passés. Des mondes où l'Homme est allé dans les étoiles, un monde où l'Humantité a disparue, remplacée par des visiteurs venus d'autres mondes, avant de réapparaître à nouveau.
C'est surtout un monde où la moindre parcelle de terre a été conçue et fabriquée à une époque antérieure, où le moindre relief est peut-être l'hommage oublié d'un peuple éteint à son Empereur mourant. On y trouve également des objets venus de ces mondes disparus, aux propriétés "magiques" et qui sont collectivement appelés des Numenéra.
C'est également une époque où l'homme vit aux côtés d'abhumains, résultats d'expériences du passé, et de visiteurs, les lointains descendants de peuples venus des étoiles.
La présentation de l'univers par Monte Cook est extrêmement réjouissante : le monde est à la fois jeune et vieux. C'est à la fois un univers de fantasy et de science-fiction. Au niveau le plus basique, cela signifie que les hommes ont parfois besoin de bête de somme pour tirer leur chariot antigrav et cela signifie également qu'il est tout à fait possible de faire cohabiter des idées "modernes" (de la politique à l'hygiène) avec un environnement parfois primitif.
Tous les anachronismes qui sont généralement ridicules dans d'autres univers médiévaux fantastiques sont ici parfaitement justifiés. Les gens savent ce que sont des microbes ou une démocratie mais continuent à se battre avec des armes blanches ou des sabres lasers... C'est donc une grosse l'auberge espagnole ou chaque MJ pourra placer ce qui l'intéresse sans trop se soucier de vraisemblance historique.
Même si Numenéra n'est pas le premier jeu à proposer un univers de science-fantasy c'est, à mon avis, le plus cohérent, le mieux décrit et le plus aboutit. A la frontière entre les peintures de Rodney Matthews, l'univers visuel de Nausicäa de la Vallée du vent, le dépaysement d'un Ptah Hotep, d'un Tekumel ou d'un Laelith (pour certains de ses éléments les plus SF comme le Lithoracle).
Deux spécificités du système :
Exemple : Ezenar le Nano veut crocheter une porte. Le MJ fixe la difficulté à 4 (difficile). Le seuil de réussite est toujours égal à la difficulté X 3. Dans ce cas s'il n'y a aucun modificateur, le seuil est donc égal à 12.
Mais Ezenar a peut-être de quoi faire pencher la balance en sa faveur : s'il possède une compétence adaptée ("Aucune serrure ne me résiste" par exemple) il diminue la difficulté d'un rang, elle passe alors de 4 à 3 pour un seuil final de 9.
Même s'il y a quelques subtilités vous avez là le cœur du système qui de toute manière ne deviens jamais beaucoup plus compliqué que ça. Tout suit toujours la même logique et on n'est pas noyé sous les cas particuliers. Cela reste bien entendu à tester autour d'une table mais sur le papier cela semble clair et surtout concis (30 pages de règles sur les 416 du livre et 16 pages de règles optionnels pour les fans de petits détails). Il y a toujours des choses dont je me passerais bien (gérer la fatigue provoquée par les armures...) mais dans l'ensemble je suis séduit.
Si vous souhaitez avoir plus de détails, Dokkalfar sur le forum CasusNo a très bien décortiqué l'ensemble.
La description des classes et leur place dans le 9ème monde est très claire et les idées de personnages viennent très rapidement et l'utilisation des bon vieux archétypes de Guerrier, Magicien et Voleur sont très bien remotivés.
Par défaut le jeu propose de jouer des humains mais on peut également jouer deux types de "visiteurs" ainsi que créer des mutants en choisissant quelques mutations.
La Robutesse (Might) qui regroupe la force et la constitution
La Vivacité (Speed) qui regroupe la coordination et les réflexes
L'Ingéniosité (Intellect) qui regroupe l'intelligence mais également le charisme du personnage
Quand on est blessé on perd des points dans un pool (coup de poing dans la gueule = pool de Robustesse, pique verbale = pool d'Intellect, etc.)
L'utilisation de certains pouvoirs nécessite également de puiser dans vos précieux pool. C'est là que les atouts entrent en jeu. Le coût du pouvoir est en effet diminué du score de l'atout concerné.
Exemple : mon Nano a un pouvoir d'attaque mental qui coûte un point d'Ingeniosité pour être utilisé. Si mon atout d'Ingéniosité est égal à 1 ce pouvoir ne me coûte plus rien et je peux l'utiliser à volonté...
