In My Mailbox [62]


In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.
Retrouvez toutes les Mailbox chez Lire Ou Mourir ;)

Cette semaine j'ai reçu :

Le coffret 8 Blu-ray Monsters


Vous pensez bien que lorsque je suis tombée sur ce coffret en forme de cercueil comprenant 8 films d'horreur cultes, je n'ai pas pu m'empêcher de l'acheter ;) A l'intérieur il y a Dracula, La momie, Frankenstein, L'étrange créature du lac noir, La fiancée de Frankenstein, Le fantôme de l'opéra, L'homme invisible et Le loup garou. Il comporte également un livret de 48 pages, 8 cartes postales et plus de 12 heures de bonus ;) Je l'adore !

Le Dernier Exorcisme - DVD


Je ne l'ai pas encore vu, mais je me réjouis ! Il a l'air super bien ;)

Un marque-page Gorjuss


Ce splendide marque-page m'a été offert par ma gentille collègue Delphine ;) Encore un grand merci ;) Je l'adore !

Et vous, qu'avez-vous reçu cette semaine ?

Bloodlines

Voilà une petite page pour parler de toutes les actualités de la saga!^^ Ce seront surtout des infos sur les livres en anglais vu que faible que je suis, je suis passée à la Vo, mais quand j'aurais des infos sur les parutions française je les mettrai aussi!^^


Vampire Academy

Vu que je voue un amour inconditionnel à cette série et à son spin-off, je me suis dit que ce serait une bonne idée de leur consacrer un espace sur le blog, pour que les articles qui y sont liés soient plus visibles !^^ Vous trouverez donc mes chroniques, mais aussi des articles sur le film, les news, etc^^



Ferrailleurs des Mers, de Paolo Bacigalupi

Titre : Ferrailleurs des Mers
Auteur : Paolo Bacigalupi
Editeur : Au Diable Vauvert

Date de publication : 2013
Couverture :
Illustrateur : Bob Warner
Pages : 396 pages
Prix : 18,00 euros

Biographie auteur :

Paolo Bacigalupi est un auteur de science-fiction et fantasy. Ses nouvelles ont été publiées dans The Magazine of Fantasy & Science-Fiction, Asimov’s Science Fiction, et le journal environnemental High Country News. Ses fictions ont été sélectionnées pour les prix Nebula et Hugo et The Calorie Man a gagné le prix Théodore Sturgeon, récompensant la meilleure nouvelle SF de l’année, en 2006. Il écrit également des essais, publiés simultanément dans de nombreux journaux américains.
Il est lauréat en 2010 du prestigieux prix Locus du premier roman pour La Fille automate. Paolo Bacigalupi vit dans l’Ouest du Colorado avec sa femme et son fils.


Synopsis :

Fin du XXIe siècle, ère post-pétrole, les Etats-Unis sombrent dans le tiers-monde. Dans un bidonville côtier de Louisiane, Nailer, un jeune ferrailleur, dépouille avec d'autres adolescents les carcasses de vieux pétroliers pour récupérer des métaux qu'ils revendent pour survivre. Mais un jour, il découvre un voilier naufragé ultramoderne qui renferme des richesses phénoménales et une belle jeune fille en très mauvaise posture.
Nailer va-t-il la sacrifier pour partager le trésor avec les siens, ou la sauver et vivre les aventures maritimes dont il rêve depuis toujours ?

Critique :


                Comme vous avez pu le voir, cela fait un petit moment que Ferrailleurs des Mers apparait sur le blog comme le « Dévorage en cours ». Non pas que c’est une mauvaise lecture, mais parce que ma conjoncture livresque l’a voulu ainsi, mais aussi parce qu’il faut bien avouer qu’encore une fois avec Paolo Bacigalupi, l’entrée en matière fut assez lente. Quoique, elle fut plus rapide qu’avec La Fille Automate puisqu’il ne m’a fallu qu’environ quatre-vingt pages pour entrer de plein pied dans ce roman jeunesse qui s’avère être au final une belle réussite (mais pas une entière réussite).

                La première chose que je souligne donc, c’est une entrée en matière qui n’est pas mauvaise, mais pour laquelle je n’ai pas accroché plus que cela. Encore une fois avec Paolo, je trouve qu’il met du temps à nous immerger dans son univers. Dans le cas présent, je pense tout simplement que la phase introductive de son personnage principal est trop longue, et donc que l’on met beaucoup trop de temps à voir arriver l’élément perturbateur de l’histoire.

