/!\ Spoilers pour ceux qui n'auraient pas lu Le Miroir Mortel, le troisième tome de la saga /!\
Oyez, oyez braves gens !
Je m'adresse aujourd'hui aux grands fans de la saga La Cité des Ténèbres, de Cassandra Clare.

Du moins, je l'espère.
Si ça peux vous aider, je vous remet dans le contexte : ils viennent de rencontrer l'ange Ithuriel, piégé dans le sous-sol, et de le libérer. Le manoir de la famille Hérondale commence alors à s'effondrer, et c'est là que Jace et Clary se retrouvent étendus dans l'herbe après avoir sauté par la fenêtre de la bibliothèque pour sauver leur peau.
Le passage qui nous intéresse dans la version française est le suivant :
Version française écourtée :
[...]
"Si tu veux que j'arrête, dis-le maintenant, murmura-t-il.
Comme elle ne répondait rien, il déposa un baiser sur sa tempe.
-Ou maintenant, reprit-il en effleurant des lèvres sa pommette.
-Ou...
Mais Clary l'avait déjà attiré contre elle, et le reste de sa phrase fut noyé sous ses baisers. Collés l'un à l'autre, ils roulèrent dans l'herbe. Elle sentait des pierres s'enfoncer dans son dos et son épaule l'élançait, mais plus rien ne comptait que Jace. Soudain, les doigts de Clary rencontrèrent un objet métallique et, surprise, elle recula.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Je t'ai fait mal ?
-Non, c'est ce truc, répondit-elle en effleurant l'anneau d'argent pendu à son cou."
"Si tu veux que j'arrête, dis-le maintenant, murmura-t-il.
Comme elle ne répondait rien, il déposa un baiser sur sa tempe.
-Ou maintenant, reprit-il en effleurant des lèvres sa pommette.
-Ou...
Mais Clary l'avait déjà attiré contre elle, et le reste de sa phrase fut noyé sous ses baisers. Collés l'un à l'autre, ils roulèrent dans l'herbe. Elle sentait des pierres s'enfoncer dans son dos et son épaule l'élançait, mais plus rien ne comptait que Jace. Soudain, les doigts de Clary rencontrèrent un objet métallique et, surprise, elle recula.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Je t'ai fait mal ?
-Non, c'est ce truc, répondit-elle en effleurant l'anneau d'argent pendu à son cou."
A ce sujet, j'aurais donc deux petites choses qui devraient vous ravir !
Tout d'abord, sachez que la version française a été très fortement raccourcie. (On peut aussi appeler ça de la censure, qu'on se le dise). Je vous propose donc de lire la version originale de cette scène, en non-censurée, traduite par Tess, (du blog Notre petite bulle).
Je vous l'aurais bien retraduite, mais je ne trouve le texte VO nulle part, désolée...
Et, pour finir en beauté, voici la même scène mais du point de vue de Jace ! Cette fois-ci la traduction est de moi, mais si vous préférez la lire en VO, c'est par ici.Je vous l'aurais bien retraduite, mais je ne trouve le texte VO nulle part, désolée...
Version originale traduite:
(...)
"-Mon rôle est de te protéger des garçons qui veulent te faire exactement ce que je voudrais te faire.
Clary retient son souffle. Il la regardait toujours, mais son expression changea. Il avait un regard qu'elle n'avait jamais vu auparavant, mortel, presque prédateur. Soudain elle prit conscience de la pression de son corps contre le sien, de ses hanches qui épousaient les siennes, et elle avait mal partout où elle ne le touchait pas, un réelle peine physique.
'Ce que je voudrais te faire', avait-il dit. Ne pensant plus à rien d'autre qu'à combien elle le désirait, elle laissa ses doigts tracer un chemin le long de sa joue jusqu'à ses hanches, surlignant la courbe de ses lèvres du bout de son index.
Elle fut récompensée en entendant sa respiration s'accélérer, ses yeux soudain devenus plus sombres. Il ne bougea pas.
-Que veux-tu me faire, exactement ? Murmura-t-elle.
La lumière de ses yeux s'enflamma. Lentement, il inclina la tête jusqu'à ce que ses lèvres soient contre son oreille. Quand il parla, elle sentit son souffle contre sa peau, ce qui la fit frissonner.
-Je pourrais te montrer.
Elle ne répondit rien. Même si elle avait réussi à rassembler ses esprit pour trouver une réponse, elle ne voulait pas lui dire d'arrêter. Elle était lasse de dire non, de s'interdire d'écouter ce que son corps voulait. Peu importait le prix à payer.
Elle sentit ses lèvres toujours collées à son oreille s'étirer en un sourire.
-Si tu veux que j'arrête, dis-le maintenant, murmura-t-il.
Comme elle ne répondit rien, il déposa un baiser sur sa tempe, la faisant frissonner.
-Ou maintenant...