Robustesse 7
Vivacité 9
Ingéniosité 12
+ six points à répartir comme ça me chante, sachant que des scores entre 9 et 12 sont dans la moyenne, j'opte pour :
Robustesse 9
Vivacité 11
Ingéniosité 14
J'opte pour Psionics. : je suis capable de communiquer mentalement avec les nanos-machines et j'ai besoin d'expérience qui étendent mon champs de conscience pour progresser (ça sent l'omelette aux champis !)
J'aime beaucoup ce genre de choix un peu gratuit (= sans influence mécanique) mais qui permettent de mieux décrire un personnage. Avec des joueurs expérimentés nul doute que vous trouverez d'autres historiques mais au moins le jeu est là pour leur mettre le pied à l'étrier.
Au Tier 1 j'obtiens les avantages suivant :
J'obtiens un 16 : "je viens d'une terre lointaine où je suis connu et estimé alors qu'ici les gens me traite avec suspicion".
Chaque classe possède sa table spécifique. Encore une fois cela vous permet de créer des personnages rapidement et bien relié à l'univers. Comme la plupart des choix de ce genre donné dans le livre, il s'agit avant tout d'une source d'inspiration plutôt que d'un carcan.
Si le joueur souhaite incarner autre chose qu'un humain c'est lors de cette étape qu'il choisit son espèce : Visiteur ou Mutant, qui devient donc la qualité du personnage.
La traduction plus en détails :
Les Qualités (Descriptor)
Charming : Charmeur
Clever : Astucieux
Graceful : Gracieux
Intelligent : Brillant
Learned : Studieux
Mystical/Mechanical : Mystique/Mécaniste
Rugged : Aguerri
Stealthy : Discret
Strong : Puissant
Strong-willed : Tenace
Swift : Vif
Tough : Résistant
Les Foci
...est entouré d'un halo de feu (Bears a Halo of Flame)
...est un archer talentueux (Carries a quiver)
...commande aux esprits (Commands mental)
...est le maitre des bêtes (Controls beast)
...contrôle la gravité (Controls gravity)
...est un illusionniste (Craft illusions)
...créé des objets uniques (Craft unique objects)
...est le maitre du métal (Employ magnetism)
...est un artiste (Entertains)
...est en partie un fantôme (Exists partially out of phase)
...explore les recoins obcurs du 9ème monde (Explore dark places)
...se bat avec panache (Fights with panache)
... domine la matière avec son esprit (Focuses mind over matter)
... est fait de chair et d'acier (Fuses flesh and steel)
...hurle à la lune (Howls at the moon)
...est un grand chasseur (Hunts With Great Skill)
...est un chef né (Leads)
... ne fait qu'un avec la nature (Lives in the Wilderness)
...est une muraille face à l'ennemi (Masters Defense)
...est un maitre d'armes (Masters Weaponry)
...est un assassin (Murders)
...est enragé (Rages)
...chevauche le tonnerre (Rides the Lightning)
...parle aux machines (Talks to Machines)
...porte un manteau de givre (Wears a Sheen of Ice)
...est un maitre des Mystères (Wields Power With Precision)
...se bat avec deux armes (Wields Two Weapons at Once)
...accomplit des miracles (Works Miracles)
...œuvre dans les bas-fonds (Works the Back Alleys)
Steadfast : Bastion
The Beyond : les Terres Extérieures
Order of truth : l'Ordre de la Vérité
Amber Pope : le pape d'Ambre/Sa Sainteté d'Ambre
Aeon priest : prêtre des Âges/prêtre de l'éternité
Comme d'habitude, si vous avez des questions : les commentaires ou le forum !
Numenéra : l'univers
Le monde de Numenéra c'est la Terre dans un milliard d'années. Une Terre qui dans ce laps de temps a connu huit "civilisations" qui ont toutes finies par disparaitre.On ne connait rien de ces civilisations disparues, si ce n'est qu'elles ont accomplie de grandes choses et atteint ce moment où la technologie cesse de se distinguer de la magie.
Le 9ème Monde, celui que vont parcourir les personnages, s'est édifié sur les "restes" de ces mondes passés. Des mondes où l'Homme est allé dans les étoiles, un monde où l'Humantité a disparue, remplacée par des visiteurs venus d'autres mondes, avant de réapparaître à nouveau.