                Mais une fois que les choses sérieuses arrivent, ça commence à s’emballer dans le sens positif du terme. Roman post-cataclysmique où les USA ont intégré le Tiers-monde, Paolo nous ressert une rengaine qui fonctionne toujours bien, c’est-à-dire une opposition de type « lutte des classes » où une pauvre rupine est la dernière rescapée d’un naufrage sur une plage où les pauvres ferrailleurs qui désossent les vieilles épaves sont prêt à tuer pour même pas 1/100000000 de la valeur de la demoiselle *reprend sa respiration*. Seulement, et vous l’avez déjà deviné, notre héros ferrailleur à nous est un peu plus gentil que ça pour diverses raisons que vous lirez. On peut citer malgré tout que son pôpa à lui est vraiment méchant, mais qu’en plus, il a les moyens d’être méchant comme il est hyper-fort, aussi dangereux qu’un mi-bête.

                Vous vous demandez ce qu’est un mi-bête, n’est-ce pas ? Bim ! Je crois que je suis un devin. Bref, si tout n’est pas rose en cette fin de XXIème siècle la science génétique est parvenu à pondre quelques monstres esclaves de leur condition mi-homme, mi-bête, obéissant à l’œil. Mais c’est là qu’apparait un personnage secondaire très intéressant, du nom de Tool, et qui est parvenu à sortir de cette condition servile. Hélas, comme me le signalait Lune, et je suis parfaitement d’accord avec elle, ce personnage aurait mérité un meilleur développement au vu de son charisme (je trouve). J’espère un développement de l’aura énigmatique que dégage Tool dans la suite qui est prévue (toujours selon Lune, si je me trompe, c’est à cause d’elle).

                Mais reparlons un peu du positif. Si j’ai un peu rechigné à m’imprégner de cet univers et de son ambiance, une fois que l’on est immergé, cela va à toute vitesse. J’apprécie vraiment la plume de Paolo, et dans un style plus épuré que La Fille Automate afin de s’adapter au public jeunesse (bien que je conseille à partir seulement de 13-14 ans à mon avis), cela fonctionne d’autant plus. J’ai pourtant eu un peu peur en début de lecture en voyant du vocabulaire vraiment soutenu que je ne connaissais pas du tout (et donc ne collant pas avec cet aspect jeunesse).

                Néanmoins, avant de conclure, j’ai un dernier petit reproche à faire. J’ai trouvé l’histoire un peu trop « rectiligne », sans ces ramifications apportant un peu plus de piquant, excepté le mystère qui entoure Tool peut-être. Par conséquent, j’ai trouvé le texte, certes haletant tel un bon thriller se passant dans un monde post-cataclysmique, trop prévisible.

                Un roman donc qui vaut beaucoup par l’ambiance et le talent d’écrivain de Paolo Bacigalupi, tout en maitrise. Je vous invite à lire attentivement à lire les avis de Cornwall et Lune qui publie leur chronique en même temps que moi (ou le contraire, je vous laisse débattre de cette question métaphysique fondamentale). Mon petit Alfred (c’est mon riquiqui) me souffle dans le creux de l’oreille qu’elles ont appréciées. Et aucun doute n’est permis sur le fait que leurs avis respectifs seront plus pertinent que le miens, donc foncez.

Note : 7,5/10
Un bon roman jeunesse post-cata à dévorer, vraiment très sympathique malgré une certaine linéarité, mais pas manichéen pour un sou. Par contre, pas sûr que vous le lisiez entièrement à la plage, le bord de mer me fait désormais angoissé après cette lecture.

Hatchet by Archive on Grooveshark

City and Colour : un nouvel album magnifique.


City and Colour sortait, il y a quelques semaines déjà, The Hurry and the Harm, un album sincèrement divin.

Toujours cette voix aiguë et éraillée qui nous ensorcelle.
Ces textes sensibles.
Ces mélodies légères et magiques.

Bien meilleur que son précédent, Little Hell, The Hurry and the Harm vous séduira dès la première écoute.

Vraiment, j'ai rien de mauvais à dire.
Pis en plus, le cd, y'a des petits pois dessus. Ü + 1



Garochez-vous.

À écouter : 

  • Paradise : MA TOUNE de l'album. Sincèrement. (Je vous gâte, le vidéo est en bas, awaillez). 
  • Death's song : Pour la petite guitare toute douce. 
  • The Hurry and the the harm : Première pièce de l'album qui vous confirme que vous écouterez l'album jusqu'à la fin tellement c'est beau.


Vu au Japon...


Bon , ce n'est qu'une pub dans le métro, mais elle est belle à tous points de vue , non ?
MIOR

C'est la fête de la musique... chez les livres aussi ! [part 2/2]

Voici, avec un poil de retard, la deuxième et dernière partie de la fête de la musique livresque !

Avec Nathan, nous avons décidé de vous faire partager les musiques qui nous accompagnent pendant nos lectures, les musiques qui nous font penser à nos coups de cœur, bref, la musique et les livres, tout simplement ! 