Ses lèvres effleurèrent sa pommette pour y déposer un tendre et léger baiser.
-Ou maintenant...
Sa bouche arpenta sa mâchoire.
-Ou maintenant...
Ses lèvres étaient à présent contre les siennes, ses mots parlés contre sa bouche.
-Maintenant...
Il l'embrassa.
Tout d'abord la pression de ses lèvres était douce, cherchante. Mais comme elle y répondit instantanément en enroulant ses bras autour de lui, passant ses mains dans ses cheveux, elle sentit la pression de son corps changer pour devenir quelque chose d'autre. Soudain il l'embrassait avec acharnement, ses lèvres pressées contre les siennes. Elle sentait le sang dans sa bouche, mais cela n'avait pas d'importance. Elle sentait des pierres s'enfoncer dans son dos, son épaule l'élançait là où elle était tombée depuis la fenêtre, mais plus rien ne comptait. Tout ce qui importait et existait c'était Jace, tout ce qu'elle sentait, souhaitait, respirait, voulait et voyait, c'était Jace. Rien d'autre ne comptait.
Il arrêta le baiser, se recula, et elle le relâcha avec un petit bruit de protestation. Sa lèvre à lui était enflée, ses yeux grands et sombres presque noir de désir. Il chercha les boutons de son manteau, tentant de défaire le premier, mais sa main tremblait tellement qu'il n'y arriva pas. Clary posa sa main sur la sienne, le calmant alors qu'elle aurait du trembler autant que lui.
-Laisse moi... dit-elle.
Il se figea. Il la regarda alors qu'elle défaisait les boutons elle-même, faisant travailler ses doigts aussi vite qu'elle le pouvait. Le manteau s’entrouvrit et glissa de ses épaules. Dessous, elle ne portait qu'une petite blouse d'Amatis. L'air frais de la nuit lui mordit la peau et la fit haleter. Elle leva les bras vers lui.
-Reviens... murmura-t-elle. Embrasse-moi encore.
Il fit un petit bruit et tomba dans ses bras comme quelqu'un qui rechercherait de l'air après s'être presque noyé. Il embrassa ses paupières, ses joues, sa gorge, avant de retourner à ses lèvres. Leur baiser n'était plus que frénésie maintenant, presque fiévreux. C'était tellement contraire au tempérament de Jace qui ne semblait jamais pressé, ni même capable de ses dépêcher pour quelque chose.
Sans le manteau entre eux, elle pouvait sentir sa chaleur, brûlants sous leurs T-shirt. Il avait les mains enroulées autour d'elle, sous la bretelle de son soutien-gorge, longeant sa colonne vertébrale, son toucher enflammant sa peau nue. Elle voulait encore plus de son toucher, de ses mains sur elle, de sa peau sur sa peau. Elle voulait être touchée partout, le tenir alors qu'il tremblait comme il tremblait maintenant. Elle ne voulait plus aucun espace libre entre eux.
Elle tira sur sa veste à lui et, elle ne su comment, son t-shirt s'enleva aussi. Leurs mains explorèrent le corps de l'autre. Elle fit courir ses doigts le long de son dos et senti sa peau douce sur ses muscles, et quelque chose auquel elle ne s'attendait pas, alors qu'elle aurait dû : ses cicatrices qui s'étendaient comme des petits fils sur sa peau.
Elle aurait pu les voir comme des imperfections, mais ses marques représentaient à ses yeux l'histoire de Jace incrustées dans sa peau. Une carte de sa vie, de ses combats.
Elle toucha la cicatrice en forme d'étoile sur son épaule et se redressa pour poser sa bouche dessus. Quelque chose de froid heurta sa clavicule. Elle recula dans une exclamation de surprise.
Jace se releva sur les coudes et la regarda.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Est-ce que je t'ai fait mal ?
Sa voix était faible, comme droguée.
-Non, c'est ce truc, dit-elle en effleurant l'anneau d'argent pendu à son cou."
"-Mon rôle est de te protéger des garçons qui veulent te faire exactement ce que je voudrais te faire.
Clary retient son souffle. Il la regardait toujours, mais son expression changea. Il avait un regard qu'elle n'avait jamais vu auparavant, mortel, presque prédateur. Soudain elle prit conscience de la pression de son corps contre le sien, de ses hanches qui épousaient les siennes, et elle avait mal partout où elle ne le touchait pas, un réelle peine physique.
'Ce que je voudrais te faire', avait-il dit. Ne pensant plus à rien d'autre qu'à combien elle le désirait, elle laissa ses doigts tracer un chemin le long de sa joue jusqu'à ses hanches, surlignant la courbe de ses lèvres du bout de son index.
Elle fut récompensée en entendant sa respiration s'accélérer, ses yeux soudain devenus plus sombres. Il ne bougea pas.
-Que veux-tu me faire, exactement ? Murmura-t-elle.
