Auteur : F. Scott Fitzgerald.
Titre : Gatsby le magnifique.
Résumé : Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère.
Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.
Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.
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Gatsby le magnifique est un livre que j'ai découvert, il y a plusieurs mois. Je ne pensais pas du tout le chroniquer mais après avoir vu le film hier, il m'est venu un désir insurmontable d'en parler. Quand je pense à Gatsby, c'est le souvenir des années folles qui me vient à l'esprit. Les années 20 ont connu une grande croissance économique, après que la première guerre mondiale ait ravagé les pays concernés. C'est l'époque où les limites ne semblaient être qu'un mot, où le plaisir était guetté à chaque coin, où l'insouciance imposait le rythme de chacun.
Le livre de Fitzgerald m'avait beaucoup marquée... J'avais déjà découvert l'auteur avec l'histoire de Benjamin Button qui avait titillé mon intérêt sans pour autant me toucher profondément. Avec Gatsby, j'ai plongé au milieu d'un cataclysme d'émotions. Le style de l'auteur m'a charmé. Ses descriptions ciblent à nous faire vivre chaque moment. Les soirées pompeuses, le luxe qui entoure les protagonistes, ... Fitzgerald décortique chaque scène en nous donnant le plaisir de tester son imagination fertile.
Le personnage de Gatsby contribue fortement au succès du livre. Il m'a tout simplement... éblouie. Entouré de mystère, ce protagoniste fait de l'ombre à tous ceux qui l'entourent, au point que j'avais trouvé Nick Carraway vraiment insignifiant par sa grande passivité (oui, oui, j'ai revu mon jugement en regardant le film). Tout au long de la lecture, on se demande si certaines facettes de Gatsby nous sont cachées.. Nous attendons les révélations, nous guettons chaque information minime sur le personnage.
L'intrigue, quant à elle, ne parait qu'après plusieurs dizaines de pages, le temps que l'auteur dresse son décor. Il n'y a pas beaucoup de rebondissements dans le livre... Les dialogues sont peu fréquents et le style de l'auteur, assez recherché, pourrait décourager plus d'un lecteur. Mais il s'agit de s'accrocher et de ne pas abandonner dès le début car la suite en vaut vraiment la peine.
Le livre se ferme avec grandes émotions. La fin du livre est étourdissante. Fitzgerald nous surprend avec une chute digne du grand auteur qu'il est !
Note : 7.5/10
Extrait :
Il me sourit avec une sorte de complicité - qui allait au-delà de la complicité. L'un de ces sourires singuliers qu'on ne rencontre que cinq ou six fois dans une vie, et qui vous rassure à jamais. Qui, après avoir jaugé - ou feint peut-être de jauger - le genre humain dans son ensemble, choisit de s'adresser à vous, poussé par un irrésistible préjugé favorable à votre égard. Qui vous comprend dans le mesure exacte où vous souhaitez qu'on vous comprenne, qui croit en vous comme vous aimeriez croire en vous-même, qui vous assure que l'impression que vous donnez est celle que vous souhaitez donner, celle d'être au meilleur de vous-même.
Quelques mots sur le film :Encore une fois, Leonardo DiCaprio a eu raison de moi. Je trouve qu'il a totalement compris le personnage de Gatsby et qu'il le représente d'une manière exquise. Le fameux sourire décrit par Nick dans le roman de Fitzgerald (voir l'extrait) est juste... terriblement parfait. Je suis sous le charme du personnage et du talent de l'acteur pour le représenter.
En parallèle, j'ai beaucoup apprécié le personnage de Jordan Baker. L'actrice a su se distinguer même si le temps alloué à ses passages sur l'écran n'était pas si important.
Le choix d'Isla Fisher pour le rôle de Myrtle m'a un peu choquée. Je ne l'aurais jamais imaginée dans la peau d'un tel personnage...
Les décors du film sont... excessivement impressionnants. J'espère qu'ils n'auraient pas volé la vedette de l'intrigue et des personnages, chez certains spectateurs. Ce serait trop dommage de se concentrer sur l'aspect décoratif du film plutôt que de la trame réelle du récit. En tout cas, les scènes des fêtes sont habillement faites... un peu trop même.
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