[Film] Hunger Games : Catching Fire



Réalisateur : Francis Lawrence 
Casting : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Woody Harrelson, Donald Sutherland, Elizabeth Banks, Sam Claflin, Jena Malone, Liam Hemsworth, Lenny Kravitz... 



Mon avis 
Après un premier film que je qualifierais de « pas mal » mais pas extraordinaire, je dois dire que j’étais impatiente de voir le second volet. J’ai adoré les livres que j’avais dévorés en l’espace de quelques jours et malgré de nombreuses déceptions à ce niveau : j’aime voir les adaptations de livres au cinéma. 
Pour l’instant restent indétrônables : la trilogie du Seigneur des Anneaux et les Harry Potter qui sont pour moi les meilleures adaptations de livres au grand écran. Mais Hunger Games est en lice pour entrer dans cette liste très sélective

C’est en Imax que j’ai tenté l’aventure, en VO bien sûr, accompagnée de mon chéri. Après avoir cru devenir sourde un instant à cause du son excessivement fort, et avoir eu un coup de sang contre un crétin qui commentait tout du genre : « Oh une forêt » et qui fut remis à sa place assez tôt par l’homme. Je me suis très rapidement plongée dans le film. J’ai réussi à retrouver ce qui m’avait tant plu dans le roman, cette façon dont Suzanne Collins vous happe dans l’histoire et vous fait ressentir des émotions fortes. Tout est là, retranscrit avec brio par Francis Lawrence qui succède brillamment à Gary Ross qui, à mon avis, avait manqué cette fameuse retranscription. 

Jennifer Lawrence se dévoile, je la connaissais déjà bonne actrice, mais cette fois je l’ai trouvé encore meilleure, elle ne joue pas Katniss, elle est Katniss. Et je ne pense pas qu’il aurait été possible de trouver une meilleure actrice. Peeta reste toujours très en arrière plan mais se dévoile un peu plus. Pourtant, contrairement au livre, je n’arrive pas à m’attacher à lui. Sûrement à cause d’une histoire de physique, je le trouve plutôt fade. A ce niveau je redoutais de voir Sam Clafin en Finnick. Je trouvais qu’il ne collait tout simplement pas au personnage physiquement parlant. D’autant plus que Finnick reste MON personnage favori et que mes exigences le concernant étaient au top niveau. Mais le jeu de l’acteur a réussi à me faire oublier que je ne l’imaginais pas de cette façon. Sam Clafin campe un Finnick qu’on adore dès qu’on le voit, simplement parce qu’il joue et fait vivre son personnage divinement bien.  



Idem pour Jena Malone en Johanna. Je ne peux que saluer la performance de ces deux là pour avoir réussi à me faire oublier les personnages que j’imaginais. 



Je n’ai qu’un seul tout petit point négatif à soulever concernant les personnages : Gale est présenté comme un véritable glandu. J’espère retrouver un peu plus qu’un neuneu amoureux dans la suite car, comme les lecteurs de la saga le savent, il est bien plus que cela et ses rêves de révolte ne doivent pas être mis de côté. 

Les décors, quant à eux, sont sublimes et mon imagination a été satisfaite. J’ai retrouvé ce que je « voyais » quand je lisais L’embrasement, que ce soit au niveau de l’arène, du Capitole ou du District 12. Francis Lawrence a respecté le livre au point d’y faire figurer des dialogues du roman et j’ai énormément apprécié ce clin d’oeil. Quelques scénettes montrant le président Snow ont été rajoutées et ces tout petits évènements rajoutent un petit plus à l’histoire. 

Emotionnellement parlant, Catching Fire réussi à faire monter la tension d’un cran. On sent la révolte gronder (au sens littéral du terme en Imax vu que les sièges tremblent tellement le son était fort). J’ai également eu la petite larmichette à l’œil lors de quelques scènes émouvantes, presque éprouvantes pour les nerfs. Catching Fire est donc une des meilleures adaptations que j’ai pu voir pour l’instant. 

Francis Lawrence nous offre un film qui tient la route et que j’ai trouvé percutant. La violence qui monte reste très sobre, très contenu visuellement parlant, permettant un plus grand panel de spectateurs mais l’ambiance sombre est retranscrite à merveille. J’ai hâte d’être en novembre 2014 (et je sors les mouchoirs) pour retrouver la suite puisque maintenant l’incendie est allumé et la révolte va pouvoir commencer… 


Et en attendant : Remember who the real ennemy is.


Quelques chansons composées pour l'ost du film (mais qui n'y sont pas intégrées puisque le disque est purement publicitaire) :



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