La première sélection de livres/musiques de Nathan ici
Ma première sélection ici



J'ai découvert il y a peu le groupe 30 Seconds To Mars, et je me suis amusée à aller chercher la traduction de certaines de leurs chansons... Quatre phrases dans la chanson A Beautiful Lie m'ont fait penser à un livre en particulier ; 

Everyone's looking at me / Tout le monde me regarde
I'm running around in circles, baby / Je cours en rond, bébé
A quiet desperation's building higher / Un calme désespoir se construit plus haut
I've got to remember this is just a game / Il faut que je me rappelle que ce n'est qu'un jeu

Hunger Games, sa cruauté, ses Jeux impitoyables, une histoire d'amour, le désespoir, la révolte...


Orages n'est pas un livre très connu, mais putain qu'est-ce qu'il est bien ! C'est le genre de livre qui vous coupe le souffle, vous fout une boule dans la gorge... c'est un livre sur la passion, la douleur, les sentiments les plus forts du monde, c'est un livre coup de poing, LISEZ-LE !

Rien de tel que la chanson My Immotal d'Evanescence pour accompagner ça !



Passons maintenant à un coup de coeur assez récent ; j'ai terminé Tifenn : 1-Punk : 0 avant hier ! Même si la chanson préférée de Tifenn est Teenage Dreams de Katy Perry, j'ai boycotté et préféré mettre l'album Koi No Yokan des Deftones à fond... donc c'est Entombed qui accompagne ce livre !



On continue avec un classique de la Fantasy ; Bilbo le Hobbit ! Lu en décembre, je l'ai beaucoup aimé... et c'est un très bon prétexte pour vous faire écouter un peu de Lindsey Stirling ! Ouvrez vos oreilles pour le magnifique Lord of the Rings Medley !



J'aimerai trouver une musique pour les trilogies de Pierre Bottero, mais je crois que c'est mission impossible assurée. Rien ne peut traduire la tornade d'émotions que l'on ressent durant ces lectures. Alors je me contente de vous abandonner avec un peu de piano... Summer 78 de Yann Tiersen


Love wins

“I’m not sure when I was asleep and when I was awake. There were subways. There were worried looks from strangers as we switched off sips from our can of Mello Yello, but I stared them down and smiled. We’re in love, I though. You can’t hurt us.”

-Steve Brezenoff, Brooklyn, Burning

We all win.

Gaïa, de Yannick Monget

Titre : Gaïa
Auteur : Yannick Monget
Editeur : Bragelonne

Date de publication : juillet 2012
Couverture :
Illustrateur : Yannick Monget / Symbiome Arts
Pages :455 pages (grand format)
Prix : 20 €

Biographie auteur : (source : babelio.com)

D’origine française, Yannick Monget est le président fondateur du groupe Symbiome, qui développe d’ambitieux projets de sensibilisation, recherche et développement pour une meilleure prise en compte de l’environnement à travers le monde. Il est prospectiviste, spécialisé dans les questions touchant à la crise bioclimatique contemporaine.
Auteur de plusieurs ouvrages sur la thématique de l’avenir de notre planète, il a été publié dès 2006 aux éditions de la Martinière en France, ou encore chez Abrams aux Etats-Unis. Plus récemment, les droits de son dernier thriller, Gaïa ont également été rachetés par Ecus Publishing en Chine. Son dernier roman Résiliencevient de paraître sur la thématique de la menace du nucléaire civil. 


Synopsis :

Et si un jour l’homme prédateur devenait la proie, à son tour menacée d’extinction ?
Le monde sombre dans le chaos : un phénomène nouveau et inexpliqué affecte les écosystèmes du monde entier. Le comportement des animaux est bouleversé, les espèces végétales sont frappées d’impossibles mutations alors qu’une étrange épidémie se répand, qui pourrait causer la mort de millions de personnes.
Au cœur de la forêt tropicale amazonienne, Alexandre Grant, P.-D.G d’une société de biotechnologie américaine, rencontre Anne Cendras. La célèbre biologiste française est convaincue que ce cataclysme n’a rien à voir avec le réchauffement climatique, mais qu’il menace la survie de toute l’humanité.
Aucun gouvernement ne sait comment enrayer ce phénomène et déjà le contact est rompu avec certaines régions du globe. Seuls quelques individus, que tout oppose en apparence, sont bien décidés à comprendre et à lutter.