La lumière de ses yeux s'enflamma. Lentement, il inclina la tête jusqu'à ce que ses lèvres soient contre son oreille. Quand il parla, elle sentit son souffle contre sa peau, ce qui la fit frissonner.
-Je pourrais te montrer.
Elle ne répondit rien. Même si elle avait réussi à rassembler ses esprit pour trouver une réponse, elle ne voulait pas lui dire d'arrêter. Elle était lasse de dire non, de s'interdire d'écouter ce que son corps voulait. Peu importait le prix à payer.
Elle sentit ses lèvres toujours collées à son oreille s'étirer en un sourire.
-Si tu veux que j'arrête, dis-le maintenant, murmura-t-il.
Comme elle ne répondit rien, il déposa un baiser sur sa tempe, la faisant frissonner.
-Ou maintenant...
Ses lèvres effleurèrent sa pommette pour y déposer un tendre et léger baiser.
-Ou maintenant...
Sa bouche arpenta sa mâchoire.
-Ou maintenant...
Ses lèvres étaient à présent contre les siennes, ses mots parlés contre sa bouche.
-Maintenant...
Il l'embrassa.
Tout d'abord la pression de ses lèvres était douce, cherchante. Mais comme elle y répondit instantanément en enroulant ses bras autour de lui, passant ses mains dans ses cheveux, elle sentit la pression de son corps changer pour devenir quelque chose d'autre. Soudain il l'embrassait avec acharnement, ses lèvres pressées contre les siennes. Elle sentait le sang dans sa bouche, mais cela n'avait pas d'importance. Elle sentait des pierres s'enfoncer dans son dos, son épaule l'élançait là où elle était tombée depuis la fenêtre, mais plus rien ne comptait. Tout ce qui importait et existait c'était Jace, tout ce qu'elle sentait, souhaitait, respirait, voulait et voyait, c'était Jace. Rien d'autre ne comptait.
Il arrêta le baiser, se recula, et elle le relâcha avec un petit bruit de protestation. Sa lèvre à lui était enflée, ses yeux grands et sombres presque noir de désir. Il chercha les boutons de son manteau, tentant de défaire le premier, mais sa main tremblait tellement qu'il n'y arriva pas. Clary posa sa main sur la sienne, le calmant alors qu'elle aurait du trembler autant que lui.
-Laisse moi... dit-elle.
Il se figea. Il la regarda alors qu'elle défaisait les boutons elle-même, faisant travailler ses doigts aussi vite qu'elle le pouvait. Le manteau s’entrouvrit et glissa de ses épaules. Dessous, elle ne portait qu'une petite blouse d'Amatis. L'air frais de la nuit lui mordit la peau et la fit haleter. Elle leva les bras vers lui.
-Reviens... murmura-t-elle. Embrasse-moi encore.
Il fit un petit bruit et tomba dans ses bras comme quelqu'un qui rechercherait de l'air après s'être presque noyé. Il embrassa ses paupières, ses joues, sa gorge, avant de retourner à ses lèvres. Leur baiser n'était plus que frénésie maintenant, presque fiévreux. C'était tellement contraire au tempérament de Jace qui ne semblait jamais pressé, ni même capable de ses dépêcher pour quelque chose.
Sans le manteau entre eux, elle pouvait sentir sa chaleur, brûlants sous leurs T-shirt. Il avait les mains enroulées autour d'elle, sous la bretelle de son soutien-gorge, longeant sa colonne vertébrale, son toucher enflammant sa peau nue. Elle voulait encore plus de son toucher, de ses mains sur elle, de sa peau sur sa peau. Elle voulait être touchée partout, le tenir alors qu'il tremblait comme il tremblait maintenant. Elle ne voulait plus aucun espace libre entre eux.
Elle tira sur sa veste à lui et, elle ne su comment, son t-shirt s'enleva aussi. Leurs mains explorèrent le corps de l'autre. Elle fit courir ses doigts le long de son dos et senti sa peau douce sur ses muscles, et quelque chose auquel elle ne s'attendait pas, alors qu'elle aurait dû : ses cicatrices qui s'étendaient comme des petits fils sur sa peau.
Elle aurait pu les voir comme des imperfections, mais ses marques représentaient à ses yeux l'histoire de Jace incrustées dans sa peau. Une carte de sa vie, de ses combats.
Elle toucha la cicatrice en forme d'étoile sur son épaule et se redressa pour poser sa bouche dessus. Quelque chose de froid heurta sa clavicule. Elle recula dans une exclamation de surprise.
Jace se releva sur les coudes et la regarda.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Est-ce que je t'ai fait mal ?
Sa voix était faible, comme droguée.
-Non, c'est ce truc, dit-elle en effleurant l'anneau d'argent pendu à son cou."