C'est surtout un monde où la moindre parcelle de terre a été conçue et fabriquée à une époque antérieure, où le moindre relief est peut-être l'hommage oublié d'un peuple éteint à son Empereur mourant. On y trouve également des objets venus de ces mondes disparus, aux propriétés "magiques" et qui sont collectivement appelés des Numenéra.
C'est également une époque où l'homme vit aux côtés d'abhumains, résultats d'expériences du passé, et de visiteurs, les lointains descendants de peuples venus des étoiles.
La présentation de l'univers par Monte Cook est extrêmement réjouissante : le monde est à la fois jeune et vieux. C'est à la fois un univers de fantasy et de science-fiction. Au niveau le plus basique, cela signifie que les hommes ont parfois besoin de bête de somme pour tirer leur chariot antigrav et cela signifie également qu'il est tout à fait possible de faire cohabiter des idées "modernes" (de la politique à l'hygiène) avec un environnement parfois primitif.
Tous les anachronismes qui sont généralement ridicules dans d'autres univers médiévaux fantastiques sont ici parfaitement justifiés. Les gens savent ce que sont des microbes ou une démocratie mais continuent à se battre avec des armes blanches ou des sabres lasers... C'est donc une grosse l'auberge espagnole ou chaque MJ pourra placer ce qui l'intéresse sans trop se soucier de vraisemblance historique.
Même si Numenéra n'est pas le premier jeu à proposer un univers de science-fantasy c'est, à mon avis, le plus cohérent, le mieux décrit et le plus aboutit. A la frontière entre les peintures de Rodney Matthews, l'univers visuel de Nausicäa de la Vallée du vent, le dépaysement d'un Ptah Hotep, d'un Tekumel ou d'un Laelith (pour certains de ses éléments les plus SF comme le Lithoracle).
Les règles du jeu
Le principe de base est simple : le joueur lance 1D20 et tente de dépasser un seuil fixé par le MJ.Deux spécificités du système :
- Seuls les joueurs lancent les dés
- La plupart des modificateurs influe sur la difficulté du jet mais pas sur le résultat du dé.
Exemple : Ezenar le Nano veut crocheter une porte. Le MJ fixe la difficulté à 4 (difficile). Le seuil de réussite est toujours égal à la difficulté X 3. Dans ce cas s'il n'y a aucun modificateur, le seuil est donc égal à 12.
Mais Ezenar a peut-être de quoi faire pencher la balance en sa faveur : s'il possède une compétence adaptée ("Aucune serrure ne me résiste" par exemple) il diminue la difficulté d'un rang, elle passe alors de 4 à 3 pour un seuil final de 9.
Même s'il y a quelques subtilités vous avez là le cœur du système qui de toute manière ne deviens jamais beaucoup plus compliqué que ça. Tout suit toujours la même logique et on n'est pas noyé sous les cas particuliers. Cela reste bien entendu à tester autour d'une table mais sur le papier cela semble clair et surtout concis (30 pages de règles sur les 416 du livre et 16 pages de règles optionnels pour les fans de petits détails). Il y a toujours des choses dont je me passerais bien (gérer la fatigue provoquée par les armures...) mais dans l'ensemble je suis séduit.
Si vous souhaitez avoir plus de détails, Dokkalfar sur le forum CasusNo a très bien décortiqué l'ensemble.
Création de personnage
Les personnages des joueurs sont des aventuriers qui vont bien souvent à la recherche des fameux Numenéra (mais la richesse de l'univers implique déjà qu'il est possible d'envisager beaucoup d'autres raisons pour partir à l'aventure).Avoir la classe
Pour commencer le jeu nous donne le choix entre trois "classes" : Glaive, Nano ou Jack (pour Jack-of-all-Trades, le touche-à-tout). Notez bien qu'en vo Monte Cook parle de types plutôt que de classes. C'est justifié dans le sens où il ne s'agit pas de séparations très rigide : un Glaive pourra avoir des pouvoirs psis, un Jack pourra être très compétent une arme à la main et un Nano ne dépendra que de ses Mystères pour exister...La description des classes et leur place dans le 9ème monde est très claire et les idées de personnages viennent très rapidement et l'utilisation des bon vieux archétypes de Guerrier, Magicien et Voleur sont très bien remotivés.
Par défaut le jeu propose de jouer des humains mais on peut également jouer deux types de "visiteurs" ainsi que créer des mutants en choisissant quelques mutations.