Critique :

Un peu dans le même style que la fameuse série Autre-Monde de Maxime Chattam, on retrouve ici Yannick Monget pour un livre à tendance écologiste. D’ailleurs, l’auteur le précise très bien sur sa couverture :
« L’Homme n’a pas su respecter la Nature.
Il n’y a aucune raison pour que la Nature respecte l’Homme. »

Ainsi, il nous plonge dans une situation mondiale catastrophique. Parlons tout d’abord du fond de ce livre. On comprend très vite la visée critique de l’auteur, et qui aurait pu ne pas la comprendre. Il prend expressément un PDG d’une entreprise qui développe des OGM, Alexandre Grant, et de l’autre parti un ou plutôt une écologiste de base,  Anne Cendras.

L’entrée en matière est vive, rapide, et on accroche immédiatement au récit. Puis il s’ensuit une période assez longue, une période où l’histoire semble stagner, sur les échanges d’idées des différents personnages, et sur leurs points de vue quant au monde actuel dans lequel ils vivent. Je vous rassure l’écrivain est malin et a su disséminer sa critique majeure tout au long de l’ouvrage.

Une fois ce temps de pause, dira-t-on, dépassé, les péripéties s’enchaînent et nous entraînent. De grands rebondissements marquent ainsi le roman de Monget et nous amène progressivement à une fin tout du moins inattendue.

Je pense que l’auteur a parfaitement su maîtriser son histoire, et qu’il a prouvé avec brio son excellence à travers cette fin justement. On aurait pu imaginer un bon nombre de scénarios d’aboutissement, mais une fois de plus, on est surpris par le plat servi. Au cours de ma lecture, il n’existait pour moi aucune véritable bonne fin, et pourtant l’aventure périlleuse arrive très vite à terme, pour surprenante qu’elle soit.

Bien entendu, on peut tout de même accorder quelques critiques à Monget. Certains passages m’ont semblé trop succincts, manquant de développement. Des rebondissements majeurs sur lesquels l’auteur aurait pu s’appuyer sont finalement quasiment passés sous silence, et l’on a donc qu’une très brève description de l’avancée et de la progression de l’histoire.

Ne croyez pas à travers ce paragraphe que l’auteur tente d’éviter certaines questions. Mon reproche consisterait plutôt dans le fait qu’il n’ait pas su prendre parfaitement son temps afin de nous décrire avec précision et  exactitude sa pensée et le terme qu’il désirait lui donner.

Nous n’avons également qu’une trop grande superficialité des personnages, je trouve. On a du mal à s’attacher à eux, car on ne suit ni leurs pensées, ni leurs moindres faits et gestes. L’exemple le plus choquant est, de mon point de vue, la situation lors de leur intégration à une base militaire sous-terraine, qui est trop peu détaillée. Vous me direz : « mais pourtant un peu plus haut vous dîtes que c’est la scène du livre où nous avons une brève accalmie, sans aller jusqu’à dire barbante. » Alors en effet, et peut-être est-ce dû au manque de profondeur de cette phase du récit.

Je compte néanmoins finir sur une bonne note : c’est très bien écrit, certes imparfait – mais quel livre l’est ? – et l’on est entraîné tout du long. J’ai beaucoup aimé pour un premier livre à visée écologique. L’atmosphère dans laquelle nous plonge Yannick Monget est vraiment adaptée je trouve, ni lassante, ni inintéressante.

Note : 7,5/10
Cuit saignant. Attendez-vous en plus à certaines scènes plutôt tragiques, violentes, ou encore féroces… 

Signé : Eäron Valil
Alone in Kyoto by Air on Grooveshark

Les Fleurs de Vénus - Philippe Curval

Un planet-opera qui est surtout une histoire d'amour. l'amour d'une planète végétale ( toute allusion a une rare planète pleine de vie n'est sans doute pas fortuite ), l'amour métissée, l'ensemble
est très romantique.
Bien sur l'étrangeté naît de la planète mais les événements et les personnages pourraient être transposés à n'importe quelle colonisation qui a lieu sur notre planète. Une minorité s'enrichit au détriment d'autres considérés comme des esclaves, certains colons veulent fuir l'enfer, d'autres si adaptent plus ou moins, d'autres encore font la Révolution. ( Les humains vivent sous des dômes pour éviter les poisons nocturnes des fleurs, les autochtones ont été chassés aux confins de la planète ).
Le ton du roman est relativement mélancolique et le travail sur la psychologie des personnages est remarquable, les méchants sont plus complexes les gentils ambigus ( ou l'inverse ) et la maturité atteint chacun des protagonistes avant la fin du roman. la grande transformation se produit simultanément pendant la Révolution en pleine tempête vénusienne, c'est dire.
Le style est celui d'une autre époque : la concordance des temps du passé se fait encore avec l'emploi du subjonctif imparfait, sans être vieillot, le texte révèle une tonalité différente de ce qui se fait actuellement. Et ça fait du bien. Je dirais même que l'auteur emprunte à la littérature classique : une histoire d'amour pendant la Révolution sur fond d'événement tragique avec la totale du drama : enlèvement, empoisonnement sphère du pouvoir versus petits exploitants. c'est assez posé, doux, propré mais tout est là.