Du point de vue de Jace:
Plus tard, Jace ne se rappellerait que très peu la destruction du Manoir en elle-même, l’effondrement de la seule maison qu'il n'avait jamais connu depuis l'âge de dix ans. Il ne se rappellerait que de la chute par la fenêtre de la bibliothèque, de leur atterrissage et de leur dégringolade dans l'herbe où il avait attrapé Clary pour la plaquer au sol et lui faire rempart de son corps pendant que des bouts du Manoir pleuvaient autour d'eux comme de la grêle.
Il pouvait la sentir respirer, sentir son cœur s'affoler. Un instant, cela lui rappela son faucon, la façon qu'il avait de se blottir, aveugle et confiant, dans sa main, la rapidité du battement de son cœur. Clary le tenait par le devant de sa chemise, bien qu'il doutait qu'elle en soit consciente, et avait son visage contre son épaule. Il avait désespéramment peur que son corps ne suffise pas à la protéger entièrement. Il s'imagina des roches aussi grosses que des éléphants tomber sur le sol rocailleux, prêts à les écraser tous les deux, à l'écraser elle. Le sol trembla sous eux, et il se pressa un peu plus fort contre elle, comme si ça aurait pu aider d'une manière ou d'une autre. Ça avait quelque chose rassurant, de presque magique, comme de fermer les yeux pour ne pas voir le couteau qui vient vers vous.
Le grondement s'atténua. Il réalisa avec surprise qu'il pouvait entendre à nouveau, des petits riens : le bruit des oiseaux, le vent dans les arbres. La voix de Clary à bout de souffle.
-Jace... Je pense que tu as laissé tomber ta stèle quelque part.
Il se recula et baissa les yeux sur elle. Elle planta ses yeux dans les siens. Dans le clair de lune ses yeux verts auraient tout aussi bien pu être noirs. Ses cheveux roux étaient pleins de poussière, son visage maculé de suie. Il pouvait voir son pouls battre à sa gorge. Encore étourdis, il dit la première chose qui lui vint à l’esprit.
-Ça m'est égal, tant que tu n'es pas blessée.
-Je vais bien.
Elle tendit le bras vers lui, et passa doucement ses doigts dans ses cheveux. Son corps, encore sous l'influence de l'adrénaline, était si sensible que le moindre contact avec sa peau semblait créer des étincelles.
-Il y a de l'herbe... dit-elle. Dans tes cheveux.
Il y avait de la préoccupation dans ses yeux. De la préoccupation pour lui. Il se rappela la première fois qu'il l'avait embrassée, dans la serre, comment il avait finalement compris, découvert la façon dont la bouche de quelqu'un contre la votre pouvait vous ébranler, vous donner le tournis et vous laisser pantelant. Compris que toute l'expertise du monde, toutes les techniques que vous connaissiez ou aviez apprises, s'envolaient par la fenêtre quand vous embrassiez la bonne personne.
Ou la mauvaise.
-Tu ne devrais pas me toucher, dit-il.
Ses mains se figèrent, la paume de sa main contre sa joue.
-Pourquoi pas ?
-Tu sais très bien pourquoi. Tu as vu ce que j'ai vu, n'est-ce pas ? Le passé, l'ange, nos parents.
Les yeux de Clary s'assombrirent.
-J'ai vu.
-Tu sais ce qu'il s'est passé.
-Beaucoup de choses se sont passées, Jace...
-Pas pour moi, souffla-t-il dans un soupir teinté d'angoisse. J'ai du sang de démon, Clary. Du sang de démon.Tu comprends ça, non ?
Elle releva le menton. Il savait combien elle détestait qu'on sous-entende qu'elle ne comprenait pas quelque chose, ou ne le savait pas, ou n'avait pas besoin de le savoir. Il aimait ça chez elle et ça le rendait dingue.
-Ça ne veut rien dire. Valentin était fou, il ne faisait que déblatérer...
-Et Jocelyn ? Elle était folle ? Je sais ce que Valentin essayait de faire. Il essayait de créer des hybrides, mi ange mi humain, et mi homme mi démon. Tu es la première Clary, et je suis la deuxième. Je suis en partie un monstre. Une part de ce que j'ai tant essayé d'éteindre, de détruire.
-Ce n'est pas vrai. Ça ne se peut pas. Ça n'a pas de sens...
-Mais c'est le cas.
Comment ne pouvait elle pas le comprendre ? Ça lui semblait si évident, à lui, si fondamental.
-Ça explique tout, continua-t-il.
-Tu veux dire que ça explique pourquoi tu es un si bon Chasseur d'Ombre ? Pourquoi tu es loyal, courageux, honnête et tout ce que les démons ne sont pas ?
-Ça explique, dit-il, ce que je ressens pour toi
-Que veux-tu dire ? siffla-t-elle entre ses dents.