Les attributs
Comme je suis un gros bourrin, je vais faire un effort et créer un Nano, ça me changera. En gros les Nanos sont capables de modifier la réalité en manipulant les nanos-machines que l'on trouve partout dans le 9ème monde. Le choix de ma classe va déterminer le score de départ de mes attributs qui sont au nombre de trois :La Robutesse (Might) qui regroupe la force et la constitution
La Vivacité (Speed) qui regroupe la coordination et les réflexes
L'Ingéniosité (Intellect) qui regroupe l'intelligence mais également le charisme du personnage
Pool et atouts
Chaque attribut est formé de deux scores : un pool et un atout (edge)Quand on est blessé on perd des points dans un pool (coup de poing dans la gueule = pool de Robustesse, pique verbale = pool d'Intellect, etc.)
L'utilisation de certains pouvoirs nécessite également de puiser dans vos précieux pool. C'est là que les atouts entrent en jeu. Le coût du pouvoir est en effet diminué du score de l'atout concerné.
Exemple : mon Nano a un pouvoir d'attaque mental qui coûte un point d'Ingeniosité pour être utilisé. Si mon atout d'Ingéniosité est égal à 1 ce pouvoir ne me coûte plus rien et je peux l'utiliser à volonté...
Effort
Enfin on peut également puiser dans ce pool pour diminuer la difficulté d'un jet. On fait pour cela appel au score en Effort du personnage (qui est égal à 1 à la création). L'utilisation d'un effort coûte trois points à la pool de l'attribut concerné mais diminue la difficulté d'un rang. Pour les bourrins l'utilisation d'un effort permet également de booster les dégâts d'une attaque. Joie.Les compétences
Les compétences sont définies par d'autres éléments du personnage (sa classe, sa qualité, etc...) mais il n'y a pas de liste fixe, c'est aux joueurs et aux MJ de trouver ce qui leur convient. Si l'idée est excellente les exemples fournis sont d'une platitude absolue (une reprise des compétences de DD3) alors qu'il y a vraiment moyen de s'amuser en typant bien chaque personnage.Retour au personnage
Pour un Nano j'ai les pools suivants :Robustesse 7
Vivacité 9
Ingéniosité 12
+ six points à répartir comme ça me chante, sachant que des scores entre 9 et 12 sont dans la moyenne, j'opte pour :
Robustesse 9
Vivacité 11
Ingéniosité 14
Historique
Ensuite je dois choisir entre trois historique : Forbidden Knowledge, Psionics ou Ports and plugs. Ces historiques n'ont pas d'autres effet que de montrer de quelle manière mon personnage progresse en expérience. C'est purement descriptif.J'opte pour Psionics. : je suis capable de communiquer mentalement avec les nanos-machines et j'ai besoin d'expérience qui étendent mon champs de conscience pour progresser (ça sent l'omelette aux champis !)
J'aime beaucoup ce genre de choix un peu gratuit (= sans influence mécanique) mais qui permettent de mieux décrire un personnage. Avec des joueurs expérimentés nul doute que vous trouverez d'autres historiques mais au moins le jeu est là pour leur mettre le pied à l'étrier.
Capacités spéciales lié à ma classe
Ensuite, un personnage de Numenéra ne gagne pas des niveaux mais il progresse dans des Tiers. Il commence au Tier 1 et peut progresser jusqu'au Tier 6.Au Tier 1 j'obtiens les avantages suivant :
- Mon score en Effort est de 1
- Génie : mon atout en Ingéniosité est égal à 1
- Expert des Mystes : je peux utiliser jusqu'à 3 Mystes (Cyphers) à la fois.
- Maniement des armes légères : pas de pénalités quand j'utilise ce type d'armes (une pénalité avec des armes moyennes, deux avec des armes lourdes).
- Initié aux Numenéra : vous pouvez tentez d'identifier les fonctions des Numenéra que vous trouvez.
- Mon équipement de départ, dont trois Mystes déterminés par le MJ
- Je peux choisir deux Mystères (= sorts) parmi une liste de cinq. Je choisis Onslaught (je blesse physiquement ou mentalement l'adversaire) et Hedge Magic ("magie mineure" en gros)
Ma place dans la communauté
Je lance 1D20 et je note le résultat obtenu sur une table qui enrichi mon historique en me donnant des indications sur la place de mon personnage dans le monde.J'obtiens un 16 : "je viens d'une terre lointaine où je suis connu et estimé alors qu'ici les gens me traite avec suspicion".