Un petit bémol : j'ai commencé à me lasser vers la page 180, je ne dois pas être dans une passe très romantique. Il n'y en a que 251.




La vie n'y était pas dangereuse : les herbes, les fleurs, les animaux semblaient partager un bonheur incomparable en remplissant consciencieusement les rôles attribués aux créatures d'un pays d'utopie : ils paraissaient vivre des moindres variations solaires modulées par les nuages et boire les lourdes pluies qui en tombaient, grasses et bienfaisantes.

Exposition de Frédéric Rébéna // mardi 2 juillet



Attention, voici un événement un peu particulier... à ne pas manquer !

Au plaisir de vous retrouver le mardi 2 juillet, de 18h à 22h, à l'agence Costume 3 Pièces. 

Costume 3 Pièces 
60 avenue de Clichy - 75018 Paris
Code 8362, fond de cour
Métro : Place de Clichy

(clic clic pour voir l'image en grand !)

Le Baiser des sirènes, tome 1: Attirance de Anne Greenwood Brown



Titre: Attirance
Auteur: Le Baiser des sirènes (tome 1)
Édition:  Macadam
Saga : Anne Greenwood Brown
Nombre de page: 317 pages
Prix:  14,90
Commandez : Attirance


Résumé:
Calder White vit dans les eaux sombres du lac supérieur. Il est le seul mâle d’une fraterie de sirènes. Pour survivre, les sirènes n’ont d’autre choix que de se nourrir d’énergie vitale humaine donc de tuer. Mais Calder est convaincu qu’une autre manière de survivre est possible. Il veut arrêter de tuer et se « sevrer ». Il va faire la rencontre de Lily,une humaine et il va devoir faire un choix cornélien entre cet amour naissant et le clan de sa famille de sirènes…

 Ce que j'en dit moi: 

Si vous aimez toujours les créatures fantastiques, mais que vous en avez marre des loups-garous et autres vampires, vous venez de trouver votre bonheur, ce bouquin parle des sirène! Cependant, elles n’ont rien à voir avec notre bonne vielle petite sirène sortis de Disney, non celle-ci sont dangereuses créatures, prédatrice et surtout elles se nourrissent des émotions humaines et lorsqu'elles ont en finit avec leur proie il ne reste plus rien d'elle, qu'un cadavre abandonner au fin fond de l'océan...

Calder est un triton (le pendant masculin des sirènes) assoiffées de vengeance, accompagnée de ses soeurs, ils recherchent inlassablement le fils de Tom Hancok, afin de venger leurs mères qui serait morte à cause de lui! Malheuresement Calder est un gentil garçon, dans les bouquins de vampire il y a toujours un vampire qui ne veut pas faire de victime, Calder c'est la même chose, mais en tritons! Ont est censée être du côté des méchants autant aller jusqu'au bout de la démarche, mais je n'ai pas ressenti beaucoup de culpabilité de la part de ce jeune homme envers les différents meurtres qu'il a pu commettre, d'autant plus que pour les sirènes, c'est en quelques sortes vitale. Les sirènes ont besoin des émotions humaines qu'il leurs vols en les tuant, sous peine de sentir la dépression envahir leurs cerveaux et ensuite la folie n'est jamais bien loin!

Comme vous pouvez vous en douter, la romance n'est pas bien loin, un triton beaux comme un dieux, après tout, son espèce est génétiquement conçus pour plaire aux humains. Même si en vrais c'est lui qui tombe amoureux en premiers de Lilly, j'avoue avoir trouvé leur amourette un peu fade, Lilly tombe amoureuse de lui du jour au lendemain, alors qu'à la base elle voulais surtout l'évités je n'ai pas trouvé ça très plausible. Le désir de vengeance chez Calder est aussi fort que celui de ses soeurs seulement il hésite aussi quelque part parce que ce n'est pas la faute du père de Lilly, mais de son grand-père, malgré tout, une promesse est une promesse et il y a une dette à payé.

Les trois sœurs de Calder, sont de vraies sirènes qui assume totalement leur nature meurtrière, après tout elles entre aussi dans la chaine alimentaire et les humains ne se gêne pas pour manger de la viande, alors ou est le problème ? J'aurais eu davantage de plaisir à suivre l'une des soeurs, ne serait-ce que la façon dont elle perçoive le monde, l'éloignement de Calder de l'intérieur, je suis d'autant plus intrigué par la soeur ainé Maris, qui a l'air de ne pas beaucoup aimé Calder, d'être comme le dit si bien Calder, la plus fanatique de la famille en ce qui concerne cette vengeance.