-Tu es ma sœur. Ma sœur, mon sang, ma famille. Je devrais vouloir te protéger...continua-t-il en buttant sur les mots. Te protéger des garçons qui voudraient te faire exactement ce que j'aimerais te faire.
Il l'entendit retenir sa respiration. Elle avait toujours les yeux levés vers lui, et bien qu'il ai espéré y voir de l'horreur, une sorte de révulsion pour ce qu'il n'avait jamais osé exprimé aussi clairement, il n'y vit rien de la sorte. Il n'y vit qu'une curiosité inquisitrice, comme si elle examinait la carte d'une contrée inconnue.
Presque distraitement, elle laissa ses doigts descendre le long de sa joue jusqu'à ses lèvres, dessiner la forme de sa bouche du bout de son index comme si elle traçait un itinéraire. Il y avait de l'émerveillement dans ses yeux. Il sentit son cœur se retourner dans sa poitrine et son corps, le traître, répondre à son toucher.
-Qu'est-ce que tu voudrais me faire exactement ? murmura-t-elle.
Il ne pouvait s'en empêcher. Il se pencha vers elle, jusqu'à ce que ses lèvres frôlent son oreille.
-Je pourrais te montrer.
Il la sentit trembler, mais malgré le frisson de son corps, ses yeux le mettaient au défis. L'adrénaline dans son sang, mêle au désir et à la force du désespoir faisait chanter son sang dans ses oreilles. Je vais lui montrer, pensa-t-il. Une part de lui était convaincu qu'elle le repousserait. L'autre était trop enivré de Clary, de sa proximité, d'elle contre lui, pour se raisonner.
-Si tu veux que j'arrête, dis-le moi tout de suite, susurra-t-il.
Comme elle ne répondit rien, il effleura des lèvres le creux de sa tempe.
-Ou maintenant.
Sa bouche trouva sa joue, la ligne de mâchoire. Il goûta sa peau, sucrée salée : poussière et désir.
-Ou maintenant.
Sa bouche traça la courbe de sa mâchoire et elle se cambra contre lui, lui faisant enfoncer ses doigts dans le sol. Sa respiration haletante le rendait fou, alors il plaça sa bouche juste au dessus de la sienne pour la faire taire.
-Maintenant, annonça-t-il en chuchotant, sans plus vraiment poser de question.
Et il l'embrassa. D'abord doucement, prudemment, mais soudain les mains de Clary agrippèrent le dos de sa chemise, sa poitrine se retrouva plaquée contre la sienne, puis se fut comme si le sol se dérobait sous lui. Il l'embrassait comme il avait toujours rêvé de le faire, avec une sauvagerie et un abandon total, sa langue balayait sa bouche pour trouver la sienne et entamer un délicieux duel. Clary était alors aussi téméraire que lui, elle le goûtait et explorait sa bouche avec effronterie. Il atteignit les boutons de son manteau alors qu'elle mordillait doucement sa lèvre inférieure et que son corps tout entier vu saisit d'un spasme.
Elle posa ses mains sur les siennes, et pendant un instant, il eut peur qu'elle ne lui demande d'arrêter, qu'elle ne lui dise que c'était insensé, qu'ils allaient tous les deux se haïr le lendemain.
-Laisse moi... fut tout ce qu'elle dit.
Et il s'immobilisa pour la regarder calmement défaire les boutons de son manteau qui finit par s'ouvrir.
La chemise qu'elle portait en-dessous était fine et il pouvait distinguer les courbes de son corps au travers : la courbe de ses seins, la marque de sa taille, l’évasement de ses hanches l'étourdirent. Il avait vu ça sur d'autres filles avant, bien sûr, mais ça n'avait jamais compté.
Et maintenant, plus rien d'autre n'importait.
Elle tendit ses bras vers lui, la tête basculée en arrière, le suppliant du regard.
-Reviens, chuchota-t-elle, embrasse-moi encore.
Il fit un bruit comme il pensait n'en avoir encore jamais fait et s’affaissa de nouveau sur elle, en elle, embrassant ses paupières, ses lèvres, sa gorge, son pouls juste-là. Ses mains glissèrent sous le tissus de sa chemise vaporeuse, et rencontrèrent la chaleur de sa peau. Il était pratiquement certain que tout le sang avait quitté son cerveau lorsqu'il atteignit l’agrafe de son soutien-gorge. Ce qui était tout à fait ridicule, à quoi bon être un Chasseur d'Ombre, un expert dans plein de domaine, s'il ne pouvait venir à bout d'un fermoir de soutien-gorge ? Puis il entendit son propre soupir quand le fermoir céda et que ses mains se retrouvèrent sur son dos nus, puis sur la fragile courbe de son omoplate. D'une certaine façon, le petit bruit qu'elle fit fut plus érotique que la vue de n’importe qu'elle autre nue.