Chaque classe possède sa table spécifique. Encore une fois cela vous permet de créer des personnages rapidement et bien relié à l'univers. Comme la plupart des choix de ce genre donné dans le livre, il s'agit avant tout d'une source d'inspiration plutôt que d'un carcan.
Qualité
Je dois maintenant choisir une qualité pour mon personnage (charmant, studieux, vif... Il y a douze qualités en tout). Une qualité vous donne :- Un bonus dans une pool
- 2 à trois compétences
- Un équipement supplémentaire
- Une raison de partir à l'aventure (à choisir parmi 4)
- Certaines qualités qui proposent des bonus plus importants imposent également un malus à certaines actions (un personnage studieux est par exemple désavantagé dans le situations sociales).
Si le joueur souhaite incarner autre chose qu'un humain c'est lors de cette étape qu'il choisit son espèce : Visiteur ou Mutant, qui devient donc la qualité du personnage.
Focus
Le focus est une "spécialité" qui accorde au personnage des pouvoirs ou niveau d'expertise : maitre d'armes, pouvoirs psis, manipulation du feu ou de la gravité, etc. L'efficacité des Focus se renforce à chaque nouveau Tier. Un focus apporte généralement au personnage :- Une relation avec un autre PJ
- Parfois de l'équipement supplémentaire
- Éventuellement d'autres avantages
Numenéra : la feuille de personnage et un lexique
La feuille de personnage est disponible iciLa traduction plus en détails :
- J'ai traduit descriptor par Qualité.
- Pour les compétences j'ai traduit skilled par Compétent et specialized par Maître.
- J'ai finalement décidé de traduire Cypher par Myste. Certes le sens de départ est un peu éloigné mais finalement pas plus que pour Cypher qui au départ n'a jamais signifié "Objet techno-magique". Donc après le passage de huit civilisations j'imagine que cette utilisation de Myste est envisageable...
Les Qualités (Descriptor)
Charming : Charmeur
Clever : Astucieux
Graceful : Gracieux
Intelligent : Brillant
Learned : Studieux
Mystical/Mechanical : Mystique/Mécaniste
Rugged : Aguerri
Stealthy : Discret
Strong : Puissant
Strong-willed : Tenace
Swift : Vif
Tough : Résistant
Les Foci
...est entouré d'un halo de feu (Bears a Halo of Flame)
...est un archer talentueux (Carries a quiver)
...commande aux esprits (Commands mental)
...est le maitre des bêtes (Controls beast)
...contrôle la gravité (Controls gravity)
...est un illusionniste (Craft illusions)
...créé des objets uniques (Craft unique objects)
...est le maitre du métal (Employ magnetism)
...est un artiste (Entertains)
...est en partie un fantôme (Exists partially out of phase)
...explore les recoins obcurs du 9ème monde (Explore dark places)
...se bat avec panache (Fights with panache)
... domine la matière avec son esprit (Focuses mind over matter)
... est fait de chair et d'acier (Fuses flesh and steel)
...hurle à la lune (Howls at the moon)
...est un grand chasseur (Hunts With Great Skill)
...est un chef né (Leads)
... ne fait qu'un avec la nature (Lives in the Wilderness)
...est une muraille face à l'ennemi (Masters Defense)
...est un maitre d'armes (Masters Weaponry)
...est un assassin (Murders)
...est enragé (Rages)
...chevauche le tonnerre (Rides the Lightning)
...parle aux machines (Talks to Machines)
...porte un manteau de givre (Wears a Sheen of Ice)
...est un maitre des Mystères (Wields Power With Precision)
...se bat avec deux armes (Wields Two Weapons at Once)
...accomplit des miracles (Works Miracles)
...œuvre dans les bas-fonds (Works the Back Alleys)
Le mini-lexique pour se lancer rapidement
Esoteries : MystèresSteadfast : Bastion
The Beyond : les Terres Extérieures
Order of truth : l'Ordre de la Vérité
Amber Pope : le pape d'Ambre/Sa Sainteté d'Ambre
Aeon priest : prêtre des Âges/prêtre de l'éternité
La semaine prochaine...
Nous passerons en revue de façon plus détaillée l'univers et les quatre scénarios disponibles dans le livre de base. Nous n'avons effectivement fait qu'effleurer le contenu du livre ! Mais si vous hésitez et que ce début de portrait vous "parle" vous pouvez sautez le pas, je pense que vous ne serez pas déçu !Comme d'habitude, si vous avez des questions : les commentaires ou le forum !
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