 En conclusion:
Un livre à lire, qui a le mérite de parlé d'un mythe que l'on voit rarement exploité en young adult chez nous.

Terres Perdues, de Stephen King

Titre : Terres Perdues
Série :La Tour Sombre
Auteur : Stephen King
Editeur : J’ai lu
Date de publication : 2006
Couverture :
Nombre de tomes sorti : 7
Illustrateur : Grégoire Hénon
Pages : 522
Prix : 8,10€

Biographie auteur :

Stephen King est l’auteur de plus de cinquante livres, tous best-sellers d’entre eux à travers le monde. Parmi ses plus récentes sont les romans La Tour Sombre, Cell, Du Hearts Buick 8, Everything’s Eventual, en Atlantide, La Petite Fille qui aimait Tom Gordon, et Sac d’os. Son livre documentaire acclamé, sur l’écriture, a également été un best-seller. Il est le récipiendaire de la Médaille nationale de 2003 Réservez Fondation pour contribution exceptionnelle aux lettres américaines. Il vit à Bangor, Maine, avec son épouse, la romancière Tabitha King.

Synopsis : (source : babelio.com)

« Dis-lui de prendre la clé ! La clé fait disparaître les voix ! »
À un monde de distance, Roland de Gilead et Jake Chambers, l'enfant qu'il a sacrifié pour rejoindre l'homme en noir puis sauvé des griffes de Jack Mort, sont en proie à la même folie, déchirés par des voix issues de deux réalités contradictoires.
Une seule solution : ouvrir une porte entre les mondes pour que Jake rejoigne Roland et ses compagnons, Eddie et Susannah, dans leur quête de la Tour sombre.
Mais comment y parvenir alors qu'Eddie, le seul parmi eux capable de façonner la clé, est en butte à ses propres déchirements intérieurs ?
Et même si le Tirage réussit, le sentier du Rayon est encore long, la Tour encore loin...

Critique :

Blaine le mono vous fera découvrir le plaisir de la lecture ! Sachez-le tout de suite, pour le moment, c’est LE meilleur livre de la série de Stephen King sur les trois premiers. Le Pistolero n’est qu’une mise en bouche, face aux Trois Cartes, mais ce dernier ne reste lui-même encore qu’un apéritif comparé à la suite.

Sincèrement, je prends  un plaisir fou à lire Stephen King. L’auteur fait preuve d’une telle créativité, d’une telle ouverture d’esprit, d’un tel imaginaire qu’on se sent tout à coup risible à côté de cela. On suit chaque pas du groupe mené par Roland de Gilead, et les péripéties en vue de la quête de la Tour Sombre.

Ces dernières sont d’ailleurs probablement plus intéressantes que la quête elle-même. En tout cas, on en vient véritablement à se demander ce qu’est cette fameuse Tour Sombre. On se rapproche inlassablement du but, et pourtant on en est toujours loin, c’est tout du moins l’impression véhiculée par ce troisième chef d’œuvre. L’auteur laisse trépigner son lecteur d’impatience, tout en lui fournissant, de manière totalement aléatoire et vicieuse, de petits indices tout du long de la route.

On suit attentivement Jake, garçon déjà mort et pourtant encore en vie et sa progression dans son monde à lui. King nous fournit, non seulement à nous, mais aussi à Jake, ou encore à Eddie, une clé de l’énigme et prend d’ailleurs par la suite un malin plaisir à nous faire redécouvrir les devinettes.

Personnellement, j’adore la façon dont l’auteur nous fait poser un regard différent sur toutes choses évoquées dans son bouquin. Il nous apprend à imaginer, à façonner dans notre esprit un cinéma intérieur qu’on ne peut s’empêcher de construire par nous-mêmes, au fil de la lecture.

Pour moi, il est probablement mon auteur préféré jusqu’à maintenant. Il se joue de nous, et dans le même temps, autant que cela puisse paraître absurde, il joue avec nous, nous enseigne des leçons. À chaque pas, on ne peut s’empêcher d’aller plus loin, toujours plus loin, de découvrir encore moultes et moultes traces de l’imaginaire gigantisme dont semble être doté Stephen King.

Note : 10/10
À dévorer sans retenue, encore et encore, même après l’avoir déjà lu, on ne peut s’empêcher de le feuilleter.

Signé : Eäron Valil

New Orleans by Naxxos on Grooveshark

Les Damnés de Dana, T1 : La Dame Sombre d'Ambre Dubois

Je lis mes amis ! Je lis, je peux vous le jurer ! J'en ai même la preuve ! Voici une chronique publiée via A&M dans le cadre d'une lecture proposée par Ambre Dubois, l'auteur de la saga. Merci à Chouquette pour la correction de cette chronique !