Les mains de Clary, petites et déterminées, remontaient l'ourlet de sa chemise. Ses mains à lui étaient autour de ses côtes et l'attiraient à lui, il voulait que leurs peaux se touche le plus possible. C'était donc ça la différence, pensa-t-il. C'était ça être amoureux. Il avait toujours été fier de sa technique, de son contrôle, et de tout ce qu'il avait pu en tirer. Mais cela nécessitait une évaluation, et toute évaluation demandait de la distance, et il n'y plus aucune distance désormais. Il ne voulait plus rien entre Clary et lui.
Ses mains trouvèrent la ceinture de son jean, la forme de ses hanches. Elle fit courir ses doigts sur son dos nus, redessina du bout des doigts ses cicatrices. Il n'était pas tout à fait sûr qu'elle soit consciente de ce qu'elle était en train de faire, mais elle faisait rouler ses hanches contre les siennes, le déstabilisait et lui donnait envie d'aller trop vite. Il la plaqua un plus fort contre lui, alignant ses hanches avec les siennes, et la sentit haleter dans sa bouche. Il pensa qu'elle allait se dérober, mais elle préféra enrouler ses jambes autour de lui l'attirant encore plus près. Pendant une seconde, il crut s'évanouir.
-Jace, souffla-t-elle, en embrassant sa nuque puis sa clavicule.
Ses mains à lui étaient sur sa taille, remontant sur sa cage thoracique. Sa peau était si merveilleusement douce. Elle se souleva quand il glissa ses mains sous son soutien-gorge, et embrassa sa cicatrice en forme d'étoile sur son épaule. Il était sur le point de lui demander si tout allait bien quand elle se recula brusquement, avec une exclamation de surprise...
-Qu'est-ce qu'il y a ? se raidit Jace. Je t'ai fait mal ?
-Non, c'est ce truc.
Elle toucha la chaîne en argent qui pendait autour de son cou où se balançait un petit anneau en métal qui s'était cogné contre elle quand elle s'était avancée. Elle le regardait fixement désormais.
Cette bague, usée par le temps, constellée d'étoile... Elle connaissait cette bague.
C'était la bague des Morgenstern. C'était la même bague qui brillait au doigt de Valentin dans le rêve que l'ange leur avait montré. Ça avait été la sienne, et il l'avait donné à Jace, comme elle a toujours été transmise, de père en fils.
-Je suis désolé, dit Jace.
Il suivit le contour de sa mâchoire du bout du doigt, le regard perdu dans le vague.
-J'avais oublié que je portais ce maudit truc.
Soudain, le sang de Clary se glaça.
-Jace, dit-elle tout bas, arrête.
-Que j'arrête quoi ? De porter cette bague ?
-Non, ne me touche pas. Arrête une seconde.
Il pouvait la sentir respirer, sentir son cœur s'affoler. Un instant, cela lui rappela son faucon, la façon qu'il avait de se blottir, aveugle et confiant, dans sa main, la rapidité du battement de son cœur. Clary le tenait par le devant de sa chemise, bien qu'il doutait qu'elle en soit consciente, et avait son visage contre son épaule. Il avait désespéramment peur que son corps ne suffise pas à la protéger entièrement. Il s'imagina des roches aussi grosses que des éléphants tomber sur le sol rocailleux, prêts à les écraser tous les deux, à l'écraser elle. Le sol trembla sous eux, et il se pressa un peu plus fort contre elle, comme si ça aurait pu aider d'une manière ou d'une autre. Ça avait quelque chose rassurant, de presque magique, comme de fermer les yeux pour ne pas voir le couteau qui vient vers vous.
Le grondement s'atténua. Il réalisa avec surprise qu'il pouvait entendre à nouveau, des petits riens : le bruit des oiseaux, le vent dans les arbres. La voix de Clary à bout de souffle.
-Jace... Je pense que tu as laissé tomber ta stèle quelque part.
Il se recula et baissa les yeux sur elle. Elle planta ses yeux dans les siens. Dans le clair de lune ses yeux verts auraient tout aussi bien pu être noirs. Ses cheveux roux étaient pleins de poussière, son visage maculé de suie. Il pouvait voir son pouls battre à sa gorge. Encore étourdis, il dit la première chose qui lui vint à l’esprit.
-Ça m'est égal, tant que tu n'es pas blessée.
-Je vais bien.
Elle tendit le bras vers lui, et passa doucement ses doigts dans ses cheveux. Son corps, encore sous l'influence de l'adrénaline, était si sensible que le moindre contact avec sa peau semblait créer des étincelles.
-Il y a de l'herbe... dit-elle. Dans tes cheveux.
Il y avait de la préoccupation dans ses yeux. De la préoccupation pour lui. Il se rappela la première fois qu'il l'avait embrassée, dans la serre, comment il avait finalement compris, découvert la façon dont la bouche de quelqu'un contre la votre pouvait vous ébranler, vous donner le tournis et vous laisser pantelant. Compris que toute l'expertise du monde, toutes les techniques que vous connaissiez ou aviez apprises, s'envolaient par la fenêtre quand vous embrassiez la bonne personne.