Quatrième de Couverture
Au pied d'un cercle de menhirs, une jeune femme aux cheveux et aux yeux couleur corbeau se réveille. Qui est elle? Elle l'ignore. Ou se trouve-t-elle? Elle va bientôt le découvrir…
En plein territoire picte, résistant aux envahisseurs romains, une tribu celte recueille la mystérieuse femme. Rapidement, elle va se trouver mêlée au quotidien de ce peuple, à ses légendes, à ses mystères et à ses désespoirs.
Le cercle de pierres sera-t-il la clef qui lui rendra son identité? A moins que ce ne soit le vampire qui la surveille dans l'ombre...

Mon avis
Le premier tome de la saga Les Damnés de Dana, La Dame Sombre nous transporte au cœur du folklore celte, au IIème siècle, époque durant laquelle Hadrien dirige Rome. C’est d’ailleurs Hadrien qui met fin au désir d’expansion de l’Empire et qui, pour protéger ses terres des « barbares », décide d’ériger un mur en Bretagne, connu sous le nom de « mur d’Hadrien ». C’est dans ce contexte historique que nous suivons Mévéa, jeune femme qui se réveille au sein d’un sanctuaire celte, sans aucun souvenir. Elle ne sait rien d’elle-même mais est sûre d’une chose, elle est celte : malgré ses attributs qui la font passer pour une romaine, elle connait la culture celte. Ce premier tome est donc l’introduction du personnage au sein d’une tribu, de croyances, d’une guerre à venir aussi.

Je me suis laissée happer par l’histoire contée dans ce livre. Grande amatrice de l’histoire des celtes, je n’ai pas été déçue par son approche. Ambre Dubois a su exploiter comme il le fallait le folklore et en faire une histoire percutante. Là où certains se seraient contentés de ne s’intéresser qu’aux celtes, l’auteur a impliqué les romains, ce que j’ai beaucoup apprécié. La base historique est respectée ce qui permet de rendre l’intrigue fantastique du roman plus accrocheuse à mon sens. Un très bon point donc par cet aspect du roman.

La mythologie utilisée est très intéressante mais surtout osée : les druides, les vates, les dieux celtes ont leur place dans le folklore, mais la présence de vampires est une prise de risques. On retrouve le mythe du vampire dans la mythologie celtique mais pas sous la forme qu’on nous sert à outrance dans la littérature actuellement et c’est appréciable. Il est revisité, adapté à l’univers du roman et a réussi à me séduire. Les incubes et succubes sont associés aux vampires chez les celtes, ce qui est abordé dans le livre, et l’intégration de la créature m’a peu à peu paru très naturelle. La seule chose que j’ai regrettée est l’utilisation du terme « vampire » qui, si je ne me trompe pas, est un terme âgé de quelques siècles seulement.

L’intrigue du roman tient la route même si j’ai mis un nom un peu trop vite à mon goût sur le traître de l’histoire. Pour un premier tome, j’ai été agréablement surprise de voir que je ne me suis pas ennuyée : il m’arrive souvent de perdre rapidement mon intérêt pour une histoire lorsque les informations ne sont pas assez nombreuses ou lorsqu’on essaie de garder une part de mystères trop importante en pensant appâter le lecteur, et je n’ai pas eu ce problème avec ce livre. La couleur de la suite de l’histoire est annoncée, que ce soit au niveau de l’intrigue principale ou même des intrigues secondaires, et j’ai eu suffisamment de matière pour avoir envie de lire la suite.

La plume de l’auteur m’avait déjà séduite avec Marquise des Ténèbres et c’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé un style fluide, agréable à lire et toujours aussi efficace.

Le seul problème réel que j’ai eu avec le livre se situe au niveau des personnages. Je les ai appréciés, j'ai aimé les découvrir au fil des pages mais certaines de leurs réactions répétitives m’ont un peu gênée. La relation entre Mévéa et Galen ne m’a pas paru suffisamment naturelle. Certes, l’allusion au lien qui existe entre eux justifie leur proximité mais leurs réactions mutuelles déconnectées de la réalité ont effrité mes émotions à leur sujet. Galen qui est un grand guerrier apprécié des jeunes femmes, qui est sûr de lui, charismatique, drôle, attachant et qui… Est vierge, et bien ça n’a pas fonctionné pour moi. Surtout lorsque Mévéa se dit qu’il est un « excellent amant » après leurs premiers ébats : ce manque de réalisme m’a perdue sur le chemin de l’amour entre les deux personnages. Certaines réactions de l’héroïne m’ont aussi parue moins naturelle, comme lorsqu’elle se tient face au Père, ou encore lorsqu’elle n’accepte pas la méfiance de Rydec : elle-même doute de qui elle est réellement, le dit et pourtant, elle ne comprend pas que les autres ne lui fassent pas confiance en un battement de cils. Au-delà de cela, les personnages sont creusés et pas simplement survolés ce qui permet de mieux plonger dans le roman. J’ai beaucoup aimé Brannos et Lennia et espère en apprendre plus sur eux et notamment sur leur relation. La reine du clan de l’Ours est un personnage secondaire qui m’a beaucoup intriguée : mystérieuse, aliénée- et à raison – détenant sûrement des informations qui seront utiles dans les prochains romans.