Ou la mauvaise.
-Tu ne devrais pas me toucher, dit-il.
Ses mains se figèrent, la paume de sa main contre sa joue.
-Pourquoi pas ?
-Tu sais très bien pourquoi. Tu as vu ce que j'ai vu, n'est-ce pas ? Le passé, l'ange, nos parents.
Les yeux de Clary s'assombrirent.
-J'ai vu.
-Tu sais ce qu'il s'est passé.
-Beaucoup de choses se sont passées, Jace...
-Pas pour moi, souffla-t-il dans un soupir teinté d'angoisse. J'ai du sang de démon, Clary. Du sang de démon.Tu comprends ça, non ?
Elle releva le menton. Il savait combien elle détestait qu'on sous-entende qu'elle ne comprenait pas quelque chose, ou ne le savait pas, ou n'avait pas besoin de le savoir. Il aimait ça chez elle et ça le rendait dingue.
-Ça ne veut rien dire. Valentin était fou, il ne faisait que déblatérer...
-Et Jocelyn ? Elle était folle ? Je sais ce que Valentin essayait de faire. Il essayait de créer des hybrides, mi ange mi humain, et mi homme mi démon. Tu es la première Clary, et je suis la deuxième. Je suis en partie un monstre. Une part de ce que j'ai tant essayé d'éteindre, de détruire.
-Ce n'est pas vrai. Ça ne se peut pas. Ça n'a pas de sens...
-Mais c'est le cas.
Comment ne pouvait elle pas le comprendre ? Ça lui semblait si évident, à lui, si fondamental.
-Ça explique tout, continua-t-il.
-Tu veux dire que ça explique pourquoi tu es un si bon Chasseur d'Ombre ? Pourquoi tu es loyal, courageux, honnête et tout ce que les démons ne sont pas ?
-Ça explique, dit-il, ce que je ressens pour toi
-Que veux-tu dire ? siffla-t-elle entre ses dents.
-Tu es ma sœur. Ma sœur, mon sang, ma famille. Je devrais vouloir te protéger...continua-t-il en buttant sur les mots. Te protéger des garçons qui voudraient te faire exactement ce que j'aimerais te faire.
Il l'entendit retenir sa respiration. Elle avait toujours les yeux levés vers lui, et bien qu'il ai espéré y voir de l'horreur, une sorte de révulsion pour ce qu'il n'avait jamais osé exprimé aussi clairement, il n'y vit rien de la sorte. Il n'y vit qu'une curiosité inquisitrice, comme si elle examinait la carte d'une contrée inconnue.
Presque distraitement, elle laissa ses doigts descendre le long de sa joue jusqu'à ses lèvres, dessiner la forme de sa bouche du bout de son index comme si elle traçait un itinéraire. Il y avait de l'émerveillement dans ses yeux. Il sentit son cœur se retourner dans sa poitrine et son corps, le traître, répondre à son toucher.
-Qu'est-ce que tu voudrais me faire exactement ? murmura-t-elle.
Il ne pouvait s'en empêcher. Il se pencha vers elle, jusqu'à ce que ses lèvres frôlent son oreille.
-Je pourrais te montrer.
Il la sentit trembler, mais malgré le frisson de son corps, ses yeux le mettaient au défis. L'adrénaline dans son sang, mêle au désir et à la force du désespoir faisait chanter son sang dans ses oreilles. Je vais lui montrer, pensa-t-il. Une part de lui était convaincu qu'elle le repousserait. L'autre était trop enivré de Clary, de sa proximité, d'elle contre lui, pour se raisonner.
-Si tu veux que j'arrête, dis-le moi tout de suite, susurra-t-il.
Comme elle ne répondit rien, il effleura des lèvres le creux de sa tempe.
-Ou maintenant.
Sa bouche trouva sa joue, la ligne de mâchoire. Il goûta sa peau, sucrée salée : poussière et désir.
-Ou maintenant.
Sa bouche traça la courbe de sa mâchoire et elle se cambra contre lui, lui faisant enfoncer ses doigts dans le sol. Sa respiration haletante le rendait fou, alors il plaça sa bouche juste au dessus de la sienne pour la faire taire.
-Maintenant, annonça-t-il en chuchotant, sans plus vraiment poser de question.
Et il l'embrassa. D'abord doucement, prudemment, mais soudain les mains de Clary agrippèrent le dos de sa chemise, sa poitrine se retrouva plaquée contre la sienne, puis se fut comme si le sol se dérobait sous lui. Il l'embrassait comme il avait toujours rêvé de le faire, avec une sauvagerie et un abandon total, sa langue balayait sa bouche pour trouver la sienne et entamer un délicieux duel. Clary était alors aussi téméraire que lui, elle le goûtait et explorait sa bouche avec effronterie. Il atteignit les boutons de son manteau alors qu'elle mordillait doucement sa lèvre inférieure et que son corps tout entier vu saisit d'un spasme.