Ce premier tome est donc un très bon livre, bien documenté, avec une histoire qui s’annonce solide et des personnages intéressants. Le petit bémol que représente la relation entre Galen et Mévéa n’a pas entaché mon intérêt et c’est avec plaisir que je lirai la suite. Comme lors de ma première aventure dans son univers, Ambre Dubois a su me captiver. Je la remercie donc pour cette lecture via le forum A&M.

Un petit air de Bretagne ♥

Quarantième convention nationale de Science-fiction Aubenas 22-25 aout 2013




Quarantième convention nationale de Science-fiction Aubenas 22-25 aout 2013

La Suriedad - Estelle Faye

je profite de cette chronique pour signaler que c'est la 100ième de ce blog. Enfin le  100ième message, pas exactement la centième chronique mais je trouvais ça sympa de signaler ce que le compteur google m'indique. on s'en fout ? Ok


Une nouvelle plutôt longue ( oxymore oui je sais ) sur fond marin, une nouvelle qui sent la marée, la moiteur, le mal de mer et la superstition., une histoire de naufragé qui a perdu la mémoire, d'élu qui ne s'est pas découvert, de  bateau passoire, de peuple reclu, de dragon, de dieu déchu et.... d'homosexualité. C'est rondement mené et le texte se lit d'une traite.

Avant l'avènement du Christ, presque tous les peuples du globe avaient leur propre version du dragon. Une sorte de Dieu primordial, une créature fabuleuse et protectrice qui enserrait le monde.

Il s'agit là de la première nouvelle d' Estelle, parue en 2008 en version numérique exclusive chez l' éditeur "les moutons électriques" et je rebondis sur cette transition pour signaler que les moutons seront au Aubenas pour la 40ième convention de SFFF.










Aujourd'hui ce blog a 1 an ....



...et je viens d'apprendre que je suis juré du prochain Prix des Lectrices de ELLE !

WeePee !!!!!






Alors, plein de nouveautés à commenter dans les mois prochains , restez à l'écoute !....

MIOR.

Bourbon Kid - L'Oeil de la Lune - Tome 2, Anonyme

Personne n'a oublié le Bourbon Kid, mystérieux tueur en série aux innombrables victimes.
Ni les lecteurs du Livre sans nom ni les habitants de Santa Mondega, l'étrange cité d'Amérique du Sud où dorment de terribles secrets.
Alors que la ville s'apprête à fêter Halloween, le Bourbon Kid devient la proie d'une brigade très spéciale, une proie qu'il ne faut pas rater sous peine d'une impitoyable vengeance.
Si vous ajoutez à cela la disparition de la momie du musée municipal et le kidnapping d'un patient très particulier de l'hôpital psychiatrique, vous comprendrez que la nuit d'Halloween à Santa Mondega risque, cette année, de marquer les esprits...
Avec L'Oeil de la Lune, l'auteur du Livre sans nom, toujours aussi anonyme et déjanté, revient sur les lieux du crime pour un nouvel opus de cette saga survoltée et jubilatoire.

Ma chronique sera publiée bientôt...

Ma note : 5/5

In My Mailbox [61]


In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.
Retrouvez toutes les Mailbox chez Lire Ou Mourir ;)

Cette semaine j'ai reçu :

Saga Erica Falk - Le gardien de phare - Tome 7, Camilla Läckberg


Je l'ai reçu la semaine passée, mais vu que j'étais en week-end je n'avais pas pu faire de In My Mailbox. Il me fait de l’œil depuis le sommet de ma PAL, mais je me suis promis de finir la saga Bourbon Kid avant de me plonger dedans ;)

7 Wonders


TROP BIEN ! J'ai enfin reçu 7 Wonders ! Je me réjouis déjà d'organiser une partie. Qui est partant ? =D

Et vous, qu'avez-vous reçu cette semaine ?

Faux pas de Maria Adolfsson (Doggerland 1)

Quatri�me de couverture C�est le lendemain de la grande f�te de l�hu�tre � Heim?, l��le principale du Doggerland. L�inspectrice Karen Eiken...