Elle posa ses mains sur les siennes, et pendant un instant, il eut peur qu'elle ne lui demande d'arrêter, qu'elle ne lui dise que c'était insensé, qu'ils allaient tous les deux se haïr le lendemain.
-Laisse moi... fut tout ce qu'elle dit.
Et il s'immobilisa pour la regarder calmement défaire les boutons de son manteau qui finit par s'ouvrir.
La chemise qu'elle portait en-dessous était fine et il pouvait distinguer les courbes de son corps au travers : la courbe de ses seins, la marque de sa taille, l’évasement de ses hanches l'étourdirent. Il avait vu ça sur d'autres filles avant, bien sûr, mais ça n'avait jamais compté.
Et maintenant, plus rien d'autre n'importait.
Elle tendit ses bras vers lui, la tête basculée en arrière, le suppliant du regard.
-Reviens, chuchota-t-elle, embrasse-moi encore.
Il fit un bruit comme il pensait n'en avoir encore jamais fait et s’affaissa de nouveau sur elle, en elle, embrassant ses paupières, ses lèvres, sa gorge, son pouls juste-là. Ses mains glissèrent sous le tissus de sa chemise vaporeuse, et rencontrèrent la chaleur de sa peau. Il était pratiquement certain que tout le sang avait quitté son cerveau lorsqu'il atteignit l’agrafe de son soutien-gorge. Ce qui était tout à fait ridicule, à quoi bon être un Chasseur d'Ombre, un expert dans plein de domaine, s'il ne pouvait venir à bout d'un fermoir de soutien-gorge ? Puis il entendit son propre soupir quand le fermoir céda et que ses mains se retrouvèrent sur son dos nus, puis sur la fragile courbe de son omoplate. D'une certaine façon, le petit bruit qu'elle fit fut plus érotique que la vue de n’importe qu'elle autre nue.
Les mains de Clary, petites et déterminées, remontaient l'ourlet de sa chemise. Ses mains à lui étaient autour de ses côtes et l'attiraient à lui, il voulait que leurs peaux se touche le plus possible. C'était donc ça la différence, pensa-t-il. C'était ça être amoureux. Il avait toujours été fier de sa technique, de son contrôle, et de tout ce qu'il avait pu en tirer. Mais cela nécessitait une évaluation, et toute évaluation demandait de la distance, et il n'y plus aucune distance désormais. Il ne voulait plus rien entre Clary et lui.
Ses mains trouvèrent la ceinture de son jean, la forme de ses hanches. Elle fit courir ses doigts sur son dos nus, redessina du bout des doigts ses cicatrices. Il n'était pas tout à fait sûr qu'elle soit consciente de ce qu'elle était en train de faire, mais elle faisait rouler ses hanches contre les siennes, le déstabilisait et lui donnait envie d'aller trop vite. Il la plaqua un plus fort contre lui, alignant ses hanches avec les siennes, et la sentit haleter dans sa bouche. Il pensa qu'elle allait se dérober, mais elle préféra enrouler ses jambes autour de lui l'attirant encore plus près. Pendant une seconde, il crut s'évanouir.
-Jace, souffla-t-elle, en embrassant sa nuque puis sa clavicule.
Ses mains à lui étaient sur sa taille, remontant sur sa cage thoracique. Sa peau était si merveilleusement douce. Elle se souleva quand il glissa ses mains sous son soutien-gorge, et embrassa sa cicatrice en forme d'étoile sur son épaule. Il était sur le point de lui demander si tout allait bien quand elle se recula brusquement, avec une exclamation de surprise...
-Qu'est-ce qu'il y a ? se raidit Jace. Je t'ai fait mal ?
-Non, c'est ce truc.
Elle toucha la chaîne en argent qui pendait autour de son cou où se balançait un petit anneau en métal qui s'était cogné contre elle quand elle s'était avancée. Elle le regardait fixement désormais.
Cette bague, usée par le temps, constellée d'étoile... Elle connaissait cette bague.
C'était la bague des Morgenstern. C'était la même bague qui brillait au doigt de Valentin dans le rêve que l'ange leur avait montré. Ça avait été la sienne, et il l'avait donné à Jace, comme elle a toujours été transmise, de père en fils.
-Je suis désolé, dit Jace.
Il suivit le contour de sa mâchoire du bout du doigt, le regard perdu dans le vague.
-J'avais oublié que je portais ce maudit truc.
Soudain, le sang de Clary se glaça.
-Jace, dit-elle tout bas, arrête.
-Que j'arrête quoi ? De porter cette bague ?
-Non, ne me touche pas. Arrête une seconde.
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